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Derrière une bibliothèque (WickedBeauty)

Sans eux, Storybrooke était si triste. Sans Emma, Régina, Mary-Margaret et tout le reste de la bande, Storybrooke semblait définitivement mort. Jamais, non jamais, les habitants de cette ville ne pourraient avoir une vie tranquille, à la place, il fallait qu'un vortex magique emporte la moitié de la ville on ne sait où. Pour ceux qui restaient, les journées étaient beaucoup trop longues, le manque de leurs proches beaucoup trop fort. C'était la pire crise que la petite ville du Maine ai connue. Sans Henry, elle serait en proie à l'anarchie la plus totale. Contre toutes attentes, le jeune garçon d'a peine 14 ans avait prit les rènes de la cité, la dirigeant d'une main de maître, imitant au mieux sa mère.

En attendant le retour de sa famille, il restait avec Belle, qui n'avait plus personne, son père et son mari s'était fait emportés on ne sait où. Elle passait des journées entières à la bibliothèque, cherchant un moyen de faire revenir tout à la normale. Malheureusement, ses recherches étaient loin d'aboutir à quelque chose. Elle en devenait folle, dormait dans la librairie, ne mangeant presque pas. Un jour qu'elle cherchait, encore et toujours, elle entendit la clochette indiquant que quelqu'un était entré dans le bâtiment. Sans regarder, persuadée que c'était Henry qui lui apportait à manger, elle lui fit un geste de la main.

"-Pose l'assiette sur l'étagère derrière, je suis occupée.
-Belle. C'est moi."

N'arrivant pas à identifier la voix qui l'appelait, la bibliothécaire se retourna et eu un léger sursaut en découvrant Zelena, appuyée contre le battant de la porte, les mains nouées dans son dos, elle semblait encore plus gênée qu'elle. Belle se ressaisit et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille.

"-Oh ! Zelena ! Entre je t'en prit entre ! En quoi puis-je t'aider ?"

Malgré toute sa bonne volonté, Belle ne se sentit pas a l'aise quand la grande rousse s'approcha de la table à laquelle elle était installée et prit une chaise. Bien qu'elle ai beaucoup changé la sorcière restait celle qui avait tenté de la tuer elle et ses amis a de nombreuses reprises. La jeune femme brune avala sa salive et releva la tête vers son invitée pour se rendre compte avec surprise qu'elle semblait encore plus mal a l'aise qu'elle. Son regard ne trouvait pas de point d'accroche, fuyant, elle ne cessait de se tortiller sur son siège et se tordait les mains dans tous les sens. La bibliothécaire se força à prendre une grande respiration et réitéra sa question:

"-Zelena ? Je peux t'aider ?"

La rousse sembla hésiter à répondre mais finit par le faire aidée par le regard encourageant de Belle.

"-Je... Je veux t'aider... Je me sens plus inutile que jamais en ville... Tout le monde me hais ici, si j'arrivais à leur prouver que j'ai changé, si j'arrivais à faire quelque chose de bien ! Peut être qu'on m'accepterais... De plus, ma soeur me manque..."

La brune fut émue plus que de raison devant la jeune femme qui avait maintenant les larmes aux yeux après avoir fait sa confession. Sans trop savoir pourquoi, allant contre sa peur et son instinct lui hurlant de courir le plus loin possible, elle posa doucement une main sur le bras de la rousse qui frémit, peu habituée au contact humain, et la rassura à voix basse.

"-Bien sûr que tu peux m'aider... Et à nous deux, on va trouver comment les ramener..."

Elles échangèrent un grand sourire et se mirent au travail sans plus tarder.

Deux semaines plus tard~

Belle ne regrettait en rien son choix. Zelena s'avérait exceller dans l'art de la recherche. En plus de cela, elle était d'excellente compagnie. Elles passaient leurs journées à rire et à plaisanter, sans pour autant perdre en efficacité. Elles avaient rapidement instauré un système qui fonctionnait plutôt bien sans même avoir besoin de se concerter. C'était un jour comme les autres, Belle était plongée dans un ouvrage, tentant de traduire une langue ancienne qui lui résistait tandis que Zelena s'affairait a ranger des livres sur des étagères en hauteur grâce à sa magie. Henry poussa la porte d'entrée, des sacs de chez Granny plein les bras.