Finalement, je m'agenouillai devant le canapé et je le fixai. La main allait peut-être réapparaître et, si tel n'était pas le cas, ma tête n'allait pas bien !
Mais cette fois, ce furent deux mains qui apparurent et, sans réfléchir, je tendis les miennes ; elles m'attrapèrent, et me tirèrent vers le canapé qui m'engloutit.
Je passai alors dans une espèce de trou noir. Je ne voyais rien, je n'entendais rien excepté le tic-tac incessant de l'horloge et j'eus la sensation de tomber.
A ma grande surprise, la chute prit fin en douceur, amortie par une mousse végétale épaisse et je me retrouvai face à un haut mur de briques rouges.
J'eus à peine le temps de l'observer qu'il se mit à se détruire progressivement, de haut en bas. A un rythme régulier, tout aussi entêtant que celui de l'horloge, chaque brique tombait une à une sur le sol, me dévoilant ce que le mur cachait. Je constatai alors qu'un tunnel étroit et rocheux se trouvait devant moi. Un sentiment étrange me poussa à agir. Sans réfléchir, je fis un pas dans l'entrée du tunnel si mystérieux qui s'étendait froid, obscur et ténébreux. J'eus une dernière pensée pour ma maison dont le souvenir semblait déjà fuir de ma tête. Je touchai la paroi froide et avançai à tâtons dans le chemin tortueux. D'un coup, je me retournai, prise d'une certaine angoisse, comme si je venais de prendre conscience du danger auquel je m'exposais.
Avec terreur, je vis entre moi et l'entrée du tunnel la paroi commencer à s'effondrer, me privant ainsi de faire demi-tour. Je me mis alors à courir, voulant échapper à l'avalanche de pierres qui progressait ; cela m'obligea à m'enfoncer encore plus avant vers un danger inconnu. Mon coeur s'affola ; tout un tas de scénarios plus horribles les uns que les autres défilèrent dans ma tête. Je courais à l'aveugle, dans le noir ; plusieurs fois je percutai des parois de pierres dures et froides. La panique et l'angoisse dominaient la fatigue de ma course effrénée. Derrière moi, le tunnel continuait de s'écrouler, sans relâche ; l'effondrement se rapprochant de moi à chaque instant, dans une course-poursuite terrifiante. Mes jambes devenaient lourdes, mes mains s'écorchaient et ma tête tournait. Le bruit des pierres s'écrasant au sol résonnait. Comme un bruit obsédant qui me glaçait le sang dans tout le corps.
Je vis avec effroi mes jambes ralentir le rythme et mon souffle devenir plus rauque. Avec un effort surhumain, je fis un dernier pas et m'écroulai au sol.
Me recroquevillant sur moi-même, je mis mes mains sur ma tête, m'attendant à tous moments à ce que les pierres me transpercent le corps et me fassent regretter à jamais l'envie d'être entrée dans ce tunnel.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ce chapitre est un peu plus long mais pas beaucoup ,Bonne lecture !!
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L'Horloge
ParanormalHey ! Je ne vous donne pas de détails ou de résumé car cette histoire ne contiendra environ que 6 chapitres ... C'est une histoire que nous avons écrite avec ma classe en Français pour un concours que nous n'avons malheureusement pas gagner et j'ai...