It's a lifestyle - la 2ème saison

Inquiètudes

Un de mes chapitres préférés, j'ai adoré l'écrire. Je ne sais pas pourquoi en faite. J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi. :)

+Image par: Hockeylove13
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Mois de décembre, la ville de Québec était recouverte d'une belle neige blanche qui avait tombée toute la nuit. C'était la dernière journée au Cégep, avant la fin de session. Il était temps, selon Mick, qui l'avait trouvé particulièrement longue. Son horaire de cours se trouvait être plus légère que la plus part des étudiants, dû au hockey, mais il avait eu l'impression de s'écrouler sous les travaux. Sur l'heure du midi, Mick retrouva Aurélie dans le café étudiant. Elle avait le nez dans un livres et elle semblait réviser.

- Alors ça se passe comment les exams? Demanda-il en entrer de jeu.

- Mal! Je capote! Tout le monde est heureux aujourd'hui. Moi je panique. J'ai exam de bio à 13h et ma disserte de littérature à finir à 15h.

-  Bio, c'est pas dans ce cour que tu as une note de fou?

- Alors?

- Tu panique pour rien. Ça iras! Je connais personne qui a étudié plus que toi.

- Tu as raison. Je m'en fait trop. Changement de sujet: tu pars à baie-Comeau quand?

- Dans une semaine après la game. Répondit Mick qui ne fit pas de cas sur le changement drastique de sujet.

- Déjà une semaine. Merde. Ça passe vite. Tu crois toujours être ici après la période des échanges?

- Je contrôle rien. Tu le sais bien.

- Ouais. J'sais. Bon bah, je vais être là pour le dernier match. J'ai pas de game ce soir là.

Le 21 décembre, les Remparts de Québec jouaient leur dernier match à domicile, avant la pause des fêtes, face aux Foreurs de Val-d'or. Aurélie était dans les estrades comme elle l'avait dit à Mickaël. Le match était fortement disputé par les deux équipes qui voulaient partir en vacance sur une bonne note. Les mises en échec étaient nombreuse et brutales. Sur un avantage numérique des Remparts, un défenseur de l'équipe visiteuse envoya la rondelle dans le fond de la zone des locaux. Mickaël fonça a toute vitesse, désireux de récupérer le puck et ainsi profiter des derniers moments de l'attaque à cinq. Il eu seulement le temps d'entendre son gardien crier: « Watch Out!» que sa tête percuta la baie vitrée. Aurélie avait assisté à la scène dans les estrades, pendant un court instant le silence s'installa dans l'arena qui affichait pourtant une salle comble. Mickaël s'effondra sur la surface glacée et ne bougea plus. Un arbitre siffla l'arrêt de jeu rapidement en prenant conscience que la situation était grave. Par réflexe, Aurélie avait regroupé ses mains ensemble et les place ou sa bouche comme pour étouffer un cri qui n'aurait sans doute jamais sortit sous l'effet de l'émotion. Sur la glace, les coéquipiers de Mickaël se précipitèrent vers le joueur fautif, qui avait donner ce plaquage dangereux. Les juges de ligne réussirent à éviter les débordements des joueurs. Le médecin de l'équipe, le thérapeute sportif des Foreurs, ainsi que les ambulanciers, avec une civière, embarquèrent à toute vitesse sur la glace à la demande du thérapeute des rouges. Les joueurs, des deux équipes, étaient tous à leur banc et silencieusement ils suivaient la scène. Un homme d'une quarantaine d'année, qui portait un chandail des Remparts tira sur la manche d'Aurélie qui avait toujours le regard fixé sur Mickaël en espérant apercevoir un tout petit mouvement de sa part. Elle posa les yeux sur l'homme en se demandant se qu'il voulait.

- Pardon. Je crois qu'il souhaite vous dire quelque chose. Dit l'homme en pointant la glace.

Aurélie détourna le regard et elle vit Joey qui lui faisait signe de descendre et d'aller vers le vestiaire. Elle fit signe de la tête pour lui informer qu'elle avait bien comprit et se mît en route tout en jetant un dernier coup d'œil à Mick. Arriver à proximités du vestiaire, un agent de sécurité l'arrêta.

- C'est ok laissez là. Demanda Joey.

Elle arriva juste au moment où ils sortirent Mick de la glace sur la civière. Ce dernier était toujours inconscient. Elle demanda dans quelle hôpital ils se rendaient, aux ambulanciers. Ils avaient hésité une seconde avant de lui donner l'info, mais un des deux le fit avant de fermer sa porte et de mettre en marche les sirènes. Pendant ce temps les joueurs des deux équipes étaient retournés dans leur vestiaire respectif. Les deux directeur-gérants parlèrent sur le fait de reporter le match en compagnie des coachs.

- Il reste une période et 3 minutes à jouer. C'est notre dernier match contre, de toute la saison. Annonça le DG de Val-d'or.

- On ne peut pas continuer le match dans ces conditions. Quel message envoyons-nous aux fans et aux parents des joueurs?

- On a pas les moyens de payer un autre voyage à Québec pour une période.

- On va déboursée nous! Dit le DG de Québec.

Le commissaire de la ligue, qui assistait au match, se mêla à la conversation et annonça que le match se finirait malgré les conditions. Les joueurs des Remparts furent surpris, par cette nouvelle, mais chacun d'eux avaient la même raison de gagner ce match maintenant.

***

La famille Côté savait installer pour le match devant la télévision. En faite, il avait branché le portable sur la Tv. Ils n'avaient pas fait le voyage pour ce dernier match avant les vacances dû à la mauvaise température sur la cote-nord. En effet, un tempête de neige se vivait dehors depuis ce matin. Cela avait même retarder le retour de Mick pour le lendemain. Voilà maintenant que ce retour devrait encore attendre. Les membres de la famille était resté impuissant devant ce spectacle terrible, dans leur salon. Un fois que la civière fut sortit de la glace, la mère de Mick se leva et annoncèrent qu'ils quittèrent pour Québec. Son père la retenu.

- Tu sais que nous ne pouvons pas nous risquer sur la route.

- Mon garçon est à l'hôpital, blessé, et je ne suis pas là. Je ne sais pas comment il va!

Aussitôt ses mots prononcer, le téléphone sonna. C'est Jessye qui décrocha et elle le mît sur le haut-parleur.

- Famille Côté, Allô?

- Oui. Je suis le DG des Remparts. L'équipe de votre garçon.

- Oui! Vous nous appeler pour les nouvelles du médecins? Demanda sa mère.

- Vous avez donc vu le match. Oui, il est resté inconscient la majorité du temps, mais on m'a dit qu'il a eu quelques seconde d'éveil dans l'ambulance. Le médecin de l'équipe et le propriétaire sont près de lui en ce moment. Nous savons l'état des route à baie-Comeau est mauvaise en ce moment. C'est pour cela que je vous offre un vol BC-Québec demain matin première heure.

- On prend! Cria ma mère si vous avez des nouvelles appeler nous Svp!

- Oui madame. Nous prendrons soin de Mickaël. Assura le DG.

Jessye était inquiète pour son frère. Les larmes lui montèrent aux yeux. Cela lui rappelait un très mauvais souvenir. Elle reçu des messages de la part de ces amis et de ceux de son frère lui demandant des nouvelles. La vérité c'est qu'elle en n'avait pas plus que les autres.