Chapitre 17

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#PDVLauren

Doncc'est fini... je dois déposer ma démission, allez voir une dernière fois Camila et partir. Maintenant que Alejandro va payer pour ses actes, cette histoire de dingue quand même, un vrai psychopathe ce mec. Maintenant je dois allez voir Austin, en voilà un qui va pas me manquer, ce mec a pourri mon existence entière. Aussi bien avec Eliza que avec Camz. J'arrive devant la porte de son bureau, une enveloppe à la main et rentre sans toquer comme à mon habitude, je sais que ça l'énerve. Un long soupir quitte ses lèvres et il grommèle méchamment un "Quoi ?". Pour seule réponse je jette l'enveloppe sur son bureau le faisant relever la tête.

"Qu'est-ce que c'est ?"

"Ma démission" Je met mes mains dans les poches de ma blouse en faisant un bref haussement d'épaules.

"Pourquoi voudriez vous démissioner ?" Il demande en fronçant les sourcils, pour aucune raison un petit sourire s'installe au coin de mes lèvres.

"J'ai mes raisons, elles sont toutes notées et justifiées dans ma lettre, je sais que je vais vous manquer Dr Mahone, mais vous allez devoir m'oublier." Je souris un peu plus et referme la porte derrière moi. Maintenant Camila... le plus dur. Pendant que je marche dans les couloirs j'essaye, de mémoriser la couleur des murs, l'emplacement de chaque meubles, le visage de chaque infirmière qui croise mon chemin. Je ne suis pas triste de quitter cet hôpital, il n'est qu'une toute petite partie de ma vie. Je suis triste de quitter ce qui l'a rendu spécial : Ally, Dinah malgré ma petite rancoeur, Eliza... Camila, ou plutôt Karla. Ce sont quitter ces choses là qui me rend nostalgique. Oui parce que en vrai, j'en ai rien à foutre de cet hôpital.

J'arrive sevant la chambre 24 et pose ma main sur la poignée mais je me stoppe. Qu'est-ce que je suis censée dire ? Ca va faire plusieurs jours que je ne lui ai pas parlé. Je soupire et rentre quand même dans la chambre, refermant doucement la porte derrière moi. Camila est assise sur le matelas posé au sol, ses jambes croisées et son regard simplement posé sur ses mains, je sais qu'elle m'a entendue.

"Bonjour"Je souris faiblement en m'asseyant sur le lit. Elle relève la tête, ses yeux chocolats rencontrent les miens émeraudes.

"Bonjour Lauren" L'entendre m'appeler de cette manière me fait toujours aussi mal. Je m'autorise à l'admirer une dernière fois avant de partir. Regarder sa beauté, son innocence, sa curiosité enfantine. Ses cheveux bruns, son doux visage et ses lèvres pulpeuses et bien dessinées.

"Je vais partir Camila..." Je dis en la regardant dans les yeux,elle fronce les sourcils et secoue la tête.

"Non...tu travailles à l'hôpital."

"Je vais partir de l'hôpital, je quitte la ville." Une lueur de tristesse traverse son regard, voir de désespoir. Elle secoue une nouvelle fois, négativement la tête, les larmes aux yeux.

"Non." Sa petite voix ferme m'arrache un soupir avec un sourire amusé. Elle est terriblement adorable quand elle est véxée. Je me lève pour allez m'agenouiller devant elle et prend ses mains dans les miennes.

"Tu as ton frère maintenant... Shawn il va prendre soin de toi, et Dinah aussi. Ils vont t'aider pour que tu puisses sortir de cet endroit Camz"

"Non je veux être avec toi Lolo !" Je ferme les yeux à ce soudain retour en arrière, à elle qui dit qu'elle a besoin de moi.

"Je pars Camila, je suis désolée mais je ne peux pas rester. Et je sais que tu vas pas aimer que je dise ça mais je le fais pour toi. Et pour moi aussi, c'est pour nous deux" Je dis en souriant malgré mes larmes qui commencent à embrouiller ma vue. J'aimerai tellement l'embrasser, sentir ses lèvres contre les miennes une fois, juste une fois... Sentir son corps se presser un peu plus au contact dumien, ses cheveux chatouiller mon nez ou encore ses mains hésitantes se poser sur mes épaules. Camila sert mes mains fortement en baissant la tête.

"Jet'aime Lolo... comme Roméo aime Juliette. Comme tu as dis que on devait aimer, avec les papillons dans le ventre." Je me relève brusquement pour m'eloigner un peu d'elle alors que mon estomac se retourne agréablement à l'entente de ces mots. Pourquoi elle dit ça maintenant ? Ca rend les choses encore plus difficiles maintenant pour moi ! Comme si elle me posait un ultimatum pour me forcer à rester.

"Je..T-tu peux pas dire Camila... pas maintenant... s'il te plaît"Je dis désespérée en essayant de ne pas pleurer, elle m'aime...

"Mais c'est vrai Lolo !" Elle dit plus fort et je me laisse retomber devant elle sur mes genoux. Elle murmure une nouvelle fois un "Je t'aime" qui vient compresser mon coeur et m'envoi un pique d'adrénaline dans les veines. Je pose une main sur sa joue, la carressant du bout des doigts aussi lentement que possible. J'ai le droit maintenant, n'est-ce pas ? J'ai démissionnée, je ne suis plusmédecin dans cet hôpital donc j'ai le droit. Je m'approche lentement de son visage, doucement pour voir si ça lui fait peur ou si elle veut pas. Camila ferme les yeux pour anticipier le baiser,elle semble le vouloir aussi. Nos lèvres se rencontrent tendrement et mon ventre se retourne à cette sensation. Comme un feu d'artifice qui vient d'exploser dans mon corps, l'adrénaline qui parcourt et s'infiltre dans mon sang. Ma main descend à son cou et presse un peu plus nos bouches ensemble. Je finis par me décoller, le coeur battant à un rythme éffréné et mes yeux toujours fermés.

"Je t'aime aussi Camz" Je murmure et replace une de ses boucles brune derrière son oreille avant de me redresser puis de me relever." Je ne t'oublierai jamais"

Ma voix se brise un peu plus, les larmes me montent aux yeux alors queje me recule vers la porte avant de sortir de la chambre pour la dernière fois. Les larmes dévalent mes joues maintenant alors que je pars à l'accueil rendre mes affaires. Ally baisse la tête en me voyant arriver, je peux la voir dégluir difficilement. Je retire ma blouse ainsi que mon badge et le lui donne avec un faible sourire.

"Tuas intérêt à prendre soin de toi" Elle dit fermement mais la voix rocailleuse et tremblante.

"Toi aussi, et prend soin d'elle pour moi" Aussitôt ses petits brass'enroulent autour de moi et je lui rend l'étreinte, la serrant aussi fort que possible. Je me détache et lui fait un clin d'oeil enlâchant sa main. L'air frais dès que je passe les portes me fait soupirer et je ne me retourne pas une seule fois pour regarder derrière moi.

 L'air frais dès que je passe les portes me fait soupirer et je ne me retourne pas une seule fois pour regarder derrière moi

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*S'éloigne doucement et silencieusement de la foule.*

*passe la porte*

*pique un sprint.*

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