Fragment of the past [OS]

Je fais défiler les photos sur mon ordinateur avec la musique dans les oreilles. L'écran me fais mal aux yeux mais je m'en fiche un peu. Je me rappelle tous les moments qu'on a passés ensemble, tous les souvenirs et les fous rires. J'aurai peut-être dû effacer tout ça, mais j'en ai pas la force. Je regrette toujours de ne pas avoir assez profiter quand j'étais à tes côtés.

Des photos datent de plus de 2 ans défilent me collant un sourire niais sur le visage, mais plus les images passent plus il s'efface. Ma lèvre inférieure tremble et une fois de plus , comme toutes les insomnies que j'ai faits, je pleure. Tu me manques tellement, ça me bouffe la vie. Des fois je me dis que ça va, que je vais mieux et qu'en fait je t'oublie, alors que pas du tout. Chaque fois que je revois ton visage je retombe. Pourtant je sais que je me fais du mal tout seul , je te t'aurai plu jamais, il faut que je tourne cette page sur laquelle je bloque depuis plusieurs années. "Nous" à exister un moment , un court moment qui était tout pour moi. Puis c'est devenu " Toi et Moi", pour finir par devenir plus grand-chose. Comment me vois-tu ? Penses-tu encore à moi des fois ? J'en doute, je ne suis qu'une petit parti de ta vie maintenant bien derrière toi n'est ce pas ?

Je décide enfin de quitter mon ordinateur et de me coucher dans mon lit sur le dos , la musique activée en boucle . Ma respiration se calme lentement puis un long soupir m'échappe. Le temps, ne m'a pas guéri, je n'arriverai jamais à effacer tout ça, moi aussi ? J'aurai sérieusement pu rester le restant de ma vie avec toi, pourtant tu sais que je ne pensais pas possible de rester toute une vie avec la même personne . Pour moi les gens se lasserez vite de l'autre. Au fond je n'avais pas tort, tu t'es lassé de moi dans un certain sens. Je te considère comme "l'amour de ma vie" mais je me trompe. Si ça aurait vraiment été le cas tu aurais ressenti la même chose que moi, jusqu'au bout , comme des âmes soeurs.

Après notre rupture je t'ai plusieurs fois rappelé que je t'aimais encore, mais tu me disais que tu ne me voyais pas comme ça, tu m'as dit t'être trompé sur tes sentiments, que tu ne ressentais qu'une forte amitié pour moi. J'étais blessé, j'avais envie de m'enfuir, de me cacher. J'avais fais grandir mes sentiments pour toi à un point inimaginable. Néanmoins je n'arrivais pas à t'en vouloir , nous sommes donc resté amis.

Je suis sorti avec une fille, elle était assez sympa et belle, je voulais t'oublier avec elle. Et ça avait plus ou moins marché. Mais au bout d'un moment je repensais à toi, je t'en ai parler et tu m'as dit que je te manquais. J'ai donc quitté ma copine pour toi. Nous nous sommes remis ensemble et j'étais heureux comme tout , mais j'avais peur que tu me rejettes encore au final. J'ai perdu espoir avant même d'avoir une vraie raison de le faire. Je me suis dit que tu me lâcheras, j'étais déprimé alors qu'on était encore ensemble. J'ai eu raison. Tu m'as refait exactement le même coup " une amitié trop forte ". J'ai encore pleuré toutes les larmes de mon corps , pourtant je m'y attendais.

J'étais absent en cours quand tu as rompu avec moi, j'ai décidé de ne pas venir le lendemain. Un ami m'a appris que tu avais embrassé une fille, un jour après avoir rompu avec moi, tu sortais déjà avec quelqu'un d'autre. Je me sentais trahi , surtout que c'était une de nos amies. J'ai pris sur moi, je t'évitais un peu , pareil pour la fille. Elle se sentait tout de même un peu désolée pour moi, je ne pouvais pas lui en vouloir, je comprends qu'on puisse t'aimer.

Mais le pire c'est que tu as faits pareils avec elle, après un certain temps tu as rompu, lui disant qu'au final tu ne l'aimais plus, et que tu n'étais pas sûr de l'avoir vraiment aimé : " une forte amitié". J'ai commencé à te détester, ont à commencer à te détester tous les deux en fait. Tu t'étais joué de nous. Elle a tourné la page après quelques mois . Moi je t'ai reparlé, comme si de rien n'était. Je t'embrassais, des fois , te prenant de court, tu ne me repoussais pas, mais tu ne répondais pas vraiment non plus. Tu te laissais juste faire. J'aimais ses contacts, car j'en avais besoin, tu es comme une drogue pour moi.