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J'ai regardée qui a bien pût m'appeler. Je suis allée dans mes derniers appels manquer,
Il y avait Kamel, Djibril (frère de Faou) et...et mon père....

Je me suis préparée vite fait et je suis partit identifier ce corps. Quand je suis arrivée un policier m'a accueilli et il m'a emmené à la morgue, quand je lui ai dit que j'étais prête il enlever le drap, j'ai directement éclaté en sanglots, je pleurer a chaude larme mais vraiment j'étais choquer. Comme vous l'aurez compris c'était mon père sur cette table, je ne comprenais pas pourquoi et comment il était arrivé là. Mais en y réfléchissant j'ai pensé à l'argent qu'il a volé à la mafia, on ne peut pas faire ça et rester impunis. Je suis vite sortit d'ici et je suis retournée à la cité, en l'espace de quelque mois, je me retrouve orpheline, même si j'en voulais à mon père je ne voulais pas qu'il meurt surtout qu'il a quitté ce monde alors que je le détestais. Poser sur mon lit avec Anissa à côté de moi qui pleure, je laisse échapper une larme puis deux et voilà c'est repartit.

Anissa : t'as quoi khadi ?
Moi : snif rien snif rien t'inquiète
Anissa : tu penses à sabri ? Vous étiez proche quand même ça doit pas être facile pour toi aussi
Moi : non c'est pas ça enfin si, mais pas que ça
Anissa : y a quoi
Moi : nissa mon père est mort

Je recommence à pleurer, le dire ça rend la chose réelle.

Anissa : quoi mais mais comment ça ?

Je lui explique tout.

Anissa : han mais faut le dire aux parents
Moi : oui je vais le faire


Bon j'ai demandé à Anissa de le dire à la famille, ils étaient tous choquer. Mais mon oncle a pris les choses en main pour l'enterrement et tout. J'étais dans mon lit à déprimer quand foued et venu me voir.

Foued : fait moi de la place bagra

Je me pousse, il se couche à côté de moi.

Foued : j'suis là on est tous là pour toi ok ?
Moi : presque tous
Foued : comment ça ?
Moi : il manque faress
Foued : ouais mais in sha Allah bientôt il sera avec nous
Moi : ouais
Foued : vas-y essaye de dormir
Moi : ok

Il allait sortir.


Moi : eh foued
Foued : ouais ?
Moi : merci
Foued : pourquoi ?
Moi : d'être là
Foued : c'est rien aller dort bien

Et il est sorti.

La mort d'un proche c'est la pire chose qui puisse arriver, surtout si vous êtes en conflit avec cette personne le jour où elle part. Alors excuser vous, parler, ne vous endormez pas avec une rancœur contre une personne que vous aimez parce qu'on ne sait pas de quoi est fait demain.

Mon père a été enterré une semaine après en France, en guinée c'était pas possible pour pleins de raisons. Kamel est venu, ça m'a touché après tout ce qu'on a vécu, je me suis rendu compte d'une chose, et quand j'y pense je me dis que j'étais bête de le nier tout ce temps Si je m'en étais rendu compte plus tôt on aurait pût peut être évité tout ça. Mais avec des si on refait le monde. J'ai décidé de le voir pour lui en parler, parce que ça me travaille trop en ce moment.


Moi : euh merci d'être venu
Kamel : azy c'est rien tu voulais me dire heja ?
Moi : ouais euh tu viens on va se poser au parc ?
Kamel : ok

On se pose sur un banc, mais pas n'importe quel banc. C'est celui ou j'ai parlé avec sabri la première fois. Il me manque c'est un truc de fou, franchement c'était comme un autre frère pour moi et de me dire qu'il est mort à cause de moi ça me travaille, en plus Anissa et mal à cause de ça donc je m'en veux encore plus. On est restez silencieux 10 bonnes minutes, jusqu'à ce qu'il brise ce silence.

Kamel : tu penses à quoi là, parce que depuis tout à l'heure tu parles pas
Moi : c'est là que tout a commencé en quelques sortes, sabri c'est la première personne à qui j'ai parlé dans ce quartier et c'est ici que ça s'est passé sur ce banc
Kamel : ah ouais ?
Moi : ouais je l'ai agressé même et lui il gardait son calme
Kamel : ça m'étonne pas de toi hein
Moi : (sourie)
Kamel : ça me dit pas pourquoi on est là
Moi : tu me hais Kamel ?

Il m'a regardé bizarrement et ensuite d'un air surpris.

Kamel : non loin de là
Moi : bah-moi si, enfin je pensais et puis maintenant je le pense plus et tout est mélanger tu vois ?
Kamel : euh non pas vraiment
Moi : tu sais le contraire de l'amour c'est pas la haine mais l'indifférence et tu vois tu me laisse pas indifférente à chaque fois que j'essaye de pas penser à toi j'y arrive pas, quand on se calculait plus je regrettais même le temps où on se disputer tout le temps. Je pensais que je te haïssais mais non donc j'en suis arrivé à la conclusion que tu vois, je voulais pas le voir mais j'crois que je t'aime bien

Voilà je l'avais dit, Kamel c'était pas n'importe qui pour moi loin de là et chaque jour il prend un peu plus de place dans mon cœur et ça me fait peur.

Kamel : je...wah zeubi mdr t'es folle un peu hein ? ........... Et j't'aime bien aussi
Moi : tu m'as fait peur connard
Kamel : mdr vient j'te ramène chez toi
Moi : j'ai pas besoin de toi
Kamel : aller avance

Il m'a accompagné jusqu'à mon immeuble et avant de partir il m'a dit.

Kamel : au cas où on est ensemble là, aller je t'appelle plus tard

Je suis rentré chez moi et c'est toujours la même chose, y a une ambiance pesante tout le monde est mal. Je vais dans ma chambre, je m'assois sur mon lit et je prends la photo de mes parents et je l'ai regardé ça me donne de la force. Ensuite je vais prier, je prie pour que faress aille mieux, pour mes parents et pour sabri aussi.
Le soir Kamel m'a appelé.

Conversation téléphonique

Moi : allo
Kamel : ouais c'est moi
Moi : umh ça va ?
Kamel : ouais ouais

Merci de me demander connard.

Moi : umh sinon tu fais quoi ?
Kamel : au tiekar avec les gars
Moi : ok bah je vais dormir moi
Kamel : t'a quoi al ?
Moi : rien bonne nuit

Et j'ai raccroché il est fou lui, il est super froid et tout je l'ai pas obligé à m'appeler moi. Bref après avec Anissa on est partit dans la chambre des garçons pour dormir avec eux. Toute la nuit presque on racontait des souvenirs avec sabri et faress, surtout eux. Moi le souvenir qui m'a le plus marquer avec faress c'est quand il est resté dormir avec moi chez moi quand j'allais pas bien c'est à partir de là qu'on est devenu proche.

Le lendemain ont reçu un appel de l'hôpital qui nous a tous....comment dire bouleversé.

Khadi  - De la vie de city à la vie de citéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant