Chapitre V-Kalios Dilkas

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Devant moi se situe mon ancien patron, Bultat Kashimtan. Il me regarde droit dans les yeux et me dit :

«Alors, comme ça, tu n'es pas rentré au travail?
-...
-Viens avec moi!»

Je tente de m'échapper, mais il me tient. Il m'emmène de force dans une petite salle. Tous les passants le voient, mais ils ne font rien du tout. Ici, au Tajinekistan, un homme à cravate qui frappe un jeune pauvre, c'est un spectacle quotidien. Dans la petite salle, Bultat Kashimtan me jette par terre et me roue de coups. Ensuite, il m'électrocute et m'ébouillante les mains. Il est en train de me planter des aiguilles dans les pieds quand j'entends un coup de feu. À moitié mort, je vois Monsieur Kashimtan s'écrouler au sol. C'est ma nouvelle patronne qui a fait ça. Elle entre dans la pièce. Elle me dit de sortir, mais je ne résiste pas à la tentation de verser le seau d'eau bouillante sur le visage de mon ancien patron. Je rentre à mon travail. Nous sommes une vingtaine de travailleurs. Ma patronne me dit d'aller voir notre médecin pour qu'il me soigne.

Quelques heures plus tard, je me retrouve avec des bandages sur les mains et sur les pieds. Ma patronne se présente.

«Je me nomme Kalios Dilkas. Mon père est grec.
-Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider?
-Espionner la ministre de la Défense et de paDanté et de l'Éducation et des Finances et des Transports et de l'Environnement et de plein d'autres trucs encore. Elle s'appelle Hamili Jilbab. Suis nos autres agents, ils partent tous pour aller l'espionner.
-Ok j'y vais.»

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