Chapitre 12

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PDV de Carter

Après être sorti de mon lit, mon chat décide de faire une apparition soudaine devant mon chemin, essayant de ne pas l'écraser, je tombe par terre, qu'est ce qu'il est con putin ! C'est quoi son blême, c'est quoi mon problème, je me suis grave relâché physiquement,  non mais j'ai toujours mes muscles magnifique, mais niveau reflexe je baisse.
Je mets mon pantalon et mon t-shirt rapidement et je me dépêche de mettre mes baskets. La porte se ferme brusquement après mon départ et je cours dans les escaliers pour sortir de l'immeuble.
Il fait très froid en réalité, pour un mois d'Avril ? Il fait chaud en Avril, non ?
J'arrive chez Make. Je ne sonne pas et rentre directement, la porte est ouverte. Pas très vigilent, le petit.
- Make ! Espèce de connard ! Ramène ton cul !
Pourquoi elle répond pas cette merde.
- Make !
Je me dirige vers une pièce, et rentre, il s'agit de la salle de bain, je la referme et en ouvre deux autres, les toilettes et un cellier. C'est quoi cet appartement géant, je me dirige vers encore trois pièces, une salle de sport, une salle de jeu et...
La dernière ne s'ouvre pas. Ça doit être sa chambre. J'essaie de forcer la porte, mais elle est assez difficile à ouvrir, je retourne dans la pièce principale pour chercher une feuille rigide et grande, j'en trouve une et me redirige vers la porte. Je glisse la feuille dans le côté de la porte, où il y'a la poignée de haut en bas. Clip ! Ça s'ouvre.
J'ouvre la porte, je rentre et me retourne. Je lève la tête et regarde la pièce, ce n'est pas sa chambre. C'est plus que ça...

PDV de Lismel

Cela fait trois jours que je suis dans cette pièce sans avoir manger ni bu ni mettre laver et je vous raconte pas comment j'ai fait pour pisser.
La pièce ne contient pas de luminositer, il fait noir constamment, à par lorsqu'une personne daigne venir me voir.
Les seules objets ou meubles de cette pièce sont une chaise et un pot.
Je me souviens encore de la tête du mec hilare, qui m'avait emmené ce pot, pour faire, je cite : " Mes besoins"
J'entendais des pas derrière la porte, et des voix qui disais que je résistait bien, car je n'avais toujours pas crier pour manger, alors que j'était une fille. L'excuse, sexiste.
Il attendent que je meurs de famine ou de déshydratation ou bien ?
Une porte s'ouvre mais vers un autre endroit. La lumière m'aveugle, je commence à mettre mes bras devant mes yeux, j'ai l'affreuse sensation de picotement sur ma peau.
- C'est juste moi, pas besoin de te cacher comme ça.
- Je me cache pas de toi mais de la lumière même si ton visage...
- Assez rigoler. Je vois que tu es assez tonique pour te lever toute seule malgré que tu n'ai pas mangé, ni bu. Ni... t'être laver.. putain cet odeur !
- Oui bon tageule ! Dis- je en  me levant brusquement.
Je suis tombée directement après mettre lever, il n'a pas bouger d'un poil et m'a regardé.
Je me relève tout doucement cette fois- ci, déjà que je suis gênée qu'il est senti l'odeur de ma pisse...il faut que je tombe devant lui...
- Bon tu as finis ou tu veux que je t'aide ?
- J'ai fini, dis - je debout, les jambes tremblante. Quelle faible je fais.
- Suis - moi, on vas aller dans la pièce d'à côté,
- Ok.
Je le suis d'un pas lent, et lui il marche vite, aucune pitier. Nous entrons dans une pièce lumineuse, elle m'éblouis un maximum. Je distingue qu'il n'y a aucune fenêtre, que les murs sont d'un blanc pur presque effrayant et qu'il n'y a qu'une porte, celle où nous sommes entrés, un marteaux, une lime à ongles...ok et un gants. Euh... Je vais faire quoi avec ça et je vais rester là dedans ?
- Je vais rester ici ? Demandai - je.
- Oui
- Combien de temps ?
- Ca dépendra seulement de toi.
- Je peux même pas me laver ou boire ?
- Si tu sors vite, tu pourras mais, c'est incertain et presque impossible en moins de cinq jours, tu pourrais même mourrir ici.
- C'est impossible ! Il n'y a que trois trucs dans cette pièce !
- En réalité, il y' en a quatre.
- Je le vois pas, dis- je précipitamment.
- Tu ! Ne le vois pas.
Deux minutes se passe en silence, puis Chaym's se retourne et se dirige vers un mur, je le suis.
Il tape sur le mur très fortement ce qui fait un resonement dans la pièce, je le regarde avec incompréhension, et il me fait un clin d'oeil, et rapproche sa tête de la mienne, un peu trop près à mon goût, et me glisse des mots indistinct à l'oreille.
J'entends rien. C'est quoi ce bordel, ca sert à quoi de faire tout cela, si j'entends rien. Il veut m'aider ok , mais faut le faire bien non !
- Qu'est ce que tu as dit, dis-je en chuchotant et avec un mouvement de tête significatif.
Il me regarde et me souris puis reprends un air indéchiffrable, il se précipite vers la porte.
Je peux pas le laisser s'en aller !
Je vais abattre ma dernière carte ; Le charme.
Il tient la poignée, j'entre en action.
- Chaym's ne me laisse pas...

... Pam !

Mais putain.. C'est une blague, il m'a claqué la porte au nez là !
Il a claqué la porte sur moi ! Il s'est même pas retourné rien ! Je laisse tombé,  trop fatiguer pour m'énerver.
J'ai faim et je suis fatiguée. Je me dirige vers les objets et les prends un par un, le marteaux m'a l'air réelle, la lime aussi, et le gant bah, c'est un gant, je prends même pas la peine de le prendre, je vais pas me laver sans eau pfff.
Je prends le marteau et me dirige vers la porte où nous sommes entrés. Je tape sur la poignée. Vous savez quoi ? Ce marteaux est faux, rien du tout, aucune lourdeur et aucune friction. Je jette le marteau sur un mur et aucune fissure ne se forme.
Je me laisse tomber par terre et ferme les yeux. "Tu n'as rien à cacher à part ton métier". Pourquoi j'ai cette phrase dans la tête ? D'ailleurs c'était bizarre quand il s'est approché de moi comme ça, il sent bon en fait, une odeur de basillique assez douce...
Oh ! C'était chelou quand même cette histoire ! Et puis il me disais quoi ? Et si il me lançais un sort ! Arg. Non. Tu vas trop loin là. Je vais dormir c'est mieux, je suis plus que fatigué... et j'ai tellement soif et faim.. et je pue, deguelasse.
Est ce que je me serais trompée sur les chaussures de Will ?  Peut être qu'il l'ai à vendu à un marchand, qui lui même la revendu. Et voilà que cette personne les avait.
Mais non.  Mon ventre gargouille, j'ai la langue sèche et la bouche aussi et je suis exténué. Je vais mourrir dans cette pièce beaucoup trop lumineuse pour moi ? Je sais plus quoi faire... du moins temps que je ne suis pas moins épuisée.

Je me réveille dans la brume, où je suis...
Tout me reviens, c'est bon... Je commence à me lever, et je précipite vers la lime. Je ne peux plus continuer comme ça ; comme une débutante...
La lime ne sert à rien, à part limer des ongles, quel surprise. Je pense que le gant n'est pas la inutile, après tout, pourquoi mettre un gant, alors que cette pièce est vide, c'est un espèce de leurre je crois, du genre : " Pff, un gant à quoi ça sert ? " Et là BAM ! Le piège se referme sur son imbécilité. Parceque du coup, on touche pas au gant et on ne sait pas s'il cache quelque chose. Exactement ma réaction. Stupide. Cacher... je vois.. pas si inutile.
Je me dirige vers le gant et le tâte, bingo ! Une clé. Sauf qu'il n'y a aucune porte à part celle d'où je suis entrée, c'est plus compliqué que je l'aurait cru.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 06, 2016 ⏰

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