La maîtresse de l'eau

Chapitre 5

J'attend le choc, mais rien ne se produit. Je n'ose pas ouvrir les yeux.Peu être que se fou veux me donner de faux espoir, qu'au moment ou j'ouvrirai les yeux, il me plantera son couteau dans le bras... Ok, sois courageuse. J'ouvre un oeil, puis le deuxième. C'est le silence complet. Je lève les yeux. Mon ravisseur se tient debout, arrêté en pleine lancer, comme paralisé. J'entend soudain le son d'une lame que l'on retire de son fourreau, et l'homme s'écrase au sol, sans vie.

Je lève les yeux vers mon sauveur, et aussi tueur. Et je failli tomber dans les pommes.

C'était lui.

La silhouette qui me suis depuis deux semaines, celle que je vois tout les jours et celle qui hante mes nuits.Je n'arrive pas a distinguer son visage, car il, disons que c'est un garcon, porte une capuche, comme toujours en fait.

Il se baissa vers moi et me retira mon baillon improvisé.

- Qui... comment...je..., balbutiai-je.

Il mis un doigt sur ses lèvres pour m'intimer le silence. Il sorti un couteau de la manche de son chandail et coupa les liens qui me retenaient prisonnière.

- Qui...qui êtes vous?, réussi-je a dire.

Il ne me répondi pas, se contentant de me fixer.

-Qui êtes vous?dis-je plus clairement.

Il retira alors sa capuche et me dévoila son visage. Il s'agissait d'un garcon dans la vingtaine, blond et terriblement beau. Il me fixa de ses beaux yeux bleu glaciaux.

- Es-tu  Askan?

Trop surprise par cette soudaine question, je ne répondi pas.

- Es-tu  Askan? répéta-t-il, plus fortement de sa voix grave.

- Une quoi...?

Il soupira. Je commencais a me lever pour m'enfuir et m'éloigner de lui. Il faut dire qu'avec son aire gothique, c'est mystères et le crime qu'il vient de commettre ne me laissaient pas faire confiance a se type, même si il vennait de me sauver d'un fou.

Mais qui te dit que ce n'est pas un malade lui aussi?, me soufla ma conscience.

C'est vrai sa... Rien ne me dit que c'est un gentil.Parfait,voila, maintenant, je deviens parano...

Avant que je ne puisse m'éloigner d'ici et de lui, celui-ci me retint par le bras et mis sa paume sur mon frond. A son toucher, une douce chaleur se répendit en moi, concentré dans ma tête. Je fermais les yeux.Je vie alors différentes images défiller devant mes yeux. Mes souvenirs. Mon premier jours d'école. Mon premier 100%. Ma rencontre avec Liv. Mon premier béguin. Nos vacances familiales. La fois ou j'ai fait recracher par le nez le jus de Liv. Tous cela défilait a une grande vitesse, sans pour autant que je ne puisse tout voir.

L'inconnu retira alors sa main de ma tête. Alors la chaleur et le flot d'images séssèrent. Il soupira de soulagement.

- Bien, dit-il.

Je le fixais, interloqué. Attend, qu'est-ce qui vient de se passer la?

- Que ce passe t-il? Qui est tu? Qu'est-ce que tu vient de me faire?

Il ne me répondit pas et se dirigea vers le fond de la ruelle, laissant le cadavre de mon agresseur la, comme si de rien était.

- Eh, attend, répond-moi!

Il ne daigna même pas m'accorder un regard. Je commencais a être en colère. Comment oser t-il m'ignorer de la sorte? Alors que je venais de me faire agresser et d'assister a un meurtre?