Sans surprise, Marilyn chercha à me fuir les jours qui suivirent alors que de mon côté je ne pouvais cesser de penser à elle. J'avais été tellement stupidede rompre notre pacte de confiance ainsi. « Mais au moins tu connais ses sentiments à ton égard » me souffla m aconscience, ce à quoi je voulu répondre que cela ne me servait à rien puisque je l'avais perdue.

Bien entendu, cet événement avait provoqué une tension assez importante sur notre bande d'amis. L'absence de Mari créait un vide qui faisait souffrir tout le monde, moi le premier. Pourtant c'était aussi à moi qu'on le faisait payer: Lara et Marisa refusaient de m'adresser la parole et si Aaron etVincent me parlaient toujours, je sentais bien qu'ils m'en voulaient à mort.

La colère qu'ils me portaient n'était rien par rapport à celle que je gardai en moi. Je ne comprenais toujours pas ce qui m'avais pris. La jalousie de savoir que Marilyn en aimait un autre que moi ? Si je l'aimais vraiment je ne l'aurai jamais fais souffrir à ce point. Pourtant j'étais sur et certain de l'aimer d'un amour sincère, mais malheureusement pas d'un amour pur.

Je passai chaque minute de ma vie à chercher comment me faire pardonner, que ce soit en cours ou bien à mon entrainement de basket. Marilyn ne quittait pas mes pensées alors que je regrettais chaque jour un peu plus. Nos sentiments étaient réciproques et pourtant nous n'avions jamais été aussi éloignés.

J'avais essayé de m'excuser un bon nombre de fois en lui envoyant des SMS et de smessages par messagerie instantanée mais je n'avais pas obtenu de réponse. Au lycée, elle faisait comme si je n'existai pas, tournant la tête lorsque nous nous croisions dans les couloirs. Je ne pouvais pas non plus demander de l'aide à l'un de mes amis puisqu'aucun d'entre eux n'étaient dans « mon camp ». Ils continuaient néanmoins à me parler mais je me doutais que c'était suite à une demande de la brune qui faisait battre mon cœur, pour parler comme les héros niais de comédie romantique.

Un matin pendant la pause,je l'attrapai par le coude pour essayer de lui parler, de m'excuser. Pourtant, je ne pus prononcer une phrase complète que ses yeux s'étaient remplis de larmes. Larmes que ma seule vision lui provoquait.

Je fis rapidement demi-tour, ne voulant pas la faire autant souffrir. Ce devait être trop rapide pour elle. Et je savais mieux que quiconque à quel point Marilyn était émotive.


À suivre...

Hey guys ! Voilà la quatrième partie de mon histoire ! Plus que deux et elle est malheureusement finie... Pour la petite histoire, ce que vous venez deux lire devait être à la base deux parties mais je me suis dis qu'il serait plus agréable pour vous de tout lire d'un coup car il ne se passe pas grand chose. Bref... J'attends vos avis et je vous dis à demain pour la suite !

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