Chapitre ! : en fait si il y aura 2 chapitres

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La sixième... trop de choses à dire mais je ne synthétiser ais pas. Le premier jour on ne me dit même pas Bonjour. J'arrivais de l'autre bout de la ville en train dans une école privée réputée et on ne me disait même pas bonjour. Merci la bourgeoisie qui fréquente le collège d'éduquer correctement vos enfants et de leur apprendre à dire bonjour, non seulement au autre élèves mais également à la professeur principale. Je fus rejeté pour la seule raison que je n'étais pas du centre ville et que je ne connaissait personne alors que tout le monde avais déjà un groupe d'amis auquel s'attacher. Moi mon attache fut... MOI... Moi et moi. Grace à mon sens de la diplomatie exceptionnel, personne ne comprit que je cherchais juste à sympathiser quand je venais m'incruster au milieu d'une discussion. Je me trouvais seul, tout le temps, mon lot de consolation étais là liberté de se déplacer librement dans la cour sans personne qui souhaitais me tabasser. Par contre la dure loi de la vie rend synonyme seul et victime. La façon dont les autres me traitaient étais juste inhumaine et venais s'ajouter au divorce très conflictuel entre mes deux parents qui seront encore en conflictuelle 5 ans après, un divorce qui ne fut prononcé que 4 ans après leur séparation. Le matin j'arrivais au collège en disant Bonjour à des gens, comme ça machinalement et subissant les moqueries de tous mes camarades. Ce moment là de ma vie fut... triste. Je m'étais résolu à ne plus revivre ma primaire conflictuelle et me revoilà plonge la tête sous l'eau avec des gens qui me repoussent systématiquement et à qui on ne peut pas dire bonjour sans un « Pouah !!SA PUE !!. Normal benjamin est arrivé » sans que après que quelqu'un m'ait, par inadvertance touché(toute manière on ne me touchais pas ni m'approchais à moins de 2 mètre autrement que par inadvertance ) crie, hurle d'horreur puis aille se laver les mains. Je voulais faire des efforts pour m'adapter mais on ne voulais pas de moi. Je voulais je voulais ! Pas forcément pour moi. Mais il semblait que j'étais la cause de touts leurs malheurs or je ne souhaitais pas leur nuire le moins du monde. Je VOULAIS les aider, être utile. Ce besoin d'être utile que je ressentit cette année la ne fut jamais accompli. Je pense surtout que je cherchais un refuge pendant le divorce de mes parents, et que m'améliorer dans la vie en société étant une priorité pour moi ce fut un bon moyen de se consacrer à quelque chose pour oublier temporairement. Pour ne pas être confronté à la violence des affrontements entre mes parents. Cette année fut une année synonyme d'échec. Échec dans ma vie sociale, échec dans la tentative vaine de réconcilier mon père et mon frère, Echec dans la tentative d'être utile, échec... et puis à force des échecs et du moral bas échec de suicide. L'homme fort que j'étais, qui as absorbé touts ces échecs en repartant avec le sourire et l'espoir d'une vie meilleure et surtout d'une réussite dans au moins un domaine ce fit détruire suite à la destruction d'une d ses certitudes, celle que la roue tournais toujours un jour ou l'autre. Est suite à ça que mon envie de suicide vint. Je ne disais rien de tous mes maux car ce n'étais pas le moment. En plein divorce, mes parents avaient d'autre chats à fouetter, ces chats ont un nom, les avocats ils ont mis mon père dans la précarité financière et mis ma mère en burnout. Quand à moi je ne voulais que des solutions mais je ne créais que des problèmes. Le divorce à duré 4 ans à cause de la bataille entre mes parents pour ma garde, au collège j'avais l'impression de mettre mes pairs dans un mal être profond alors que c'était l'inverse. On m'as crache dessus, on m'as observé nu... entièrement nu, on m'as traité de toutes sortes de choses du plus con des piafs jusqu'à de noms d'appareils génitaux en passant par toute les maladies psychologique qui existent. J'ai fini cette année au bord du suicide et la destruction d'une des certitudes sur la vie m'y a poussé enfin presque.
C'était un jour vers 17 heures je regardais le bas du haut la des 4 étage qui me séparaient du sol et me demandais pas si le voisins rentrais des courses ( ce que j'observait souvent) mais si je valais encore la peine d'être vu, si je méritais de vivre. Mes expériences sociales m'ont appris beaucoup de choses et la plus importante est de ne pas baisser les bras, donc alors que j'étais assis à moitié à l'extérieur du balcon j'ai rebroussé chemin mais je l'ai regretté plus tard, en partie parce que ma force d'autrefois elle s'est jetée par le balcon. A partir de la je fus un homme qui avait compris comment fonctionnais le monde et qui, pour décompresser frappait, correction, tabassait les personnes qui le faisait sortir de ses gonds.
La cinquième fut moins mouvementée car je suis tombé dans un ne meilleur classe. Ce qui étais logique vu mon 18,5 de moyenne en sixième. Mais en 5 ème comme tout le long de mon collège je fut plus obnubilé par mes problèmes personnels que par le travail, donc années après année je perdais des point de moyenne, pas beaucoup environ 2 par an, mais cela suffit à menacer mon avenir professionnel qui étais, disons le franchement, assez ambitieux.
La cinquième; ah cette merveilleuse année où tu comprend que le collège c'est plus compliqué que la primaire. Cette merveilleuse année où tu comprend que les autres sont, eux aussi intelligents, non je vais me corriger. Cette année où tu comprend que les autres n'ont pas changes et sont toujours aussi cons, sauf que leur manière de te pourrir la vie est plus subtile.

 Biographie Banale D'un Mec Pas BanalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant