12 juillet 2015, 15h04

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( précédemment dans escape :

"[...] A peine sortie de l'île, nous revoilà déjà dans une autre arène pleine de mauvaises surprises.

Je regarde mes amis, un à un, et je me dis que malheureusement, j'ai de nouvelles chances d'en perdre.

C'est la boule au ventre qu'on sort de l'immeuble, dans des fourgons au vitre teintée. On traverse assez rapidement la ville, pour rejoindre les petites routes de montagne. Et on nous laisse là, au bord de la route, livrés à nous même.

12 juillet 2015, 14h03,

Nous sommes à présent 23 personnes livrés à nous-mêmes. Ayant tous pour même but : survivre, et battre le gouvernement." )

12 JUILLET 2015, 15h04.

Nous sommes 23, et depuis une heure, nous slalomons entre les arbres de l'immense forêt Nationale de Gifford Pinchot.

-C'était comment, là-bas ?

Je relève rapidement la tête, pour voir un jeune homme, de probablement 20 ans. Ses cheveux sont assez court. Sa mâchoire est marquée, et ses épaules sont carrées. On voit qu'il fait partie de l'armée des Alliés qui nous a été attribuée.

-Horrible. Crois-moi, chacun des mots que je pourrais utiliser pour te décrire ce que nous avons vécu, ne pourra jamais te faire, ne serait-ce qu'imaginer, ce qu'on a pu ressentir.

Il acquiesce doucement, et s'en suit alors un petit malaise, que je tente de rapidement dissiper. 

-Mais, on a eu la chance de s'en sortir, alors j'imagine que ça va aller, ai-je dis en souriant faiblement. Vous avez fait quoi, vous, pendant tout ce temps?

Le jeune homme brun redirige son regard noisette devant lui, imperturbable.

-Nous nous sommes entraînés. Nous avons appris des techniques de défense, les premiers secours, nous avons eu de longues journées sur le terrain d'entrainement, afin d'apprendre à se combattre contre humains, et monstres. Nous avons appris à soigner une morsure aussi.

De toutes ses paroles, je n'ai retenu que la fin.

-Il y a un vaccin, contre le virus cannibale?

Il secoue sa tête, d'un air désolé.

-Ils y travaillent dans les laboratoires de l'immeuble. Depuis des semaines, et des semaines. Mais pour l'instant, il n'y a rien.

S'en suit un silence, mais cette fois-ci, c'est reposant.

-Et comment tu t'appelles, si non?

Il m'offre un sourire, rendant son air froid et imperturbable beaucoup plus doux et amical. 

-John. Toi, tu es Levanah, n'est-ce pas ?

-Euh... Oui... Comment...

Il ne me laisse même pas la peine de finir ma question.

-Andrew nous a parlé de vous, et rapidement présenté. J'ai retenu.

-Waouw, ta mémoire est impressionnante, le taquinais-je.

Escape again || T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant