Il est cinq heures du matin, je n'ai presque pas dormi. J'ai peut-être dormis trois heures, histoire de reposer un peu mes yeux. J'ai encore fais un cauchemar... Oui, je qualifierai cela de cauchemar car ce rêve était tout sauf merveilleux. Elle était là, assise sur un banc... Avec ses longs cheveux blond et me souriais bêtement : c'était Coralie. Mais à côté d'elle, il y avait une femme qui elle, avait des cheveux court et bruns. On aurait cru deux opposés... Et alors que je m'apprenais à marcher vers elles, il y eu comme un gros coup de vent et celui-ci a dévasté tout sur son passage. Il ne restait rien, même pas ce fameux banc ou encore le paysage qu'on pouvait observé au lointain. Tout était calme et j'étais seule. Dans ma main droite, il y avait une lettre et sur cette lettre, j'y trouvais les dernières paroles que ma mère m'avait prononcé avant de s'endormir à tout jamais et dans ma main gauche, il y avait une autre lettre qui elle, était de Coralie me disant qu'elle ne m'a jamais aimé tant que ça, que je ne méritais pas de réussir et d'être heureuse dans ma vie. Je me suis écroulée et j'ai pleuré. Je ne m'entendais pas pleurer quand je rêvé et quand je me suis réveillée, mes joues étaient humides.
J'ai pris conscience de tellement de choses et après tout : "La conscience fait la grandeur et la misère de l'Homme." Elle le rend responsable et fait ainsi sa dignité et surtout, elle l'arrache à son innocence naturelle. Je sais que grâce à elle,que je n'ignore pas du tout ma misère et surtout... Je sais que j'aurai à mourir. Quand ? Je ne sais pas. Cela peut-être dans une heure, demain, dans une semaine, dans un mois, dans un an. Du jour au lendemain, tout peut basculer... On en meurt jour après jour et une hémorragie infini résida dans nos âmes. Lors de mon réveil, j'ai réfléchi et cette femme était ma mère, j'en suis sûre. Pourquoi en suis-je certaine ? Parce-qu'on dit de la lumière naît l'obscurité et de l'obscurité naît la lumière. Maman était cette lumière qui ne cesser de briller chaque instant de mon existence. Et, concernant Coralie, c'est sûrement la peur d'être rejeter par la fille que j'aime. Je n'ai jamais autant aimé une fille et ça en devient maladif au point de la surveiller de partout que ce soit sur les réseaux sociaux, au lycée, en cours... Je ne devrais peut-être pas l'aimer comme cela mais pardon, c'est plus fort que moi. J'ai perdu la femme qui m'a donné la vie, je ne veux pas perdre celle qui m'a sauvé la vie.
Je me sentais pas bien, j'avais mal partout. Je me disais que c'était juste la contrariété, rien de plus. Vous savez, on se questionne beaucoup sur notre avenir. Il y arrive parfois où on ne croit plus en rien, plus en nous. On pense qu'on n'arrivera à rien, que le bonheur est éphémère. Toute chose à une fin, du moins toute les choses magiques. Maman était magique, elle avait ce don que personne n'avait: Elle jouait du violoncelle, de la flûte et du piano et le spectacle était grandiose. Quand j'étais tout bébé, ma mère m'avait raconté qu'elle me berçait en faisant du piano et en chantant. Et elle avait raison, j'ai fouillé mon grenier et j'y ais trouvé des cassettes. J'ai donc emprunté le magnétoscope de mon père et je suis tombée sur une vidéo de maman et de moi : j'étais dans mon berceau, à côté de maman qui jouait du piano. Elle inventa de merveilleuses mélodies et me les jouais tout les soirs. Je m'endormais à chaque fois, ses mélodies étaient apaisantes. J'ai gardé les cassettes dans une petite boîte, au fond de ma chambre. Après cela , je me suis levée et j'ai ouvert mes volets malgré qu'il fasse encore noir, j'ouvre ma lampe et je pris ma guitare et je joua jusqu'à ce que mon père vienne dans ma chambre me demandant si j'étais levée, bien sûr que oui je suis levée ! A moins que ce soit un fantôme qui joue un instrument tel la guitare... Je plaisante, bien évidemment.
En bas, tout était calme. Mon père buvait son café au lait et moi, mon thé vert à la menthe. Je l'observa, il avait l'air joyeux. Je lui fais remarqué sa bonne humeur et il me dit :
-"Je vais rencontrer Béatrice aujourd'hui !"
Je le regarda du haut en bas et lui dit :
-" A quelle heure ? Tu seras rentré pour le boulot ce midi et ce soir ?
VOUS LISEZ
My Passion Before Everything
Non-Fiction" Quand on a une passion, il faut tout faire pour en faire son métier" c'est ce qu'on a dit à Angélique à son plus jeune âge. Mais, est-ce plus facile à dire qu'à faire ? Est-ce que l'espoir au fur et à mesure du temps qui passe, finit par disparaît...