Pour ce premier épisode de Vérité d'un crime, on revient sur l'histoire d'un médecin hospitalier qui divise encore aujourd'hui après plus d'un demi siècle. Est-ce un permis de tuer ? Ou tout simplement un acte de charité ?
Remontons au soir du 4 décembre 1949, dans une chambre d'hôpital des États-Unis, alitée depuis plusieurs mois, Madame Borotto âgée de 59 ans seulement, n'est plus qu'un maigre squelette sur un lit d'hôpital assistée de son infirmière particulière et de son médecin hospitalier, le docteur Sander, qui la soignent chaque jour.
Les gémissements insupportables que poussait la malade incitèrent son infirmière à alerter le docteur Sander. L'infirmière lui demanda si l'on devait la soulager avec une piqûre de morphine. Le hochement de tête du médecin, après avoir vérifié le pouls de sa patiente, fut ferme : la patiente n'avait pas besoin de piqûre de morphine. Mais alors, pourquoi a-t-il fait une piqûre au bras de Madame Borotto quelques minutes plus tard ? Qui plus est, l'infirmière nota un petit détail, mais bien qu'il soit petit, il a toute son importance : alors que c'est obligatoire, le docteur Sander ne désinfecta pas l'aiguille de la seringue.
Près d'une heure passa, Archibald Borotto reçoit un appel venant de l'hôpital : « Monsieur Borotto, soyez courageux. Nous avons une triste nouvelle à vous annoncer : votre femme est morte. »
À quoi Monsieur Borotto eut une réponse absolument stupéfiante, il répondit : « Dieu soit loué ! ». La phrase de ce tout jeune veuf a fait couler beaucoup d'encre...
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Coup de théâtre au tribunal
Mystery / ThrillerL'euthanasie, un permis de tuer ? Ou tout simplement acte charitable ? Le seul indice : « un rien peut tuer »