Chapitre 5.

41 9 12
                                    

Point de vue de Lucas.

Lorsque je me suis réveillé, un mal à la tête m'a envahi. J'avais peur d'ouvrir les yeux. Hier soir, était-ce un rêve, ou une réalité ? J'ai peur...
Je sentais la présence de Léa à mes côtés, elle semblait encore dormir. J'ouvris les yeux, elle était effectivement entrain de dormir ne se doutant pas de tout ce qui c'était passé. Je regardai autour de moi, je me trouvais à l'intérieur d'une maison ou plutôt d'une chaumière vu la manière ou elle avait été conçue. Sur un côté de la pièce se trouvait une cheminée où un feu avait été allumé. Vers le centre de la pièce, il y avait une table entourait de chaises. Sur l'une d'elles, une jeune femme, la jeune femme d'hier était assise.

- Qui êtes-vous ? Où sommes-nous ? La questionnais-je.
- Je m'appelle Marguerite et nous sommes chez moi, à Marignon.
- Où est Marignon ? Je ne comprends pas ce que vous dites, Ce qui s'est passé hier soir me paraît irréelle...

Soudain, un groupe de personnes rentra dans la chaumière ; c'était les mêmes personnes que hier.

- Vous êtes en état d'arrestation pour sorcellerie contre la famille royale ! Cria l'un d'eux en parlant à la jeune femme, puis il se tourna vers nous. Et vous vous êtes en état d'arrestation pour complicité avec cette sorcière.
- Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ici s'il vous plaît ? Demandais-je l'air perdu mais je n'eus pas de réponse.
- Suivez-nous, dit seulement un homme qui devait avoir à peu près mon âge.

Je remarquai que Léa s'était enfin réveillée de son lourd sommeil. Elle se leva de l'espèce de lit où nous étions allongés précédemment, me pris par la main et nous fît avancer jusqu'aux personnes qui devaient être des policiers mais déguisé en gardes avec des épées. La femme était plus réticente mais finit par venir avec nous. Nous sortâmes tous de la chaumière et marchâmes dans la rue. Léa me tenait toujours la main, ce qui signifie qu'elle avait peur - elle le faisait depuis que nous étions enfants. La rue sur laquelle nous marchions était pavée de pierre grise. Cette même rue était bordée de part et d'autre de petites chaumières faites d'objets de fortune. Devant ces maisons, leurs habitants qui avaient cessé de travailler, nous regardaient tantôt avec compassion, tantôt avec haine. Nous marchâmes encore un instant et nous arrivâmes devant une bâtisse en brique dans laquelle les gardes nous firent rentrer. À l'intérieur, il y avait des cellules d'emprisonnements de toutes les tailles, certaines étaient occupés par des individus, d'autres étaient vides. Marguerite se fît enfermer et menotter dans une petite cellule. Léa et moi ne fûmes pas séparés mais quand même enfermés dans une cellule de taille moyenne.
De longues heures qui me semblaient être des années passèrent sans qu'aucun de nous parlâmes ; nous étions seulement assis dans un coin, blottis l'un contre l'autre. Personne n'était présent dans cette sorte de prison, sauf un garde qui faisait sa ronde et était parfois remplacé par un autre. Aucun bruit ne se faisait entendre,  jusqu'à ce qu'un groupe d'hommes arrive. Ce groupe était composé de plusieurs gardes et d'un homme qui paraissait supérieur aux autres, il était habillé de manière soignée. Nous ne vîmes son visage seulement lorsqu'il se plaça devant notre cellule. Cet homme je le connaissais, c'était Clément.

- Clément ? Que fais-tu là ? Aide-moi à sortir de la s'il te plaît ! Je ne comprend rien à leur histo...
- Qu'est-ce que cet homme dit-il ? Me coupa-t-il.
- Clément t'es mon ami, aide-moi ! Répétais-je.
- Je m'appelle Julien et je vous prie de me vouvoyer, je suis le prince voyons !
- Le prince... Mais non, tu es Clément...

Je ne comprenais pas, cet homme était pourtant le portrait exact de Clément et pourtant, il se disait être prince.

Ouvrez la cellule, ordonna-t-il.

Un garde éxecuta son ordre sans répliquer, le "prince" rentra dans notre cellule et se rapprocha de Léa qui était encore blottie contre moi.

 Voyage à travers le temps.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant