Chapitre 3

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Samedi.
Samedi et il est neuf heures plus précisément.
Aujourd' hui, pas d' entraînement, ni pour nous les danseuses, ni pour les footballeurs. Je me demande ce que nous allons faire aujourd' hui...

-Putain j' aime pas ce lit ! grogne Claudia.
Je lève les yeux au ciel et tourne ma tête vers ma meilleure amie.
-Pourquoi ? je demande endormie.
-Il est petit et je me sens pas bien sur ce lit ! Pendant un mois on va être la !
-Peut-être pas.
Elle tourne sa tête dans ma direction et me fusille du regard :
-Porte pas la poisse toi !
-Tout est possible, dis-je avec un sourire.
-Tu veux qu' ils perdent ? demande t-elle en s' assaillant sur le matelas.
-Non, je veux qu' ils remportent l' euro, mais...
-Tu verras plus ton Grizou chérie ! dit-elle en faisant une voix aiguë.
Je lui lance un coussin :
-Il n' y a rien entre nous !
-Pour l' instant, dit-elle en haussant les sourcils.
Je me lève et l' assène de coups en rigolant.

Bordel, c' est dur les matins avec elle.

••••

Je regarde le ciel grisâtre depuis ma chambre et décide de m' habiller d' un legging Adidas noir avec un débardeur blanc, une veste de jogging rose et une paire de basket Adidas.

En descendant les escaliers du château, je me fais un chignon négligé et entre dans la cuisine. Pas mal de joueurs de l' équipe de France sont assis autour de la table et je me maudis d' être arriver si tôt car je suis la seule fille dans la pièce.

Je me prends un verre de jus d' orange avec une pomme.
-Sierra, viens là !
Je me tourne et vois Paul me faire un signe pour m' asseoir entre lui et... Antoine. Ce dernier à un air un peu dépité.

Je laisse ma timidité de côté et m' avance vers la place que l' on m' a gentiment proposé.

-Bien dormis ma belle ? demande Paul.

Quelques sifflements se font entendre et je me maudis une nouvelle fois de ne pas avoir laisser mes cheveux lâchés pour que je puisse me cacher derrière eux pour cacher le rouge qui vient d' apparaître sur mes joues.
-Paul, t' emballe pas trop, dit Samuel Umtiti. Elle a peut-être un mec !
-Alors ? demande Paul.
Je tourne ma tête vers lui, ne sachant plus sa question.
-T' as un mec ?
-Oh, heu non, dis-je.
-Comment une aussi belle fille que toi n' a pas de mec ? demande Paul.

Je hausse les épaules :
-Parce que je n' ai peut-être pas trouver la bonne personne encore.
-Bien sûr que si et tu l' as à côté de toi, dit Antoine en passant son bras gauche sur mes épaules.

Il y eut quelques rires dû à sa remarque et je pose le regard sur Antoine qui me sourit et je fais de même.

-Vous contez faire quoi aujourd' hui ? demande Manon en s' assaillant à table, essayant de ne pas paraître froide.
-Cet après-midi nous allons faire du vélo, dit Hugo.
-Qui veut faire une partie de FIFA ce matin ? demande Anthony Martial.
Quatre mains se lèvent. Celle d' Antoine, Kingsley, Paul et Blaise.
-Venez on l' a fait maintenant avant que Didier nous fasse chier, dit Paul. Les filles, vous voulez venir ?

Antoine pose son regard sur moi et je fais de même :
-La Miss Parfaite voudrait-elle jouer avec nous ? demande Antoine avec un sourire moqueur.
J' arque un sourcil et réponds du même ton que lui :
-La "Miss Parfaite" ne sait pas jouer à FIFA, je réponds avec un petit sourire.
-Je peux t' apprendre, murmure t-il.

Alors que les garçons se lèvent, je continue de regarder Antoine qui remet sa chaise contre la table à manger.

-Tu te lèves ou je dois te porter ? demande t' il.
-Mais je sais pas...
-Miss Parfaite ne...
-Arrête avec Miss Parfaite, dis-je en le coupant avec un sourire au coin des lèvres et un air menaçant.
Antoine lève les mains en l' air :
-Alors viens.
Je secoue la tête, refusant sa demande.
-Très bien ! dit-il en lâchant l' affaire.
Je lui souris et croque dans ma pomme.
Antoine lève les yeux au ciel et sort de la cuisine.

PLAY : tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant