Chapitre 5

3 0 0
                                    

Tawako me lance un regard noir. Mais mon corps ne veux pas bouger, pétrifié. Il se relève, ses yeux toujours plongés dans les miens. Je commence à tremblé quand il s'approche, les point toujours aussi serré.
Je pense alors a toutes les règles qu'il nous avait imposé avec Horoka...
Toute ma rage refais soudain surface et je me jette sur lui comme un animal sauvage. Sans arme cela s'avère être complètement inconscient. Mais il n'en a pas non plus.
Je m'accroche à lui le plus fort que je puisse et lui se débat. Hyzack a l'air de réagir (enfin) en prenant l'arc à ses pieds et une flèche qu'il prépare à tirer. Il a toute les chance pour me toucher moi au lieu de lui. Mais il tire et a visé pile sur le bas de sa colonne vertébrale. Tawako tombe alors sans pouvoir bouger ses jambes. Je prend alors le plus gros morceau de bois que je trouve et l'abat sur sa tête. Cette fois il ne bouge plus du tout.
Je reste pétrifié devant le cadavre, ayant à présent un mort sur la conscience. Et Hyzack aussi d'ailleurs.
Après avoir retrouver mes esprits, je détache mon regard du corps et marche en direction du bonki de Tawako. Le pauvre est très charger. Toute sortes d'animaux morts s'entassent sur son dos. Ça pourra nous faire une bonne dizaines de repas. Et bien sûr de l'argent à foison! Inutile dans la forêt. Mais si un jour je reviens à la maison...
Je me met au travail et je retire les cadavres qui ne peuvent pas nous faire un repas et je garde les plus gros. Quant à l'argent, je creuse un trou au pied d'un arbre et je l'enterre. Il reste encore assez de place pour Hyzack et moi sur le bonki.
Je vais chercher mon ami que je force à marcher puis on s'installe. J'ai déjà vu des gardes diriger se genre de bêtes je pense pouvoir me débrouiller.
Il y avait les rennes prêtent a l'emploie. Je les prend et je tire dessus légèrement. Mais soudain le bonki se met à galoper à toute vitesse, slalomant à travers les arbres. Étant devant Hyzack, c'est moi qui me prend toute les branches dans le visage. Et lui s'accroche à moi!
J'arrive enfin à reprendre les rennes et tire de toute mes forces dessus. Et le bonki ralenti et s'arrête.
Hyzack se détache de moi lentement comme un gamin qu'on aurait effrayé et commence a me hurler dessus ! Je le laisse faire pendant que j'annalyse les dégâts causés par les branches sur mon visage. Ce n'est que superficiel mais j'essuis tout de même une goutte de sang.
L'autre est toujours en train de crié derrière moi alors je me retourne et il arrête de suite, pour se mettre a éclater rire ! Je le hais je sais que j'ai une tête de zombie a la peau décomposé !
Bref je ne relève pas son comportement et évite a présent de tirer sur les rennes... J'essaye de le faire avancé sans succès avant qu'une petite tape du pied droit le fasse marcher. Puis, c'est évident, je tire légèrement les rennes a droite pour qu'il se dirige vers la droite et inversement pour la gauche.
C'est ainsi que nous continuons notre chemin, ou du moins, que nous essayons de nous éloigné de l'enceinte.
Les heures passent et nos ventre commencent a se faire sérieusement entendre. On décide alors de s'arrêter dans un petit coin a côté d'un grand arbre qui nous serait acceptable pour la nuit.
On réuni quelques branches sèches qu'on enflamme avec une alumette. Alors que la nuit tombe la température baisse et nous somme bien a côté du feu.
Nous embrochons une cuisse de chisana qui nous faisons rôtir. Puis Hyzack entame la conversation :
- Et s'ils nous retrouvent...
- Ils ne nous retrouverons pas ne t'inquiète pas.
- Oui mais...
- Écoute de ces deux tyrans il n'y avais que Tawako qui sortais dehors, ils ne se douteront de rien avant au moins trois jours! On a le temps de partir assez loin!
- Oui tu as raison... Tu es la meilleures amie du monde Akho.
- Tu es le meilleur aussi Hyzack.
La viande est alors prête a être déguster. Le bonki se nourri des feuilles d'un arbres voisin. Nous grimpons sur le notre, les branches sont assez épaisses pour qu'il n'y est plus qu'à dormir. Nous avons laisser le feu en bas pour éloigné les bêtes. Nous nous serrons l'un contre l'autre pour le froid. Puis je ferme les yeux...
Mais soudain un cri de bonki retenti et je me lève en sursaut. Le feu est toujours la et éclaire la scène. Rien. Le bonki remue mais est attaché. Je descend et tente de le calmer un peu, lorsque j'entends quelque chose... Avec le souffle bruyant de notre animal je n'arrive pas a distingué et reconnaitre se fond sonore étrange... Puis a force d'effort je calme le bonki. Ce bruit ressemble à des grognements... Mais lointain. Et il n'y a qu'une seule créature capable de se faire entendre de si loin, les Kyojins... Il y a un kyojins quelque part... Il ne faudrait en aucun cas croiser son chemin... Ou nous étions mort c'est certain...

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 18, 2016 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

SumawaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant