Qu'est ce qu'il m'arrive ?

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Nous sommes  au dîner et mes amies et moi cherchions une table ou s'asseoir. C'est là que je l'aperçus, elle était assise à une table avec des amis que je ne connaissais  évidemment pas, je me demandait si je devais aller la voir ou pas. J'étais anxieuse, que faire ? je ne savais pas. Et puis ce n'était qu'une connaissance, des filles qui s'aiment ça se pouvais pas, enfin selon la plupart des traditions africaines, que je respectais bien.

Les filles allaient chauffer leur dîner, et moi je restais là dans les nuages à l'observer sans dire un mot.

- Alex, Alex  oh oh, me crie Stéphanie.

soudain, je sursautais avant de me rendre compte que c'était  la fin du dîner.

- hein? c'est quoi le problème? en criant comme une folle.

- Il faut aller en cour, me crie marie en s'éloignant.

Je détestais le son de cette sonnerie,car elle m'indiquait le début de ma torture. Ce jour en Français on commença avec des leçon de poésie, la prof  commença alors le cour, avant de nous faire analyser des chansons. Quand j'eu fini, j'eu tout à coup une idée(qui je ne sais pourquoi m'est venue à l'esprit). j'avais dans mon cartable un cahier qui ne me servait à rien, je me suis tourné pour la regardée, Tana puis j'ai commencer à écrire tout ce qui me passait par  la tête, tout ce que je pouvait penser d'elle.

Au cour d'anglais, je l'observais tout en me demandant ce qu'elle avait de si spécial, je la trouvait belle, mais ce n'était pas mon genre de me laisser influencer par des filles. Sérieusement cette fille me faisait littéralement rêver. Pourtant, tout ce que je savais, c'était qu'elle n'était pas très calme. En effet, c'était comme si se retrouver au L.E (local d'encadrement ) était une nécessité pour elle, je ne la comprenais pas, elle était tout mon contraire, mais s'il y avait une chose que je savais, c'était qu'elle me plaisait.   

Apres j'ai commencer à écrire des textes  comme ceux-ci :

Chaque fois que je te vois, il me faut un effort incomparable pour ne pas te sauter dessus, tellement tu me plaît, tellement tu es sexy et rebelle. Je me sens tout à coup excité rien que te toucher me fait rêver il n'y aura jamais assez de mots pour décrire ta beauté.

Je savais qu'écrire n'allait comme toujours ne rien changer à ma situation, que je le voulait ou non, je devais admettre que j'aimais cette fille et ce même si je la connaissais à peine. Chaque jour que je sortais de cher moi, j'entendais cette voix dans ma tête qui me disais « Alex, elle ne sera pas contente si elle l'apprenait », mais je m'en foutais comme de mon premier biberon, ce qui comptais, c'étais que j'avais trouvé quelqu'un pour illuminée mes sombre journées d'écoles.

Hors des cours, personne ne pouvait savoir qu'on était dans le même cour, elle était toujours entouré de garçon et fille dont j'avais peur, je ne voulais pas l'approcher de peur de me faire rejeter encore une fois, comme si je n'avais pas de cœur. Moi et bande '' d'amis '' étions toujours comme des moins que rien, ma foi que j'en remerciait le seigneur, au moins personne ne venait me voir parce qu'il avait besoin d'un cahier parce que, comme d'habitude les monsieur et les madames « je-connais-tout-le-monde » n'avaient pas fait leur devoirs.

Malgré mes sentiments, rien ne m'empêcha de continuer d'écrire, mais je n'écrivais plus seulement sur mes sentiment, j'écrivais aussi sur ce que je ressentais vis-à-vis des autres, surtout de ma famille. En gros, je m'étais fabriqué un ami imaginaire de toutes pièces, il m'accompagnait partout où j'allais, enfin elle pour être plus précise, quand j'avais besoin d'être seule ou que j'étais frustrée elle me disais quoi faire pour me réconforté(des fois ça m'agaçait), même si elle  ne m'aidait pas toujours, je savais que je pouvais tout lui dire sans être jugé.

Je me posais maintenant des tas de questions, pourquoi est-ce que je ressentais de l'amour à l'égard d'une fille? pourquoi cela ne m'était jamais arriver auparavant ? pourquoi elle? pourquoi pas un garçon ? je n'y comprenais plus rien.   

Une FilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant