Chapitre 28 : Confessions

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Un résumé de la folie qui a précédé : ( à lire d'une voix mélodramatique,comme dans les télénovelas mexicaines, si ?)

Aryanna a été choisie par le destin. Un peu dramatique tout ça.

En tout cas, tout semble indiquer qu'elle doit accomplir une tâche unique, retrouver Gabe, roi des démons et de la destruction qui ne perdrait pas un instant à assujettir la race humaine et démolir les rebelles fantastiques.

Gabe a été libéré par quelqu'un. Un traitre qui appartient à l'un des membres du conseil, Aryanna soupçonne Erik, son père naturel, mais n'est pas tout à fait sûre de cela, même si tout pointe vers lui, elle est persuadée que quelque chose cloche dans l'histoire, et avant d'avoir pu déterminer la pièce manquante du puzzle elle se retrouve dans un lit d'hôpital, ses amis furieux contre elle, et Hunter qui l'est tout autant où bien plus.

Bien qu'Arya ignore sciemment le problème du traitre, elle sait qu'elle doit le retrouver et qu'elle est la seule à pouvoir le démasquer, quitte à y perdre la peau, où perdre Hunter.

Avec Inraiha à ses côtés et la déesse de la mort coincée en son âme, Aryanna est bien déterminée à reprendre sa vie entre ses mains, à répondre aux questions qui la taraudent :

Qui est le traitre au conseil ? Quel est son destin ? Arrivera-t-elle à prévenir l'arrivée de Gabe Chaos à temps ? Que perdra-t-elle en chemin et que doit-elle sacrifier pour sauver...l'humanité ?

********

Je crois bien avoir mal jugé la situation. Hunter n'était pas en colère après moi. Il était furieux, et pas simplement le 'Je-ne-te-parle-plus' furieux, mais plutôt le 'Je-ne-te regardes-plus-et-ne-supporte-plus-d'être-dans le même espace que toi', furieux.

Le silence dans la voiture est étouffant. Eva et Blaze nous suivent de prés depuis bientôt quatre heures. Mon corps va mieux, je n'ai plus l'indescriptible envie de me réfugier sous un tas de rocher et de mourir seule dans l'agonie. Les calmants que je prends toutes les deux heures font effet. Nous sommes sur la route qui mène à la maison. Oui, littéralement, ma maison. Celle où j'habitais avant que ces foutus pouvoirs ne pointent leurs nez et gâchent mon existence. Si je n'avais pas cette fichues électricité dans le corps, je serais encore dans le lycée de la réserve, je me serais probablement amusée à ne rien faire et à me plaindre des professeurs. Je me serais peut-être fait un où deux amis, grand maximum. Et j'aurais vécu une petite vie misérable où je croirais que le monde tourne autour de moi et que le fait d'avoir un bouton sur le visage allait gâcher le reste de mon existence.

A y repenser, je ne crois pas qu'une vie normale aurait été une bonne idée non-plus.

- Nous y sommes presque ? Je demande à hunter d'une petite voix. Mon dieu, ce que c'est pénible de devoir lui parler comme s'il m'était complètement étranger.

- Oui. Répondit mon âme sœur d'une voix glaciale.

Super, je sentais que le trajet allait être long. J'allumais la radio et écoutait les informations un petit moment avant que la voix de Pink ne s'élève dans l'habitacle et chante le besoin d'essayer. Je l'écoutais d'une oreille distraite, je regardais rapidement Hunter qui réussissait à m'ignorer parfaitement. Je soupirais et laissait mes paupières se fermer.

Une heure plus tard, nous étions arrivés.

Evan est le premier à me prendre dans ses bras et je le laisse ces émotions m'envahir comme une énorme vague. Mon beau père était un loup-garou et il n'hésitait jamais à montrer ce qu'il ressentait. J'aimais ça en eux, cette façon incroyable qu'ils ont à montrer leurs sentiments, comme si cela ne les dérangeaient pas le moins du monde. Le souvenir d'Evan prenant ma mère dans ses bras, dansant au rythme des musiques de la fête des pairs me revint à l'esprit et je souris.

Sigma [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant