Chapitre 4

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Greg.

- Salopard !!

Je n'ai pas le temps de chercher Amanda que ses cris me mène à elle sans problème. Elle est repliée sur elle même, assise, ses cheveux s'échappe de son chignon. Je la rejoins et m'accroupis face à elle. Amy relève la tête, je ne sais pas ce qui se passe mais elle a une très mauvaise mine, ses cernes sont creusés à cause de ses larmes qui coulent constamment malgré ça elle reste magnifique à mes yeux. Elle renifle comme une enfant et je ne peux m'empêcher de trouver ça mignon.

- Qu'est ce qui ce passe princesse ?

Elle fronce les sourcils et détache son tablier avant de le retirer et de le poser à ses côté.

- Pourquoi tu es aussi gentil avec moi ? J'ai été horrible avec toi et tu...

Je ne veux pas qu'elle en dise plus, je n'ai pas besoin de ressasser le passé alors j'écrase mes lèvres sur les siennes tremblantes. Je m'attends à ce qu'elle me repousse, qu'elle me gifle ou autre pour exprimer sa désapprobation mais au lieu de ça, elle entoure ma nuque de ses fins petits bras. Sa bouche s'entrouvre et je profite de ce petit passage, elle m'a manqué bien plus que ce que j'imaginais.

10, 11, 12, 13... Bipp

Mon téléphone annonce un nouveau message, c'est incroyable à chaque fois que je reprends le sport de quelconque manière il y a toujours une bonne raison pour me distraire. Je me redresse et essuie ma sueur avec mon tee-shirt qui traînait par là, je tends la main et capture mon téléphone entre mes grands doigts. J'ouvre le message d'inconnu bien évidemment sinon ce ne serait pas drôle.

Une petite surprise pour le fidèle.

Je fronce les sourcils, j'avoue ne pas tout comprendre. Une pièce jointe est liée au message alors je décide de l'ouvrir, si j'avais su, si j'avais su que je verrais une photo ou l'on distingue la langue de ce sal type au fond de la gorge d'Amanda je me serais abstenus. Ma sueur coule sur le téléphone, enfin je tente de me convaincre que ce n'est que de la sueur mais je finis par voir la réalité en face: ce sont mes larmes. Je ne pensais pas qu'elle me ferait ça, je ne la pensais pas capable de me faire autant de mal mais j'aime cette fille putain. Ce n'est pas possible, je ne suis pas éveillé, c'est un cauchemars. Je passe ma main nerveusement dans mes cheveux et tente de me contenir mais rien à faire, je me lève et projette ma lampe de chevet contre le mur. De toute façon je ne l'aimais pas, elle était moche et n'allait pas avec la deco. Quand je pense que ce mec à le goût de ses lèvres sur les siennes, ses mains sur elle, j'ai envie de perdre la tête, de ne plus y penser.

- Putain.

Si au moins je pouvais appeler cet inconnu, il a des comptes à me rendre. On n'envoie pas une bombe comme ça sans raison, il n'y pas de fumé sans feu. Non c'est elle que je veux appeler, entendre sa voix qui me dirait que ce n'est pas ce que je crois que c'est plus compliqué, qu'elle m'aime et que ... Je suis complètement fou, j'ai besoins de reprendre mes esprits avant de faire quoi que ce soit et de chasser cette foutue image de ma tête qui danse sans scrupule devant mes yeux même quand ils sont clos.

Ses yeux rivés dans les miens, elle me fait un demi sourire. Soudain je me sens tiré en arrière et me prend un poing dans la figure avant même que je ne puisse comprendre ce qui se passe.

- Tu la laisse.

Je reconnais cette voix, c'est celle de l'autre abrutis qui la fait toujours pleurer, je ne vais pas me laisser faire.
Je le pousse et lui envoie moi aussi mon poing dans la face.

Pourquoi serait il le seul à s'amuser ?

Son regard est plein de rage, chacun son tour. En le voyant là, je revois la photo et une colère noire envahie mon corps.

- Dégage, elle ne veut pas te voir.

Son regard se pose un instant sur Amanda, derrière moi, je ne le laisserais pas faire un pas en sa direction.
Ses poings se desserrent alors que les miens ne font que l'inverse.

- Pauvre chien. Dit il en tournant les talons.

Reviens moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant