Reviens moi

Chapitre 6

Amanda.

- Je voulais m'excuser.

S'excuser ? Zack s'excuse c'est assez incroyable.
J'arque un sourcil, je ne compte pas caché ma réserve en vers ses excuses ni ma surprise d'ailleurs parce que c'est Zack tout de même et rien que ça c'est une raison suffisante pour ne pas lui faire confiance.

- Je suis sincère, je ne voulais pas te blesser mais t'ouvrir les yeux sur James. Je ne m'y suis pas pris de la meilleure des façons par contre.

Même si je reste septique ça pourrais tenir la route, il est très maladroit et direct comme garçon mais une question perdure.

- Pourquoi ? Pourquoi voulais tu faire ça ? Je ne vois pas ce que ça peut te faire que James joue ou non avec moi.

Il reste un moment sans rien dire, alors il analyse ma question où il prépare un mensonge gros comme le monde ? A moins que ce ne soit les deux, ce qui est fort probable aussi.

Je n'ai jamais vraiment apprécié Zack, la première fois que je l'ai vu il bavait devant le décolleté que m'avait mis Caro. A part ses cheveux cuivrés rien ne m'attire chez lui, je le trouve plutôt mesquin à vrais dire.

- Et bien tu es différente des autres filles que James a pu conquérir, elles étaient toutes potiches mais toi tu es vraiment euh.. Interessante, tu as une vrais personnalité.

Et bien je ne peux rien répondre à cela, si c'est bien la vérité, si c'est ça qui l'a motivé à produire cette scène et bien c'est presque tout à son honneur.

- Et bien merci.

Ses yeux sont de la couleur de l'océan lors d'une tempête, ni totalement bleu, ni totalement gris, j'aime beaucoup cette nuance.

- Il faut que j'y aille, j'ai une soirée de prévu. Tu veux venir peut être ?

Il blague ?

Vu ça tête non, ce n'est pas mon truc les soirées vraiment pas mais je n'en peux plus du petit train de vie dans le quel je suis en train de m'attacher tel une personne âgée. Sa soirée serais peut être un bon moyen de lâcher un peut prise et de me défouler.
Alors que je suis en plein débat intérieur, il intervient.

- Il n'y aura pas beaucoup de monde.

Je capitule. Il faut que je me lâche un peut ! Je n'ai que 19 ans merde !

- Même si je ne suis pas habillé de manière très adapté, c'est d'accord.

Il secoue doucement la tête.

- On s'en fou de tes fringues, si tu viens c'est pour t'éclater.

James.

J'ai l'impression d'être un point mort que personne ne peut rattraper, elle m'a tourné le dos alors il n'y a plus personne qui pourra être la maintenant. J'aimerais pouvoir lui dire que je ne peux rien y faire que je nous protège, que je la protège mais ça ne servirait à rien, à présent elle me déteste, j'en suis convaincu.

La musique est encore monté d'un cran, et je crois que ma tête va explosé. Bill me donne le verre que je lui ai demander il y a minimum une demis heure, mais comme on dit mieux vaut tard que jamais, avant de s'installer en face de moi.

- C'est étonnant que tu ne sois pas déjà partis à la chasse frérot, tu te ramollie.

- Ta gueule.

Ces derniers temps mon vocabulaire se limite généralement à ta gueule ou la ferme, j'alterne un peu.

Il hausse les épaules et me lâche, mieux vaut pour lui, je n'ai pas la force de me contenir ce soir et le whisky risque de vite me monter à la tête.
Je voudrais être au paradis c'est à dire dans ma chambre et les lèvres de Amanda au tour de moi.

Putain !

Mais je ne peux pas, pas tant que je ne sais pas qui est cette personne qui me fait chanter... Ce n'est peut être que du bleuf, de la poudre aux yeux pour nous casser simplement les couilles, et si c'était ce Greg, il ferait tout pour que je ne m'approche pas d'Amanda mais il n'aurait pas les couilles d'avoir pris le photo.

Couilles molles.

Je sens Bill qui me donne des coups de coudes dans les côtes.

- Putain mais tu vas t'arrêter !

- C'est qui la meuf que Zack a ramené ?

La meuf que Zack a ramené ?
Il ne ramène jamais de fille avec lui parce qu'il veut pouvoir être libre à tout moment de la soirée, enfin c'est ce qu'il dit.

Je décide tout de même de jeter un coup d'œil, on ne sait jamais c'est peut être la fille qui va le changer.

Je n'y crois pas une seconde mais bon, on dit bien que tout est possible.

J'aperçois ces cheveux bruns qui me paraissent tellement familier, et ce regard qui me hante chaque seconde.

- Putain de merde c'est pas vrais.

Je me lève d'un bon et ma tête me le fait regretter mais je passe au dessus comme je peux pour marcher le plus droit possible jusqu'à elle.

Je crois qu'elle m'a remarqué mais elle m'ignore pour me faire comprendre que ma présence lui est égale.
J'attrape son poignet une fois devant elle pour ne pas la laisser s'échapper.
Elle me regarde comme si mon geste était impensable et totalement déplacé, avec des yeux énormes qui me foudroient.

Rien a foutre.

- Qu'est ce que tu fou la ?