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Princesse au regard triste, dans ses yeux tu peux lire toute sa peine, toute son amertume et toute sa haine. Elle te dira toujours qu'elle va bien même quand elle s'trouvera au plus bas, véritable petite battante qui essaye de n'pas abandonner le combat mais qui pleure la nuit sous ses draps. Elle fait du mieux qu'elle peu pour tenir l'coup, jamais elle ne montrera ses problèmes et elle fera toujours mine de rien, comme si tout aller bien. Elle se sent incomprise alors elle préfère se taire et marcher en solitaire, plutôt que d'se confier à des gens qui n'seront là que pour une courte durée.

Une semaine c'est écoulée, je n'ai toujours pas de nouvelles d'Ayoub, il me manque énormément. Une routine à pris place, chaque jours je fais maison-lycée, lycée-maison. Il n'y a vraiment plus rien à faire, mon monde devient vide sans Ayoub, je me rend compte qu'en faite je l'aime.. beaucoup.

[...]

Je sors du lycée blaser comme d'habitude, je m'assois sur un banc, attendant le bus. Assia et Hawa, sont juste à côté. Elles me regardent de travers, cela ne me fait ni chaud, ni froid. Elles attendent le bus, elles aussi. Une voiture s'arrête à côté de nous, je n'y prête pas attention, je met mes écouteurs avec du Jul à fond. Une personne se met juste en face de moi, les filles rigoles fort, très fort. Je lève lentement ma tête, Ayoub se trouve devant moi, je retire très lentement mes écouteurs, les larmes me montent au yeux. J'en peux plus, je lui saute dessus.

Moi:《Tu m'as manqué putain...

Ayoub:《Tu m'as manqué aussi.

Il prend mon sac puis me tire. Je monte côté passager et lui côté conducteur logiquement. A vrai dire je ne compte pas lui pardonner facilement le faite qu'il mai lâché, je compte lui faire regretter, enfin si je ne cède pas...

Ayoub:《Ne me pose pas encore de questions je compte te raconter le pourquoi du comment.

Il roule pendant trente minutes à peut près, mon regard est plongé dans le magnifique paysage qui défile. Je compte bien mettre les point sur les i et les barres sur les t. Ce gars me rend folle, ayant réfléchis, j'accepte sa demande, si il est toujours pour.

[...]

Ayoub:《Ne me coupe pas s'il te plaît.. Donc comme je t'ai écris dans la lettre, j'ai du partir toute cette semaine pour terminer mon affaire, j'ai pu gagné. Mes parents sont restés la bas, tandis que moi je retourne ici, j'ouvre mon propre cabinet, et l'appartement appartenant à mes parents devient le mien. Je suis près pour que l'on se marie Loub', j'ai de l'argent pour le mariage et pour plus tard, j'ai un travail et j'ai l'appartement, que veux-tu d'autre?

Moi:《J'accepte.

Mes joues deviennent rouge de honte, je tourne mon regard, tandis que lui recherche mon regard. J'ai honte, de quoi? même moi je ne sais pas. Il prend ma main et la pose sur son torse.

Ayoub:《C'est toi qui fait battre se coeur Loub, et depuis bien longtemps.

Mes joues chauffent de plus en plus. Mon regard n'a pas encore croisé le sien, il tient mon menton puis tourne ma tête pour qu'elle soit face à la sienne. Je sens son souffle sur moi. il approche tout doucement ses lèvres des miennes, puis les posent. Le baiser dura une éternitée, il a été magique, j'ai enfin pu ressentir se que toute les filles disent, les papillons dans le ventre. Nous reprenons notre souffle, un énorme sourire s'affiche sur son si beau visage.

Moi:《Faut que j'en parle à Khalti Sarah, c'est elle ma mère...

Il hoche simplement la tête de haut en bas, puis nous montons dans sa voiture pour qu'il me dépose chez moi avant que Khalti Sarah se fasse des films. Il se gare en face de mon bloc, je lui embrasse la joue puis je descend pour rejoindre mon chez moi.

Ayoub:《Se soir, ma mère sera au courant pour toi et moi.

Je ferme la porte de sa voiture puis je monte, j'introduis la clef dans la serrure, je pose mon sac à l'entrée, lorsque je relève la tête, Khalti Sarah est en face de moi, un chiffon dans la main.


Khalti: 《Tu étais ou? Tu as vu l'heure? Tu veux que je te frappe?

Moi:《Khalti, je dois te parler, on peut se poser dans le salon? C'est très important.》

Nous nous asseyons dans le salon, elle est en face de moi, le regard plonger dans le mien. Une énorme boule se forme dans mon ventre, j'appréhende  sa réponse. Je soupire puis commence.

Moi:《Il y a plus d'une semaine Ayoub m'a demandé en mariage, j'ai refusé, je ne voulais pas finir comme Walid et Samya, je voulais avoir mon propre appartement, mes propres sous, et non pas squatter chez ma belle mère, tu vois se que je ressentais à ce moment la? Soukeina ne me calculait pas pour sa, elle m'avait dit que j'étais égoïste, je n'ai pensé qu'à moi, à vrai dire elle n'a pas tort. Il est parti pendant une semaine... Je n'ai pas eu de ses nouvelles, à ce moment la j'ai su que je l'aimais d'un amour vrai, que j'ai besoin de lui pour vivre, enfin tu vois se que je veux dire Khalti? Il est revenu aujourd'hui, il m'a dit que maintenant il a son propre appartement, il a aussi ouvert son propre cabinet d'avocat, il veut que l'on se marie. Je t'en parle car tu es comme ma mère, tu le sais très bien.

Khalti Sarah: 《Ma sha Allah que Dieu vous protège Loubna, je ne trouve pas que tu as agis comme une fille égoïste, au contraire tu as pensé à l'avenir. Ce que je te conseille ma fille, c'est de  ne pas être en couple avec lui, dans l'Islam il n'y a pas de Couple, soit tu es marié, soit tu es célibataire. Si il te veux vraiment il viendra demander ta main directement.C'est pour ton bien Loubna et non pas pour que tu déprime par la suite, fais confiance en Allah.

A vrai dire elle n'a pas tort, nous sommes dans l'Illicite. Je pose ma tête contre le mur, je sors mon téléphone de ma poche, je compose son numéro.

Appel

Moi:  《Ayoub? Je peux prendre seulement deux secondes de ton temps?

Ayoub:《Oui bien sur.

Moi: 《Euh.. Nous deux c'est fini, certes j'ai d'énormes sentiments pour toi, mais je ne veux pas qu'on soit dan l'illicite, pardonne moi.

Je raccroche, ma séparation avec Ayoub peut être un mal pour un  bien, qui sait? Khalti Sarah me regarde, un énorme sourire apparaît sur son visage. Elle m'embrasse la joue, elle sort du salon pour rejoindre la cuisine. Je reste un moment dans le salon, puis m'empresse de rejoindre mon lit pour dormir.




Un mal, un bien. Signé LoubnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant