Mathilde et Enzo

Chapitre 5

PDV d'Enzo :

Ça fait une semaine que je tente de réinviter Mathilde. Apparemment, elle ne sort pas avec Valois et ça me rassure. Cela prouve que j'ai encore mes chances de la reconquérir si elle le veut, bien sûr.

C'est la fin du briefing et il commence à se faire tard. On en termine là pour ce soir pour l'enquête. J'avais la seule et unique envie de suggérer une autre invitation à Mathilde; vu que le moment est plutôt bien choisi pour. Je la rattrape devant sa voiture...

Enzo : Mathilde, tu fais quoi ce soir ?

Mathilde : Pourquoi... pour m'inviter à dîner ?

Enzo : Par exemple... dis-je en souriant.

Mathilde : Pour rester entre collègues ? Je le sais très bien, Enzo... Ça marche pas comme ça !

Enzo : Oui, mais il faut bien que l'un d'entre nous commence quelque part !

Mathilde : Pas comme ça !

Elle se retourne et enclenche le moteur de sa voiture, me laissant seul sur le parking de la SR, brisé. Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je veux tout vivre avec elle... Tout est contrasté entre timidité, tristesse voire aussi jalousie en moi. Si j'avais répondu à ce qu'elle m'a dit l'autre jour, on serait déjà ensemble et elle ne se serait pas tant rapprochée de Valois... Je ne dois pas me laisser abattre, peut être qu'elle me pardonnera ! Quoi qu'il en soit, une bonne nuit de sommeil m'aidera à peut être trouver une solution.

Eclipse de la fin de l'enquête.

L'heure était venue pour moi de tenter une dernière tentative. J'y avais longuement réfléchi et j'étais déterminé à l'idée de réussir ! Je l'attends et lui envoie un texto pour lui dire que j'étais d'accord pour tout vivre avec elle. Quand je la vois arriver, elle sourit à mon texto et je klaxonne pour lui manifester de ma présence. Elle s'était retournée et chacun de nous s'approchait l'un de l'autre en se souriant. Une fois à quelques centimètres d'elle, je prends son visage entre mes mains et l'embrasse langoureusement; elle fermait les yeux de plaisir. Juste après ce baiser, je la serre plus fort dans mes bras. Je ne voulais plus parler, simplement profiter de la joie que j'avais face au fait qu'elle ait accepté de me laisser tout vivre avec elle.