Chapitre 15

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Je sais que c'est pas de sa faute. J'arrive pas à lui en vouloir même s'il m'a vraiment blessée.

Une semaine passe sans qu'on se reparle, et sans autre événement majeur.

Ce soir on a une soirée au camping. Je sais pas pourquoi, j'ai pas vraiment envie d'y aller. Je décide quand même de venir, et puis ça fait plaisir à David.

Notre relation est plutôt bizarre... J'ai l'impression qu'on est moins complice qu'avant et je trouve ça dommage. Mais j'y fait pas trop attention.

On débarque et tout le monde va danser, boire, discuter, draguer. Je m'assoie avec David au bar, on discute de choses et d'autres. Puis je vais parler avec les filles tandis qu'il va danser.

Juliette : Alors ça va ?

Moi : Ouais je suis un peu crevée mais ça va

Enora : Pareil... On a passé déjà deux super semaines.

Moi : Ouais, et c'est pas fini ! Je suis trop contente de vous avoir rencontrés vous êtes vraiment tous super sympa !

Juliette : Idem, je me suis trop éclatée, je vous aimes trop !

Enora : C'est vrai c'est génial qu'on se soit...

Elle se stoppe net. Elle fixe un point derrière moi, sur la piste de danse. Je me retourne et là je vois...

David entrain d'embrasser une autre fille.

Je me sens trahie. Mais je suis pas du genre à réagir au quart de tour. Alors je reprend mon calme avant de me retourner vers Enora.

Moi : Tu disais ?

Enora : Mais... mais... t'as vu la même chose que moi ?!

Moi : Oui.

Juliette : Et c'est tout ce que ça te fait ?

Moi : ...

Enora : À ta place je serais partie en pleurant dans ma tente.

Juliette : Moi je les aurai frappés et j'aurai hurlé.

Moi : Ça en vaut pas la peine. Il va pas me gacher ma soirée avec mes amies ! On va boire un verre ?

Juliette : T'es bizarre toi... Mais ok !

On rigole toutes les trois et on passe le reste de la soirée ensemble à parler. Intérieurement je suis pas hyper bien mais franchement quelque chose m'empêche d'être triste.

Heureuses vacances d'étéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant