9. Sparky

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LUI

Je n'ai jamais rien compris aux filles. Dans le couloir, Ambre était dans mes bras, inconsolable, dans les escaliers elle est en colère. En art plastique, dessiner et faire un poème sur une personne qui compte pour nous ne m'avait pas pris longtemps. Savoir qui je voulais dessiner m'était apparu comme une evidence. Ce n'était pas Sam que je voulais dessiner. On c'était mis d'accord tout les deux, j'était juste son ami. Et pourquoi pas même son meilleur ? Mais le fait de me dire qu'elle ne m'aimait plus ne m'avait pas attristé. Au contraire ! Je m'était rendu compte que je ne l'aimais plus et que j'aimais Ambre. Ca peut paraître tordu mais c'est vrai, je suis sérieux. En revanche, Ambre ne l'a pas pris de la même manière. Elle m'avait attendu dans les escaliers et m'avait surpris afin de m'engueuler. Moi qui croyait qu'elle m'aimait bien ! Après m'avoir rabaissée, elle est partie en cours comme une grosse intello. Elle qui est soi disant une Bad Girl... Vexé, je suis retourné en sale d'art p et j'ai demandais à la prof de me montrer le dessin de Ambre, sous prétexte qu'elle m'avait demandé de vérifier quelque chose. Son dessin représentait un garçon debout, les mains dans les poches, une casquette bien ajustée afin de ne pas aplatir ses cheveux. Je lus le texte qu'elle avait écrit. Je l'ai meme relu plusieurs fois. Ce garçon s'appelait Enzo, elle avait craqué pour lui en sixième et n'avait cessé de vouloir sortir avec lui jusqu'à ce qu'elle apprenne que c'était son demi frère. Je venais de comprendre pourquoi elle ne voulais pas de moi : elle était encore amoureuse de lui. Je reposais la feuille. La prof soryis et le demanda ce qu'il ya avait. Je luj est repondu qu'Ambre voulait s'assurer qu'elle n'avait pas oublier un ver. Elle prit le dessin dans ses mains. Elle lut le texte et examina le dessin.

"C'est vrai qu'elle dessiné bien. Tu sais qui sais.

-Le mec dont elle est amoureuse mais c'est son demi-frere.

-Le dessin est réaliste. On dirait une photo en noir est blanc.

-C'est sur."

Elle me laissa partir et je pris le chemin de la cour puis celui de l'extérieur. Je sais qu'on ne quitte pas le lycée comme ça mais je n'en avais rien à foutre. J'ai emprunté le chemin des douaniers. Il longeait le bord de la mer et se terminait dans une grotte à sortie unique. J'étais le seul avec Sam à connaître ce lieux, j'étais donc sur de ne pas être dérangé. Le chemin était long mais cela me permettait de décontracter. Une demi heure plus tard, j'arrivais enfin dans mon refuge. Il était froid mais, ce qui me surpris, c'était les peintures sur les murs. Cela devait trois mois que je n'avais pas mit les pieds ici, mais je connaissais les recoins. C'est peintures n'existaient pas avant. Je me mit à les observer . Elles représentaient deux enfants voisins, ils s'embrassaient, ils s'engueulaient mais surtout, ils se pardonnaient. Je fis le tour de la grotte. Nos deux sacs de couchages d'habitude rangés au fond, dans un trou de la grotte, étaient étalés à même le sol. Un peu plus loin, sur la table, un paquet de jeu de cartes attendait des gens. Le coffre a coté était ouvert et m'attirait. Au fond était gravé S + S = <3. Je tournais la tête et aperçut à côté, le panier pour chien avec une gamelle d'eau croupie. Elle était réservé à Ritiki, le chien de Sam. Il était malheureusement mort en CM2 et Sam avait pleuré dans mes bras pendant des heures. Je levais les yeux et vis que le mur était vite. J'attrapais mon sac, pris mes tubes de gouache et me mit à peindre. Je représentais Sam et moi, assis sur ce panier, l'un contre l'autre en pleurant. Ce dessin me prit une heure puis je me levais et me postais a l'entrée de la grotte. Elle était circulaire. Au milieu la table et le coffre, sur ma droite la placard et les sacs de couchage et enfin, sur ma gauche, plein de photos de nous deux avant le collège. Je m'en approchais. Le scotch tenait encore même si certaines photo étaient un peu délavées. Je me mit alors en tête de rénover notre cabane. Cela me prit pas mal de temps et d'énergie. Je décidais même d'aller acheter de quoi se restaurer. Quand j'eus fini, j'allumais mon téléphone. 4h30. Sam allez débaucher. Je lui envoyais un message.

Bad Girl & Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant