Chapitre 1

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- Reste tranquille et tu ne sentiras rien... me souffla-t-il à l'oreille.

Je me tortillais à mort car j'avais peur, très peur. J'arrivais à peine à articuler un mot qu'il me heurta, de toutes ses forces. Je m'évanouis.

Je me réveillai, dans une pièce tout à fait inconnue, nue. Dès que je m'en rendis compte, je scrutai la pièce du regard, mais en vain, aucun vêtement à ma portée.

La pièce était sale, sombre et ne possédait aucune fenêtre. Impossible de me sauver de cet endroit, aucunement chaleureux.

Je me levai, essayant de trouver une solution d'évasion, alors que je sentis une douleur atroce dans le bas de mon ventre...

Quelques jours plus tard...

J'étais sur un lit d'hôpital, en jaquette bleue poudre, et l'endroit semblait vide, sauf les nombreuses machines qui m'entouraient. Elles bipaient sans jamais s'arrêter. Alors que je m'énervais peu à peu contre ces bruits, ma mère entra dans la pièce, accompagnée de mon grand frère, Charlie.

-Eh Ri, dit mon frère.

C'était le surnom qu'il m'avait donné quand on était plus jeunes.

-Hey Charlie...comment ça va? dis-je, faiblement.

Il me regarda longtemps avant de me poser une autre question, me laissant sans réponse.

-Te rappelles-tu de ce qui  s'est passé...? me demanda-t-il, la mine détruite.

J'essayai de me remémorer les événements d'il y a quelques jours environ, mais je ne réussis pas.

-Non. Répondis-je, quelque peu inquiète.

Pourquoi suis-je dans une chambre d'hôpital? Pourquoi ai-je tant mal? Plusieurs questions me heurtèrent au cerveau, sans savoir les réponses.

Je m'endormis, laissant en plan ma famille.

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NON! ne me touches pas! lui criai-je presque.

Ça suffit! s'énerva-t-il. Tu vas arrêter de bouger ou je t'attaches. 

Il m'attacha quelques secondes plus tard.

Attends moi ici. me dicta-t-il avant de s'éloigner un peu plus loin me lançant des regards meurtriers.

Avec ses grosses mains moites, il ouvrit ma bouche de force et y enfonça une pilule.

Je perdis peu à peu conscience, et...

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Ariane?  lança ma mère voyant que je commençais à m'affoler dans mon sommeil.

Je me levai en sursaut en lançant des regards tout autour de la pièce.

-Ariane, Ariane je suis là. Calmes-toi. essaya ma mère.



Pity is for loosers.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant