~Chapitre II~

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"Nande sonna kanashii me wo shite sora wo ni ageru no ?"

Kogeinu

Traduction: Pourquoi tes yeux sont si tristes alors que tu regardes le ciel ?

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La nuit avait maintenant fait son apparition. Les étoiles brillaient et illuminaient le ciel qui était d'un bleu presque noir magnifique. De temps en temps, on pouvait apercevoir une étoile filante traverser cet infinité en laissant derrière elle une légère traînée argenté. La lune, elle, était pleine et d'un blanc sublime, elle semblait proche. Quant à la fine brise, elle était toujours présente et toujours aussi douce.

Kogeinu et 96Neko, tout deux assis en tailleur, admiraient ce spectacle. Le sourire aux lèvres, ils ne pouvaient qu'apprécier cet instant magique. Leur yeux étaient presque aussi brillants que les étoiles et lorsqu'une étoile filante apparue, Kogeinu murmura d'une voix tendre.

- Tu peux faire un voeu...!

96Neko, tout sourire, ferma les yeux et récita intérieurement son voeu en remuant lentement sa queue de gauche à droite sous les yeux protecteur de Kogeinu. Son souhait était bien évidemment de pouvoir rester aux côtés de son "rival" pour toujours et surtout de pouvoir un jour le toucher.
Une fois son voeu dit, 96Neko rouvrit les yeux et se tourna vers Kogeinu pour lui dire les mots suivant.

- En espérant qu'il se réalise !
- Ahaha espérons le !

Le blond s'approcha le plus près possible des barbelés.

- Si seulement on pouvait les détruire.
- Si seulement comme tu dis...

Kogeinu s'approcha également lorsqu'il vit que 96Neko essayait de passer sa main à travers les barbelés.

- Mais qu'est ce que tu fais !?
- Je veux... Te toucher...
- Non c'est dangereux tu vas te faire mal ! Laisse moi faire !

96Neko hésita mais il finit tout de même par retirer sa main.

- Fait attention.
- Ne t'en fait pas.

Kogeinu passa sa main lentement et précautionneusement à travers les barbelés. Sa veste se déchira un peu et quelques coupures apparurent sur son bras mais rien de grave. Quand le bout de ses doigts réussirent à passer de l'autre côté, 96Neko s'empressa de les toucher ce qui fit sourire Kogeinu.

- Tes mains sont douces.
- Ça fait tout drôle....

96Neko sourit à son tour. Le souhait qu'il venait de faire s'était légèrement réaliser mais cela lui suffisait pour le moment. Les doigts de Kogeinu se refermèrent sur la main de 96Neko.

- Kogeinu... Je... Je t...

Des bruits de pas empêchèrent le jeune blond de continuer sa phrase et Kogeinu retira sa main puis il regarda autour de lui.

- Tu as entendu !? Je crois que quelqu'un est là !
- Q... Quoi !?

En effet, les chefs de meutes apparurent. Les deux garçons allaient passer un sale quart d'heure surtout que les chefs étaient leur pères respectif.

- Papa !?
- Kogeinu, qu'est ce que tu fais avec un chat !? Rentre à la maison tout de suite !

Le père de Kogeinu tira son fils vers lui et regarda le chef des chats en fronçant les sourcils.

- Dit à ton fils de ne plus s'approcher de Kogeinu !!
- Papa arrête ! 96Neko est mon ami !!

Il se débattait mais il ne réussit pas à se dégager des mains de son père. De son côté, le père de 96Neko qui était plus protecteur et plus doux, serra son fils contre lui.

- Il ne t'as pas fais de mal chéri ?
- Non... Il... Il est gentil...!
- Il ne faut pas fréquenter les chiens tu le sais.
- Mais....

Le chef des chiens commençait à partir avec son fils qui se débattait toujours.

- Lâche moi ! Lâche moi !
- Hors de question !! Je t'interdis de t'approcher de lui une nouvelle fois !

Ils partirent tout les deux. 96Neko, lui, était en larmes.

- Kogeinu... Kogeinu...
- On rentre chéri.

Ils partirent ensuite.
Le lendemain, au couché du soleil, 96Neko se rendit au point de rendez vous habituel. Il attendit quelques minutes mais Kogeinu n'apparaissait toujours pas. Avec ce qu'il s'était passé la veille, il ne viendrait sûrement plus. 96Neko baissa la tête et se rendit lentement jusqu'à la falaise. Personne ne courrait devant lui. Personne ne lui disait de ne pas lâcher prise ou alors d'abandonner.

Il arriva à la falaise, seul. Il s'assit et leva la tête vers le ciel, ses yeux rouges remplis de larmes. Il ne verra plus jamais la personne qu'il aime, ce qui le fit pleurer encore et encore.

Le soleil se couchait peu à peu et dans la vallée, on entendait la voix tremblante d'un jeune chat qui disait:

"Kogeinu... Kogeinu... Reviens..."

~À suivre~

Mon Rival Le Plus FortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant