CHAPITRE 51 -CHARLINE-

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"Je viens d'avoir Ethan , ils arrivent , Charline , il faut que tu te calmes, prendre des décisions en colère , n'est jamais bon ... Tu sais très bien que fuir n'est pas la solution "

"mais putain Lalie, tu as lu l'article, je passe pour un monstre!"

Je fais des aller retour dans la chambre, je ne vois qu'une solution, m'éloigner de Seattle , le temps que les choses se calment , qu'on m'oublie ...

"Chacha, si tu savais toutes les conneries que j'ai pu lire dans ses journaux à mon sujet , du style la folle de petite amie d'Ethan Smith , et pourtant je n'avais qu'une envie rentrer à Paris qu'on me laisse tranquille ... Il faut que tu les ignore, tu sais que tu n'es pas ainsi , Charline , nous le savons aussi , alors tu te calmes ..."

"ils vont nous traquer jour et nuit, ce n'est pas une vie ..."

"surement, il suffit qu'ils trouvent une nouvelle cible et ils te ficheront la paix..."

"combien de temps? je ne supporterai pas le regard des gens... "

"Charline pense à Bryan, tu ne peux pas partir à nouveau ! "

"je sais, mais ça sera temporaire ..."

La porte s'ouvre et Bryan rentre dans un état de colère, qui me surprend et qui me fait peur en même temps . 

"tu peux nous laisser Lalie ?"

Sans réponse Lalie quitte la pièce et Bryan me fixe intensément , le silence est étouffant .

"donne moi ton passeport ?"

"quoi ? "

"ton passeport !"

"certainement pas ! "

Il s'approche et je recule mais je me retrouve bloquée contre le mur .

"je t'interdis de me quitter , de me priver de mon enfant ...."

"mais ..."

"je ne veux pas entendre un seul argument pour me convaincre !"

"mais ..."

"stop tu m'écoutes, je m'occupe de tout , ok ! en ce moment , une entreprise déménage tes affaires et celles de Will chez moi ... ensuite mon avocat fait le nécessaire pour faire retirer l'article sur internet , il est trop tard pour le faire en kiosque , puis maintenant tu as un chauffeur , puis un agent restera 24 heures sur 24 devant la porte de Will pour éviter à nouveau des photos , je viens de m'entretenir avec le directeur de la clinique , le connard qui a pris notre fils en photo sera licencié!"

"tu décides pour moi maintenant, je n'ai pas mon mot à dire !"

"oui je décide pour nous mais je te préviens, je ne fais pas comme toi  !"

"et bien je ne suis pas d'accord de venir vivre chez toi, et d'avoir un pseudo chauffeur !"

"c'est non négociable !"

"alors là si tu crois que je vais te laisser faire , décider pour moi , hors de questions !"

Il pose son index sur mon front assez fortement

"et toi tu crois que je vais te laisser partir encore une fois, tu te trompes... donc donne moi ton passeport !"

"Je t'aime !"

Il est surpris , je me jette dans ses bras et je le serre fort .

"euh , je crois que je n'ai pas compris là , tu acceptes ou alors tu essaies de me faire changer d'avis ..."

"les deux !"

"ok ... tu n'es pas d'accord sur quoi ?"

"le chauffeur ..."

ESPÈREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant