Chapitre Un

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P.D.V. de Maryann-Elyzabeth

"Le char est devant." Notre 'butler', Nathaniel, indiqua poliement. 

"Merci, vous pouvez vous y rendre." L'accordai-je. "Marie m'y accompagnera dans quelques minutes." 

"Très bien, Mademoiselle." Avec un hochement de tête, il ferma la porte délicatement derrière lui. 

Marie entra ensuite dans la salle, m'aidant à attacher mon corset. Elle donnait des coups secs, le matériel serré autour de mes côtes. Je détrstais être la fille parfaite dont tout le monde espérait cotoyé, je coulais simplement vivre une vie simple et normale, sans succès. 

"Vous savez, Mlle Wilton, il serait peut-être temps de réfléchir à votre futur." Marie souria alors qu'elle termina d'attacher mon corset. "Votre père à de hautes attentes."

"Je le sais, Marie." Soupirai-je, lui souriant doucement. "Je ne veux qu'être une jeune fille, à la vie simple qui n'a aucune obligation comme celle-ci. J'en suis consciente de ce que Père attend de moi, mais je n'en crois être capable à un si jeune âge." 

"Malgré le fait que le temps ne s'achète pas, le bonheur se trouve." Elle déposa sa paume sur ma joue, carressant légèrement. 

Elle me guida ensuite à l'extérieur, ou le char se trouvait. Tout les deux, nous sommes embarqués dans le char où je m'assieds aux côtés de mon père. Il ne fit aucun mouvement, son regard rivé sur la fenêtre, les champs défilant devant nous. 

Londres était une si belle ville, je ne comprenais aucunement pourquoi Père voulait tant disparaître de ma ville natale. Tout était si magnifique et moderne, je doutais de sa compréhension envers mes sentiments de partir. 

Je me demande ce que Mère en penserait. Celle-ci a dû nous quitter il y a plusieurs années, mais la cause en reste inconnue. Je déteste le fait que personne ne m'écoute, à part Marie. Seule elle comprend les sentiments que je ressens, même si elle n'en vit aucuns du même. 

"Le trajet sera d'environ une heure et quarante minutes, Sir Wilton." Notre chauffeur, William, déclara alors que les chevauz trottinèrent librement. 

"Merci, William." 

Père était un homme strict et sans cœur. La seule chose qui comptait réellement à ses yeux était son opinion à lui seul. Personne n'avait le droit de s'opposer àa ce dont il voulait, car, en effet, il est le Sir Wilton. 

Le trajet était long, et je me sentait coincé dans ce si petit endroit, que je devais en sortir au plus vite! Le char s'arrêta d'un coup sec, alors que Marie sortit la première et tientt la porte ouverte pour que j'y sorte, alors que William ouvrit la porte pour Père. 

"Bienvenue à Ramsgate, Mlle Wilton." Une voix érupta derrière moi, me faisant pivoter. 

"C'est avec plaisir que j'y suis, Maire Styles." Lui souriai-je. 

"Sir William, bienvenue!" S'exclama-t-il de nouveau. 

"C'est avec un grand plaisir de vous revoir, Maire Styles!" Ria Père, lui donnant une légère tape à l'épaule gauche. 

Nathaniel, Marie et William nous suivèrent jusqu'à l'entrée, où un jeune homme charmant d'apparence nous y attendait. Il sourit poliement alors que Père lui serra la main, ainsi que William et Nathaniel. Il embrassa la main de Marie, et fit de même avec la mienne. 

"Harold, voici la jeune fille du Sir Wilton, Maryann-Elyzabeth." Sourit le Maire Styles. 

"C'est un plaisir de vous rencontrer, Mlle." Sourit-il. 

"Tout le plaisir est pour moi, très cher." Lui sourais-je en retour. 

Nous sommes ensuite entrés dans la magnifique demeure du Maire, qui était tout aussi grande que magnifique. Tout était si différent de Londres, mais j'allais tout de même m'ennuyer de notre ancien mode de vie. 

"Le souper sera sevit dans trois quarts d'heure." Sourit poliement un serveur, nous aidant à transporter nos bagages. "Veuillez me suivre Mlle Wilton." 

Je levai délicatement ma robe alors que nous sommes montés à l'étage, où une porte orné d'une poigné en or se présenta devant nous. Le serveur ouvrit la porte délicatement, déposant mes bagages près du grand lit à baldequin. 

"Merci bien." Lui souriais-je. 

"Avec plaisir, Mlle." Souri-t-il avant de sortir de la chambre silencieusement. 

Je décidai de défaire mes valises à l'instant, vu qu'il me restait beaucoup de temps. Je gardai ma robe, dont j'y étais très incomfortable, mais décidai de ne pas en douter. 

J'entendis quelqu'un cogner gentiment, ma voix douce leur indiquant d'entrer, Harold apparut. Sa posture était droite, ses mains derrière son dos, entrelancées. 

"Le repas est servit, Mlle." Me souri-t-il. 

"Merci, Harold." Lui retournai-je un sourire. 

Il hocha la tête, sortant poliment de ma chambre. Ce jeune homme était très interessant, et malgré le fait que je n'en connaissais pas plus qu'autant sur lui, j'étais intriguée. Je descendis l'escalier, tenant la rampe fermement. Je me rendis à table, voyant multiple personnes déjà atablés. 

Un serveur tira la chaise, m'indiquant de m'y asseoir, ce que je fis en le remerciant silencieusement. Le repas se fit quelque peu long, vu que Père et le Maire Wilton parlaient de leurs exploits ainsi que quelques attentes irréalisable qu'ils attendaient d'Harold et moi. 

"Puis-je être excuser?" Demandai-je, souriant poliment. 

"Biensûr-"

"Maryann-Elyzabeth." Père s'exclama strictement. "Reste polie!" 

Je me demande bien ce qu'il peut avoir, jamais n'a-t-il été aussi strict envers moi. J'avais plusieurs droits que certains autres jeunes gens n'avaient pas; mais ceci m'a surprit. Je ne fis qu'hoché légèrement, surprise. 

C'est ainsi que je réalisai; Père avait besoins de quelque chose. Il avait besoin d'argent. 

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DÉSOLÉ POUR LE RETARD! 

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-Audrey :]

1894. (Harry Styles)Where stories live. Discover now