Chapitre 5

1.2K 80 15
                                    


PDV : Clarke.

Clarke : Bellamy ? Dis-je en me retournant

Bellamy : que fais tu ici ? Me demanda -t - il en fronçant les sourcils.

Je me retournai pour continuer de regarder dehors et Bellamy se plaça à coté de moi.

Clarke : j'avais besoin de réfléchir..... Et puis, pourquoi ça t'intéresse ? Dis-je durement.

Bellamy : Mais c'est que tu as un caractère de cochon ! Dit il en rigolant.

Clarke : arrête. Depuis que je suis arrivée, tu ne m'as pas parlé. Je ne vois pas pourquoi tu commencerais maintenant...

Bellamy : disons que Octavia et Elena ont l'air de t'apprécier alors je me suis dit que tu ne devais pas être si bête que ça.

Clarke : je dois prendre ça pour un compliment ?

Bellamy : tu peux prendre ça pour ce que tu veux. Enfin bref, elles t'apprécient, vraiment. Alors ? Qu'est-ce qui se passe ?

Clarke : rien d'intéressant, dis-je en détournant le regard.

Bellamy : vraiment ? Personne n'a jamais déserté une fête comme celle-ci à moins d'avoir un problème. Écoute, on ne se connait pas et tu ne me dois rien, mais si je suis venu, c'est parce que Octavia te sent stressée et elle s'inquiète.

Clarke : tu es ici pour vérifier que je ne vais pas lui faire de la peine ?

Bellamy : on peut dire ça comme ça , dit il en esquissant un sourire.

J'étais perdue. Lui et moi n'étions pas parti du bon pied. Pourtant la personne qui venait me voir, c'était lui et personne d'autre. De plus, c'était  un sportif, et peut être me comprendrait-il....

Bellamy : tu sais, plus tu attends, plus ça va te ronger de l'intérieur.....

Clarke : je ne lui ferai pas de peine, si c'est ce que tu veux savoir.

Bellamy : dans ce cas ? Tu sais si je ne fournis pas une réponse à 100% sure aux filles , je vais me faire tirer les oreilles.

J'hésitais, mais nous n'étions pas amis, par conséquent son regard sur moi m'importait peu. Je crois que jusqu'à présent, j'avais eu un seul et unique problème : je ne voulais pas que mes amis soient au courant. J'avais besoin de montrer que j'étais forte, je ne voulais pas de regards compatissants. Bizarrement, je devinais que lui n'en aurait aucun.

Clarke : j'ai commencé le volley à l'âge de 4 ans. Ma grande sœur en faisait également. Je suppose que c'est pour cela que j'ai commencé ce sport. J'apprenais très vite, j'étais douée, vraiment. C'était ma passion. Cependant il y a deux ans , ma sœur est décédée lors d'un match. Elle avait un souffle au coeur. Les médecins ne l'avaient jamais détecté et le sport à haut niveau peut être dangereux avec cette malformation. J'ai fait mon deuil, complètement. Je n'ai pas cette malformation et je voulais retourner sur les terrains, mais.....

Je marquais un temps d'arrêt pour ne pas me mettre à pleurer.

Clarke : je n'ai jamais pu remonter sur le terrain. Pendant un temps je n'avais pas à y penser . Maintenant , avec ces sélections, je ne fais qu'y  penser. Je veux retourner sur le terrain, vraiment. Mais j'ai peur de paniquer...

Bellamy : je vois.

Clarke : on n'est pas ami, tu ne me dois rien. Tu n'es pas obligé de rester. Simplement, tu sais maintenant et je te demande de ne pas le répéter. Tu pourras dire à Octavia qu'il n'y a rien d'important.

Bellamy resta à ma plus grande surprise.

Bellamy : je ne vais pas le répéter, ne t'inquiète pas. J'ai, moi aussi, été éloigné des terrains, à cause d'un mauvais coup. Je suis resté à l'hôpital une semaine. Et je ne voulais plus retourner jouer. Cependant, j'ai affronté mes peurs car j'aimais trop mon sport pour l'arrêter. J'ai affronté mes peurs et tu devrais le faire. Sinon tu pourrais le regretter....

Bellamy tourna les talons mais avant de partir complètement, je lui posai une dernière question.

Clarke : Bellamy ? Comment as-tu fais ? Pour affronter tes peurs ?

Bellamy : Elena m'a mis un gros coup de pied aux fesses et m'a fait réaliser que je risquais de le regretter si j'abandonnais. Elle a des défauts mais elle était là quand j'en avais le plus besoin.

Bellamy partit. Je lui était reconnaissante. Je n'étais la pauvre et malheureuse fille à ses yeux. Il m'avait regardé normalement. Après cette discussion je partis retrouver Sean et nous décidâmes de rentrer. Je dis au revoir à mes amis qui étaient encore tous là, et sortis retrouver mon cousin. Je le découvris, debout avec Elena, assise sur le capot de la voiture. Ils rigolaient et je souriais en pensant au bonheur de Sean. Je les rejoignis et Elena nous ramena chez nous. Nous la remerciâmes et nous rentrâmes. J'embrassai Sean et monta me coucher. Il ne manqua pas de me glisser un petit mot à l'oreille.

Sean : j'ai eu son numéro.

Je souriais et partis dans ma chambre. Dans mon lit, avant de m'endormir je repensais à ma discussion avec Bellamy. Il avait raison, je le regretterais si je n'y allais pas. Lundi, je passerai les sélections , du moins j'essayerai.

I will live again ( the 100 modern )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant