L'enfant du pêché (Terminée)

Chapitre 32

Entre les biberons, les changes et les petits câlins, Francisca a très peu dormi.

Pas besoin de réveil pense t'elle, Micael s'en charge comme tout nouveau né.

Elle se lève type une automate et lui prépare son biberon, un petit café entre deux et le tour et joué.

Une fois langer, le ventre plein et des petits câlins, Francisca par dans la salle de bain, se prépare et prend ces derniers effets personnels.

Elle reprend un café et attend ces enfants et Rui. Elle regarde autour d'elle, et on sonne à la porte.

Maman crie les enfants, embrassade et papotage à ne plus en finir, Rui lui reste silencieux et lui demande si tout va bien.

Rui a fait appel à un ami qui sera de retour dans une petite heure avec les valises et Isora. Ils prendront tous le train ensemble.

Francisca se sent un peu gêné, mais Isora ne peut pas rester et doit rentré chez elle, donc c'est normal.

Francisca propose un café à Rui en attendant, il préfère dans un premier temps mettre à l'entrée les affaires à emporter. Une fois fini il s'assoit et regarde fixement Francisca. À quoi pense t'il ? Nul peut le dire !!! Il reste dans ses propres pensées.

Francisca part dans sa chambre prendre les derniers papiers son sac a main et dépose une enveloppe sur le lit.

L'heure arrive et tout ce petit monde est enfin prêt, l'ami de Rui est arrivé et Isora attend dans la voiture. Ils devront se serrer un peu, mais la gare n'est pas loin.

Le départ,
Francisca referme la porte avec Micael dans ses bras, ne pas pleurer, ne laisser rien paraître tel sera sa philosophie à venir.

Tant bien que mal toute la petite famille se retrouve à la gare en attente du train, chacun porte une valise petite ou grande, et le train arrive.

Francisca se retourne une dernière fois devant le quai de cette gare, espère t'elle voir quelqu'un en particulier ? Non, elle fixe l'horizon et désire garder ancré en elle cette ville, cette amour magnifique qu'elle laisse pour toujours derrière elle.

Le train roule, roule et fait un bruit d'enfer, les enfants s'en mêle aussi et le brouhaha est tel que pour pouvoir se parler il faudrait presque hurler.

Et les Voila arrivaient à bon port, tout le monde descend, Rui interpelle deux taxi, un pour Isora, un pour eux. Les enfants embrassent leur grand mère et chacun prend un taxi.

15 minutes à peine pour arriver devant un immeuble de 4 étages beige en parfait état ceci étant, l'immeuble étant construit dans les années 70.

Rui la regarde et demande aux enfants de rester près des bagages ils revient de suite les chercher. Ils montent les escaliers et s'arrête au 2ème étage, tourne la clé et regarde Francisca, avant de pénétré dans l'appartement Rui lui dit : Francisca bienvenue chez toi, chez nous et ça sera notre futur maison du bonheur je t'en fais la promesse. Elle rentre, les murs sont clairs et effectivement l'appartement à l'air grand, une première chambre, une deuxième, elle ne compte plus, un beau salon, une belle salle à manger et une énorme cuisine aménagé comme Rui le lui avait dit. Elle ne sourit pas, elle se sent malgré tout triste, mais sa vie est la dorénavant et elle doit s'y faire.
Elle dépose Micael dans un petit couffin et commence à parcourir les chambres avant que Rui ne réapparaisse avec les enfants. L'appartement est énorme pense t'elle, il y a un balcon et une petite pièce dont elle ne sait pas à quoi elle pourrait servir.
Cagibi ou autre pourquoi pas ? Non, pense t'elle ça me servira de refuge et de lieu de travail.

Ils déposent tout leurs bric à brac et Rui propose d'aller manger et faire les courses, avant que les enfants ne s'excite plus de voir ce grand appartement.

Il claque la porte, verrouille avec les clés et prennent le chemin du Resto.

À suivre....