Chapitre 3

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- Que faites vous ici ?
Je sursaute,et me retourne vite, voir trop vite, car maintenant j'ai le vertige. L'inconnu attrape mon poignet, ou se trouve un bracelet, et le lit.
Voyant que je ne réponds pas il appelle plusieurs personnes.
- Cette personne ne devrait pas se trouver ici, ramenez le a sa chambre et attachez le moi pour qu'il ne s'enfuit plus !
Il se prend pour qui, lui ? Je vais pas me laisser attacher comme les asiles qui savent pas se tenir ! J'en suis pas jusque la quand même.
Les deux hommes appelés par le premier qui m'a vu, se dirigent vers moi : l'un m'attrape le bras l'autre se poste derrière moi.
Je grogne... Pourquoi veulent ils tant que je retourne dans cette... Cellule !!! C'est une prison pour moi ! J'ai besoin de respirer, d'aller dehors.
- Lâchez moi, je vous dis que je vais bien !
- Les ordres sont les ordres. Un point c'est tout.
Je peux pas. Il faut que je sorte. Que je prenne l'air. Et restez ici ne m'aidera en rien. On passe devant un panneau représentant l'enceinte de l'hôpital. J'essaye de trouver la sortie. La voilà. Le mec aux lunettes qui me tient mon bras me tire vers l'avant en sentant que je ralentis.
- Ça va, ça va !
OK donc dernier couloir, on tourne a droite et je me barre. On avance, on se rapproche. Allez, plus que 5metres !!! On tourne a droite, je jette un coup d'œil : personne.
J'attrape le mec aux lunettes et le pousse vers son petit copain de derrière. Je cours vers la gauche. Je les entends crié et courir vers moi, mais ils ne me rattraperont pas. Puis encore vers la gauche. Et la deuxième a droite. Voilà. La porte de sortie. Je bouscule plusieurs personnes du service. Une sonnerie retentit. J'atteinds la porte de sortie, jette un dernier coup d'œil derrière moi et sors.
L'air est lourd. Pesant. Je décide de rentrer chez moi. Beaucoup de gens me regardent bizarrement. J'imagine que c'est mes vêtements d'hôpitaux qui les choquent . J'avoue on ne voit pas beaucoup de personnes se promener en tenue d'hôpital.
J'arrive devant la porte de l'appart'. Et mince j'ai pas les clés. J'ai du les perdre. Je sonne. Normalement a cette heure ci il y a ma mère. Mais bizarrement personne n'ouvre. Je me dirige vers une fenêtre il fait sombre on ne voit rien. Je me dirige vers la fenêtre de ma chambre. Fermé. Bon. De toute façon je suis obligé. Toute les ouvertures sont fermées. J'attrape une pierre et la balance dans la vitre qui se brise en mille morceaux. J'en reçois une sur le dos de ma main. Et merde ! Elle est bien profonde . Allez souffle. 1. 2. 3. Je tire sur le bout de verre. - Aie ! Saloperie !
Du sang dégouline de la plaie. Je rentre dans l'appart. Il fait sombre, tout est noir. Seuls les fenêtres éclairent les pièces. Super.
Un bruit.
- M'man ?
Rien. J'appuie sur l'interrupteur mais aucune lumière ne s'allume. Une coupure d'électricité peut être ? J'ouvre un des tiroirs de ma commode. Lampe torche. Je l'allume. Ah, enfin.
J'avance et sors de ma chambre. Tout est renversé comme si il y avait eu un... Cambriolage... Ou alors.. Je ne sais quoi. Un cadre est par terre. Je le ramasse. C'est celui ou j'avais 6ans avec ma mère et mon père. On était au parc a coté de la maison dans laquelle on vivait avant. Avant qu'on vive dans ce bled.
J'entends un miaulement.
- Crook ??? Crook !!! Tu m'as fait une de ses peurs !!!
Je le prends dans mes bras.
- Et bien dis donc... Tu as encore grossi a ce que je vois !
Je le caresse un instant. Il ronronne.
C'est mon chat. Il est plutôt jeune il doit avoir 4ans maintenant. Il est tout tigré. Un poil super doux sans même le brosser.
Je l'ai trouvé dans la rue, il était coincé en haut d'un arbre, c'était un petit chaton et je me demande comment il avait fait pour monter la haut. Je l'ai aidé, je suis monté et je l'ai descendu. Je l'ai posé par terre après lui avoir fait quelques caresses et j'étais parti en direction de la maison. Sauf qu'il n'avait fait que me suivre. J'ai vite craqué devant ses yeux couleurs or. Je savais que ça allait gueuler si je rentrais avec ce chaton. Alors j'ai vidé mes affaires du cartable et je l'ai mis dedans sans fermer complètement pour qu'il n'étouffe pas. Ma mère savait. Mark non. S'il l'avait su il aurait sûrement jetée le chaton par la fenêtre et m'aurait dégommé la figure. Je donnais les restes de mes plats au chat, en cachette, ainsi que ma mère parfois. C'était assez sympa. On rigolait bien a chaque fois. C'est peut être bien les plus précieux bons souvenirs que j'ai eu avec ma mère depuis ses dernières années. C'est triste a dire mais c'est vrai.
Mais je suis vite rattrapé par la réalité. Je fais tout mon possible pour ne pas paniquer en repensant a tous ces événements passés.
Je repose Crook par terre.
- Toi, tu bouges pas.
Je reprends la lampe torche en main et m'approche de la table a manger.
Et je trouve du sang.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 05, 2016 ⏰

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