"Sir Jones !" Dit Mélinda, la porte à peine ouverte. "Kalia était impatiente de vous voir pour commencer son cours."
Kyle, se met alors à rigoler tout en buvant son chocolat. Je lui fais un signe de la main pour qu'il arrête de se moquer de ma personne. Sir Jones est bien la dernière personne que j'avais envie de voir ce matin. Je me levais précipitamment de ma chaise.
"Sir Jones !" Je dis, poliment en m'approchant pour lui serrer la main. Il me dévisage longuement, puis m'évite et ce dirige immédiatement vers le salon privé. Je le suis à contre cœur et m'assois derrière le piano du salon, Sir Jones à côté de moi. Un cours de piano chaque vendredi matin depuis 9 ans. Transformant un loisir en séance de torture.
"Bien, commençons..." Et il commença à me réexpliquer les même choses que la semaine dernières me laissant à la fin du cours, une nouvelle partition à apprendre par cœur que je connaissais déjà car maman me l'avais apprise avant son départ.
A son départ, une heure plus tard, mes doigts se mettent automatiquement à jouer. J'aime le faite d'être seule à cette heure. Kyle est parti à son cours de dessin et Mélinda est surement sortis pour se vidé la tête avant de devoir partir au tribunal. Pourtant, le bruit de la porte qui s'ouvre brutalement m'indique le contraire.
"Kalia, Kalia, Kalia... Ma chére Kalia ! Ton père vient d'appeler il veut que tu le rejoins à la bibliothèque." Je laisse mes doigts glisser une dernière fois sur les touches du clavier et me lève prête à partir vers la bibliothèque de mon père, je sens alors la main de Mélinda me stopper net.
"Ce soir les résultats, pressé ?" Elle me demande, comme le ferrais une enfant en attente de son cadeau de noël.
"Je ne sais pas, Mélinda..." Puis, elle me lâche me laissant partir, dessus par ma réponse. Je me presse à sortir de la maison. L'air s'est rafraîchi et j'aime l'idée que nous sommes en automne. J'aime l'air qui refroidi et fais perdre aux arbres leur feuilles.
Je trace sans même regarder ou je pose mes pieds, cette route je la connais par cœur. Je la fais presque tous les jours. Je ne suis pas heureuse de la faire aujourd'hui. J'appréhende ce soir plus que tout.
"Mon enfant..." Dis mon père, alors que je rentre par l'arrière de la boutique. J'étends des bruits de pas qui fourmis à l'avant du magasin. "Alors, presser ?" Il me demande.
"Je n'en sais rien pap', je vous l'ai déjà dit..." Je souffle, exaspérer.
Ma belle-mère me répète sans cesse la même question depuis deux semaines, comme si ma réponse allez changer en moins de vingt-quatre heures. Elle a même finis par convaincre mon père de me la poser.
"Je sais, allez vas aidez les clients à trouver les livres qu'ils cherchent." Je me dirige vers l'avant de la boutique en attrapant quelques livres au passage afin de les ranger dans leur rayon.
Je me faufile, discrètement dans les rayons, pour trouver un endroit plus calme. J'allume la radio, qui ce trouve dans les rayons ou les clients peuvent lire. La musique classique vient rapidement remplir mon esprit et me fait oublier que je suis entouré de gens.
La pression d'une main sur mon épaule me ramène à la réalité. Je me retourne et vois une petite blonde en face de moi. Je m'éloigne de ma tranquillité passagère et attends qu'elle me pose une question.
"Vous savez s'il y a des toilettes ici ?" Elle me demande, en rougissant légèrement.
"A l'arrière, porte à droite." Je dis, puis elle disparaît parmi les rayonnages, ses amies son écrouler de rire sur les fauteuils.
"Elle ne tiendrait pas 1 jours au palais avec son stress, rien que l'idée de peut-être être une des sélectionnée la fais constamment allez au toilettes." Dit l'une d'entre elles. Leur tenues son plutôt chic et raffiné, je devine facilement qu'il s'agit de Deux.