Quand l'amour s'en mêle

C H A P I T R E 25

Moi :" Et moi qui croyait que tu m'avais laisser tomber !"
Mel :" Bien sur que non, j'ai été chercher Matt !"
Moi :" En parlant de lui, j'ai été le voir pour parler tout à l'heure..et..il..il était avec Cassandra dans la chambre en train de s'embrasser..."
Mélanie a failli s'étrangler avec sa bière et me regarde avec les yeux écartés.
Mel :" Quoi ?!"
Moi :" T'a bien compris et ils étaient en sous vêtement..."
Mel :" Oh ma chérie je suis désolé je ne lui parlerai plus je te promet je la déteste ! T'avais raison..."
Moi :" Je vais y aller, je ne veux plus les voir..."
Mel :" Oui je comprend, tu veux que je te ramène ?"
Moi :" Non ça va me faire du bien de marcher seule..."
Elle hoche la tête et je me dirige vers Hugo. Je lui explique la situation et je m'en vais.
Hugo :" Alex ?"
Je me retourne.
Hugo :" Il t'aime, je le connais..."

L'air frais me fait frissonner, je marche sur le trottoir et repense à cette soirée. Je croyais qu'il était sincère mais une petite voix dans ma tête me crie que je suis trop naïve ( croyez pas que nous sommes plusieurs dans ma tête hein !). Le silence me fait du bien, je ferme un instant les yeux et me rends compte qu'en moins de 2 semaines ma vie s'est complètement écroulée, je me déteste... J'arrive enfin chez moi et me couche toute habiller, n'ayant même plus la force de me relever. Un mal de tête m'empêche de m'endormir rapidement mais le sommeil ne tarde pas à me rattraper.

《7h38》
J'ouvre les yeux et tourne ma tête vers le réveil trouvant bizarre qu'il n'est pas sonné. Oh putain j'ai exactement 38 minutes de retard ! Je saute du lit, me prépare en un temps record, et sors de la maison sans avoir pris le temps de prendre mon petit déjeuné.
C'est mort pour le bus... j'appelle Mélanie :
Mélanie :" Allô ?"
Moi :" Mél dis moi que t'es pas encore au lycée !"
Mel :" Beh si pourquoi ? Je t'attends moi ! Qu'est ce que tu fou !?"
Moi :" Mon réveil n'a pas sonné... bon j'arriverai en retard pas grave... à tout à l'heure !"
Je me dirige vers l'arrêt de bus et attend le prochain. Comme par hasard il arrive en retard ! Je mets les écouteurs dans mes oreilles et attends patiemment mon arrêt.
Je toque à la porte de ma salle de français après avoir été chercher un mot de retard.
Mme Bonnecaze :" Vous avez 27 minutes de retard Sanchez ! Allez vous asseoir."
Je me dirige vers ma place sans lancer de regard à Matt. Je sors mon livre et suis la lecture, un poème d'amour (il manquait plus que ça !).
La prof :" Sanchez continuez la lecture puisque vous avez décidez de faire votre intéressante aujourd'hui !"
Je la déteste, c'est la pire prof du lycée et il a fallu que je tombe sur elle pour ma première année ici ! Je prends la parole et commence à réciter :
"Aujourd'hui je suis montée sur le toit de cet immense immeuble, là-haut tout près du bord. Je te voyais avec elle, je me suis dit qu'il me suffisait d'un pas, pour partir. Tu l'as attrapée, et tu l'as pris dans tes bras. Moi j'ai avancée, j'ai vu ton visage lors de ma chute... Tu m'as brisé..."

Je sens Matt bougeait sur sa chaise, il est gêné, quand à moi je sens des larmes se formaient dans mes yeux. Je ne relève pas tout de suite la tête essayant tant bien que mal de me ressaisir. Je lève la tête et observe Matt, il me regarde, les yeux remplis de regret et de tristesse. Je détourne vite le regard et me replonge dans la lecture.
Le cours est enfin terminé, je range vite mes affaires et sors avant tout le monde.
Matt :" Alexia !"
Je me retourne et lui lance un regard noir, puis adopte un ton sec.
Moi :" Quoi ?!"
Matt :" Alexia je t'en supplie pardonne moi !"
Moi :" Te pardonner ?! Après ce que tu m'as fais !?"
Matt :" J'avais trop bu ! Je ne me rendais pas compte de ce que je faisais !"
Moi :" T'a pas mieux comme excuse ! Tu louches sur elle depuis qu'on est rentré !"
Matt :" Non ! Je t'aime..."
Je me retourne et m'en vais. Après avoir passer le reste de la matinée à écouter des profs raconter leur vie ( oui oui c'est insupportable !), je rejoins Hugo et Mélanie à notre table et soupire de soulagement en voyant que Cassandra n'est pas là. Nous commandons des sandwichs et mangeons en silence.