Tout m'ai soudainement paru lointain, il n'y avait plus que mes larmes et mon corps, mon âme avait disparu. J'étais seule, il n'était plus là, plus là pour me faire rire, plus là pour me faire complètement péter les plombs. Et même si, je lai laissé partir, et même si j'ai voulu qu'il parte, il me manque. Il me manque comme on ne peut l'imaginer. Il y a désormais un vide en moi. Il y a désormais ce manque qu'on ne peut combler, ce manque qui demeure en vous, qui se ressent moins après un certain temps, mais qui restera pour toujours. Je sais très bien qu'on est des milliers de gens à vivre des chagrins d'amour, à avoir le coeur brisé, et que toutes ses personnes qui ne pensaient jamais retomber amoureuse à leur grande surprise ont rencontré une personne qui les a rendu encore plus heureuse. Comme eux, je vais sûrement men remettre, comme eux, je vais sûrement rencontrer une personne qui me fera oublier qu'il y a le manque dune autre qui demeure en moi. Mais le problème ce n'est pas de ne jamais retrouver l'amour, enfin si peut-être un peu, mais c'est plutôt de se dire que plus jamais cette personne nous portera attention. Je passe sûrement pour une pauvre fille désespérée, pathétique à voir, à lire et entendre, mais sachez que l'amour est plus dévastateur qu'on ne le croit. Ça peut même devenir meurtrier une fois une histoire d'amour terminée. Pas n'importe laquelle, je vous parle de celle qui vous a fait sentir comme une étoile, comme une pierre précieuse, celle où on ressent mille émotions par secondes quand notre amour nous prend par la main, celle qui nous fait sourire bêtement constamment pour un rien. Et bien on a tous songé à se laisser mourir car la seule raison qui nous poussait à être celle qu'on était est partie. Ne faites pas les gros yeux, vous le savez comme moi, mais c'est difficile de l'admettre je le conçois. Pour ma part j'ai vu mon monde s'écrouler, j'ai vu ma vie prendre mille directions à la fois car elle n'avait plus de but. Cette prise de conscience à pris plusieurs heures, seize exactement, mais dune seconde à l'autre, l'enfer a commencé. Je ne contrôlais plus rien. Mes larmes ne cessaient de couler. Ma respiration était bloquée par mes sanglot, elle ne savait plus quoi faire, s'arrêter ou continuer, me faire vivre ou mettre fin à ce cauchemar. Bien évidement sur le moment, pour moi, le mieux aurait été qu'elle aussi m'abandonne pour ne plus que je souffre. Mais elle ne s'est pas arrêtée, ma respiration a continuée comme ci de rien n'était. Après ces seize heures où je n'avais pas voulu admettre que c'était fini, tout a été incontrôlable. Les souvenirs se mettaient en action, je me croyais au cinéma, je nous revoyais tous les deux, à nous enlacer et s'embrasser. Et puis histoire d'être encore plus mal en point, j'ai eu l'idée de relire tout ce que je racontais sur lui, tous les moments que j'écrivais sur ce journal. Un éclat de rire ma échappée, sur une note, il y avait écrit « à ne surtout pas lire si tu es déprimée » mais je lai fait, alors j'ai éclaté en sanglot. J'essayais de me rappeler du moment où j'avais écrit tous ces petits mots, la sensation que je ressentais à cet instant, il y avait écrit parfois « je souris comme une idiote en écrivant » alors mes larmes sur multipliaient par dix.
J'avais dix-sept ans, je pensais que pour une fois j'allais tout contrôler et que mes émotions et sentiments m'appartenaient. Mais non, une fois de plus il avait réussis à me faire perdre les pédales cet idiot.
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Bleu à l'âme
Historia CortaOn s'en fiche, ce qu'on veut c'est juste écrire, n'importe où, n'importe quand et n'importe quoi