Chapitre I: L'être fait de ténèbre

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Tout n'est que pourriture dans ce monde, de la terre jusqu'à ses habitants. Que faire d'autre que le mal dans ce monde ?
Il y en a qui essaie de faire le bien, mais ils abandonnent vite. L'espoir qu'ils avaient en l'humanité c'est éteint, évanouie dans les bas-fonds de leurs pensées.
Et moi ? Où je me situe ? Les actes que je fais au quotidien sont guidés par mes pensées, elles sont parfois bonnes et parfois mauvaises.
Les gens me qualifient d'héroïne, d'autres de criminelle.
Je ne suis rien de tout ça.
Je suis, un assassin.

~*~

L'obscurité s'abat sur Londres, les habitants, apeurés, ferment leurs volets de bois en regardant autour d'eux. Ils ont peurs du noir, ils en craignent comme la peste. Ça n'a pas toujours était comme ça. Tout a commencé il y a une dizaines d'années , quand mon père était encore vivant... Les Assassins régnaient en maîtres dans Londres, ils protégeaient les villageois de la garde royale qui les pillaient jusqu'à leurs dernières ressources. Ce n'était pas complètement la paix, mais ça y ressemblait. Les villageois avaient un bouclier solide, et la reine ne pouvait le briser. Enfin, c'est ce que l'ont croyaient tous... Il avait suffit d'une seule personne, d'une seule phrase pour que tout s'effondre. Un homme, nous a tous trahis. Il avait montré où se trouvait la planque des Assassins et donné les noms de plusieurs d'entre eux, juste pour une bourse pleine d'argents. Les gardes les ont brulé vif, quand aux Assassins qui n'étaient pas sur les lieux, ils les ont pendu à la vue de tous. Mon père en faisait parti, et je suis devenue orpheline. Depuis, la joie, la paix, l'égalité, et l'espoir n'existe plus. Toutes ces grandes flammes ardentes qui brulaient en nous ce sont éteintes. Le traitre est maintenant devenue riche grâce à la reine qui l'a fait devenir un noble. Il ne reste qu'un seul Assassin à Londres, et cet Assassins n'est nul autre que moi. Seuls les villageois et les nobles connaissent mon existence. Ils me nommes: The Dark Wolf. Les nobles me craignent, quant aux villageois ils me considèrent comme leur héroïne.

Je vis aujourd'hui sur les toits de la villes, je poursuis le travail de mon père et de ma mère. C'est devenue mon seul et unique but. Je veux les venger, à n'importe quel prix.

J'errais dans les rues comme une ombre prête à surgir au moindre faux pas. Je guette chaque paroles, chaque mouvement, chaque regards. Je suis invisible aux yeux des hommes.
Un battement d'ailes me viens aux oreilles, je me retourne et vois un corbeau posé au bord de ma fenêtre, une lettre est dans son bec.Étrange, normalement ce sont les pigeons qui servent de messagers. Je m'approche du corbeau et lui prend la lettre du bec, aussitôt fait, il s'envole en lâchant un croisement. Ce papier n'est pas vieillis, il ne peu pas appartenir à un paysan, mais à un noble oui. Quel noble oserait m'envoyer une lettre et comment a-t-il pu me trouver. Décidément cette lettre n'envisage rien de bon.
J'ouvre la lettre et y voit une très belle écriture, mais se qui me surprend le plus c'est qu'elle n'indique qu'une adresse. Je ne sais pas se que je dois faire, vais-je mis rendre à l'aveugle, sans savoir qui est le messager. Surtout qu'il s'agit d'un noble, peut-être était-ce un piège... Et si ça ne l'était pas, je vais sans doute regretter de ne pas y être allé. Qu'est-ce que j'ai à perdre d'y aller ou pas. Si c'est un piège je ferais le nécessaire, et si s'en est pas un je découvrirai qui se cache derrière cette mystérieuse lettre. Ma décision est prise, je vais me rendre à cette adresse.

Me voilà devant une vielle église abandonnée, aucun réverbères ne l'illumine. Je ne distingue pas toute les formes de celle-ci, mais je peu quand même faire du repérage. Je reconnais cette église, l'armée de la reine l'avait brûlé avec des religieux à l'intérieur. Elle trouvait qu'ils étaient trop respectés auprès des villageois, beaucoup plus qu'elle. Alors il lui fallait rafraîchir la mémoire des villageois pour montrer qui était le plus puissant dans cette ville. Cette église était une des plus grande de Londres et la majorité des villageois s'y rendaient, mais maintenant elle n'est plus qu'un tas de vielles pierres. Les Londoniens prétendent qu'elle est hantée par les âmes des défunts, et qu'ils attendent la chute de la reine pour être libérés. N'étant pas superstitieuse, je ne crois pas à ces histoires de fantômes. Ce sont juste des histoires pour occuper les hommes et rien d'autre.

Je suis encore à l'extérieur cachée dans une ruelle étroite où je peu voir l'église. Je ne veux pas rentrer directement, j'attends que mon messager entre dans celle-ci. Mais rien, une demie heure passe et toujours personne, mais je vois une silhouette sur le toit de l'église. Elle possède une capuche, je ne peu donc pas voir qui elle est. Elle descend petit à petit du toit, tellement lentement et discrètement, si je ne l'avais pas vue, jamais je ne l'aurai entendu. Cette personne a l'air très agile, je devrais rester vigilante peut-être qu'elle n'est pas seule. Je dois attendre encore un peu. L'homme à la capuche entre dans l'église, tout de suite après une jeune femme blonde cours dans sa direction. Mais que fait-elle ? Peu de temps après j'entends un bruit fracassant qui provient de l'intérieur et le crie d'une femme. Je m'avance petit à petit, et entre l'encadrement de la porte je distingue l'homme à la capuche et la femme qui lui courrait après l'un sur l'autre. L'homme à l'air de la menacer et elle a l'air apeurée. Je sors mes deux épées et me dirige sans un bruit vers eux, je plante mes épées vers la nuque de ces deux individus et leur demande d'un ton menaçant:

« C'est vous qui avez envoyé le corbeau ? »

Ils me regardent les yeux écarquillés, et se regardent tout les deux, le jeune homme se détache de la fille et me regarde avec incompréhension.

« Peux-tu dégager ton épée de ma nuque. Nous sommes dans le même camp. Me dit-il d'un ton neutre.

Il m'agace celui-là avec son air hautain.

- Et comment puis-je savoir si se que tu dis est vrais ? Lui dis-je en arquant un sourcil.
- Tu ne le peu pas, mais je pense que c'est jolie demoiselle qui nous a envoyé ce corbeau.
- Quoi ?! Mais non se n'est pas moi ! J'ai reçu la même lettre que vous ! Nous répond la fille indignée.
- Pourtant l'écriture sur cette lettre est raffiné, c'est l'écriture d'un noble. Et tu m'as tout l'air d'être une aristocrate toi, avec tes beaux cheveux blonds. Rétorque le garçon.

Il a donc eu la même réflexion que moi en inspectant la lettre. Mais qui sont ces deux personnes ? Et pourquoi avons-nous reçut la même lettre ? Je ne comprend rien à notre situation. Trop de questions se bousculent dans ma tête. Je range mes deux épées dans leur fourreau respectif et regarde tour à tour les deux individus à mes pieds.

- C'est vrai, je suis une aristocrate. Mais une ancienne aristocrate, j'ai fuis de chez moi, et maintenant j'essaie de gagner ma vie comme je le peu. Nous réponds la fille en baissant les yeux.

Le jeune homme allait répliquer mais je le coupe dans son élan.

« Fouillons cet endroit pour en savoir plus sur notre situation »

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 02, 2018 ⏰

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