Chapter 14

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Dormir comme un loir.

Dormir sur ses deux oreilles.

Etre sur son petit nuage.

C'étaient bien là des expressions que je n'avais jamais compris... Du moins jusqu'à maintenant. Cette sensation de bien être était omniprésente dans mon esprit, et dans mon corps. En effet, j'étais détendue de toutes pressions. En fait, et vous allez sûrement trouver ça étrange mais, je dormais et étais en même temps consciente de toutes ces sensations. C'était bête, mais c'était la vérité. 

Je demeurai allongée, les yeux fermés avec sûrement un sourire léger sur les lèvres. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas dormi de la sorte. Une vague de chaleur vint caresser mon visage : c'était doux et inattendu à la fois. Ayant les yeux fermés, je pus sentir toutefois une lueur titiller mes paupières. Peu à peu, je quittai les bras de Morphée, ouvris les yeux et me retrouvai presque aveuglée par les rayons de soleil qui traversaient la fenêtre. Mon réflexe : refermer les yeux bien entendu. J'en profitai même de me mettre de dos à cette lueur. J'étais donc allongée sur le ventre, en étoile de mer. A cause de ce foutu soleil, je ne pus réussir à me rendormir. Cependant, cela ne m'empêchait pas de garder mes yeux clos. Mon nez fourré entre deux coussins, je respirai avidement l'odeur fruitée du tissu de la taie.

Soudain, quelque chose m'interpella : cette odeur ne m'appartenait pas. Autrement dit, ces draps, ces coussins, ce lit et donc cette chambre n'étaient pas ma « propriété ». Je ne comprenais pas pourquoi... A dire vrai, j'avais de vagues souvenirs de la veille... Moi et ma mémoire de poisson rouge. Des petits bruits comme du papier griffonné me retinrent l'attention : c'est alors que j'ouvris doucement les yeux. Je découvris alors un Michael vêtu d'une simple chemise blanche et d'un pantalon noir, assis à coté au lit (autrement dit face à moi), gribouillant quelque chose sur un calepin. Il avait ramené son pied gauche sur son genou droit, afin d'avoir un meilleur appuie. Ma première pensée fut : Mais qu'est ce qu'il fiche là dans ma chambre ? Puis, les souvenirs de la veille me revinrent rapidement en tête. Je n'étais pas dans ma chambre mais dans la sienne ! J'aurai dû m'en rendre compte plus tôt, compte tenu de la grandeur de son lit et de la qualité de ses draps...

Trop obnubilé par ce qu'il faisait, il n'avait pas encore vu que je m'étais réveillée depuis. J'en profitai pour l'admirer en cachette, sans qu'il s'en aperçoive et qu'il s'embarrasse pour rien au passage. Sa chevelure ébène et gominée toujours fidèle au rendez-vous, ses paupières ainsi que ses longs cils noirs cachant son magnifique regard, ses petites pommettes saillantes, son nez raffiné depuis, ses lèvres fines mais pulpeuses qu'il humectait sans cesse, sa peau métissé qui semblait doux au toucher : je ne ratais aucune parcelles de son visage. Et plus je le regardais, plus il me semblait irréel. Comme un doux rêve.

Tout à coup, il leva les yeux sur moi une première fois, pour ensuite les rebaisser sur son calepin la seconde d'après. Puis il les releva derechef, sans doute parce qu'il s'aperçu que j'étais éveillée. Nos regards se croisèrent, et un large sourire vint étirer ses lèvres. Il déposa son crayon et ses feuilles sur la table de chevet, se redressa sur sa chaise et prit la parole.

Once Upon A Time, MJJ.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant