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PDV Mey:

Je me réveillais plus excitée que jamais. Aujourd'hui j'allais faire ma soirée et l'idée de réunir Charles et Mohamed et le reste me ravissait.
Je fais rapidement mon mon sac pour partir.

- Tu dors pas ici?

- Non, je suis juste chez Charles. À demain je t'aime.

Je la serre dans mes bras et sort sans qu'elle ne puisse m'arrêter. Je quitte l'appartement en direction de l'appartement de Charles pour commencer à préparer les festivités. Quand j'arrive devant la porte du hall, une fille me sauta dessus. C'était Manon sans aucun doute.

- Je suis si heureuse de te revoir Mey!

Elle me serre fort dans ses bras, m'étouffant presque si je me serai détacher plus tard.

- Moi aussi.

- Tu changes pas hein. Rigola t-elle. Je pensais qu'après 3 mois sans se voir t'aurai aimé me câliner.

Nous montons dans l'ascenseur et un blanc s'installe entre Manon et moi. Chaque secondes me paraissait une éternité. Arrivées dans l'appartement de Charles, je dépose un bisous sur sa joue et m'installe dans le canapé. Les deux me suivent et nous lançons un film avant de préparer la soirée.

- Quel bonheur de vous voir. Dit Charles jovialement. Comme à la belle époque.

- Tu parles comme si on avait 50 balais et qu'on vient de se retrouver.

Tout au long du film, Manon et Charles se cherchaient, se taquinaient et rigolaient à des blagues que je ne pouvais comprendre. Ça n'est jamais arrivé auparavant. Nous étions 3. Pas Manon Charles plus Mey. Je sentais un pincement à chaque fois qu'ils rigolaient à une phrase que je ne pouvais pas comprendre. Je me sentais de trop. Le film se termine et ils n'ont même pas fais attention que l'écran de la télé désormais noir. Je me lève vers la cuisine pour commencer à enfourner les pizzas. Manon finit par me rejoindre en m'envoyant m'agiter dans la cuisine pendant que Charles rangeait l'appartement.

- Ça va tu supportes les gens du lycée sans moi ?

- Oh tu sais, ils ont changé ils sont un peu plus supportable.

- Et Charles? Vous devez ne pas vous ennuyer sans moi.

- C'est pas la même sans toi.

La sonnette nous interrompt et je priais pour que ce soit l'un de garçons mais il ne sont pas du genre à arriver tôt. Finalement C'était Alex J. et Alex R. . Ils étaient inséparables, c'étaient des amis qui nous faisaient toujours croire qu'ils étaient jumeaux depuis le collège. Leur histoire tenait debout. Ils ont exactement les mêmes traits, les mêmes airs et les mêmes expressions ce qui a eu le dont de toujours me fasciner d'ailleurs. Tout laisser paraître qu'ils étaient jumeaux sauf leur noms. Aucun parent n'aurait rien la stupide idée de donner le même prénom à ses enfants. Surtout des jumeaux. Je leur fais la bise et il nous échangeons quelques banalités. La sonnerie retenti une seconde fois. Deux filles de mon ancien lycée, dont j'ignore la raison de leur présence: on ne s'était jamais adressé la parole. Plusieurs personnes étaient arrivés et il était minuit passé qu'aucun des gars n'étaient présent. L'ambiance de la soirée était beaucoup trop calme. Pendant que je discutais avec un groupe que je connaissais peu, je lançais par moment des regards à Charles. Il se tenait à côté de Manon et avait le bras posé sur le bas de son dos. Elle rigolait exagérément à chaque fois que Charles parlais.
Je priais intérieurement pour que les gars arrivent et je fus la plus heureuse quand la porte s'ouvrit sur Phaal, Daryl, Charline, Mohamed et d'autres encore. J'accoure vers la porte pour les embrasser de m'avoir sauvé. Charles les laisse entrer et après de brèves présentations, Charles me prend à parts.

- Ce sont mes potes du lycée.

- C'est ça tes amies? Rajouta Manon en insistant sur le «ça».

- Et ensuite ?

- On ne juge pas mais... Tu les vois et tu nous vois... Répondit Manon.

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je me dirige vers le groupe de garçon. Ils avaient ramené quelques bouteilles qu'ils se dépêchèrent d'ouvrir Alex se sont dépêcher d'ouvrir.
Nous commençons donc enfin réellement la soirée lorsque Ken entra avec plusieurs personnes et encore plus de bouteilles à la main qu'il n'en fallait.

- Wow. Nek t'avais raison quand t'avais dis c'était une che-ri. Disait l'un des quatre.

Je souffla.

- Ta gueule Framal. On n'est pas chez elle. Répondit Ken.

Je leur fais la bise et fais rapidement connaissance avec eux. Ken, 2zer, Framal et Mekra formaient le S-Crew. C'était donc avec eux que Ken était parti à l'Open Mic hier. Tout les gars se connaissaient  déjà et nous poursuivons la soirée dans une ambiance plus joviale. Mohamed m'ouvre son bras pour que je m'installe près de lui, ce que je fais avec plaisir. De loin j'observe Alpha et Charline discuter. Ils discutaient tranquillement seul le sourire collé au visage de Charline me faisait pensé qu'entre eux il y avait plus.

- Ne me dit pas qu'ils ne se kiffent pas. Dis-je dans l'oreille de Mo.

- Mais ils se connaissent depuis trop longtemps je te dis.

- Et alors? C'est flagrant qu'ils s'aiment. Je te pari un grec.

Le temps passe et de plus en plus de monde entrais dans l'appartement sans que nous nous en rendions compte. Je cherche du regard Charles et Manon pour leur demander qui était toute ses personnes mais ils étaient introuvables. Je me traverse dans les longs couloirs en ouvrant chacune des portes à leur recherche. Personne. Arrivée au fond du couloir j'ouvrit la salle de bain.

Choquée je vis Charles, les mains posés sur les hanches de Manon et Manon les mains dans ses cheveux s'embrasser langoureusement. À ce moment là, mon sang ne fait qu'un tour et je quitte la salle de bain mais trop tard, Charles m'avait déjà vu. Par pur reflex, il pousse Manon mais c'était trop tard,

- Je ne sais pas qui a ramené tout ce monde mais va voir ton salon est rempli de personne. Je lâche

Je quitte la salle de bain pour rejoindre le salon rempli de jeunes à moitié saoul. D'un seul regard, nous essayons de virer le maximum de personne. La scène de la salle de bain tourne en boucle dans ma tête sans que je ne puisse l'arrêter. La chaleur m'étouffait, la musique, beaucoup trop forte, m'étourdissait et les personnes dans l'appartement qui dansaient ivres dans le salon me bousculaient. Je vais donc prendre l'air sur le grand balcon laissant Charles seul avec tout ces inconnus dans son salon pour prendre de l'air

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