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— Putain ! Ils ne peuvent pas se dépêcher bon sang !



Le brun regardait la jeune femme s'énerver, appuyant sur tous les boutons de l'ascenseur mainte et mainte fois. Elle craquait et il le voyait, mais il ne savait quoi faire. Il ne connaissait personne qui était claustrophobe et ne savait comme aider la brunette qui n'allait pas bien. Enfermés dans cet ascenseur depuis bientôt une heure, les nerfs de Charlie avaient craqué. La jeune femme ne parvenait pas à rester calme et à attendre que quelqu'un vienne débloquer l'ascenseur. « Charlie, assis-toi. » Elle lui donnait mal à la tête à marcher sans cesse dans la cage qui n'était pas très grande. La brunette se rassit en face du jeune homme, mais tapa nerveusement du pied. Voyant son était qui empirait au fil des minutes, Antoine se leva et se plaça devant elle. Il posa ses mains sur les genoux de la française qui releva son visage.


— Respire calmement. Inspire et expire doucement.

— Je ne pense pas que...

— Tais-toi et fais ce que je te dis, la brune se tut. Voilà, c'est bien. Maintenant pense à quelque chose que tu aimes bien, à un de tes endroits préférés, à un moment que tu as adoré passer, à quelque chose que tu apprécies. Visualise cette chose et imagine-toi en train de revivre le moment. La brune rouvrit les yeux après une longue minute. Ça va mieux ?

— Oui, merci.


Le brun reprit sa place initiale. Charlie s'était calmée. Sa cage thoracique montait et descendait encore un peu vite, mais elle allait mieux. Elle posa son regard sur le garçon en face d'elle. Il été plutôt petit pour un homme, mais comparé à elle, il avait l'air imposant. Il avait quelques muscles, sans en avoir trop. Son visage ressemblait à celui d'un enfant. Quelques mèches retombaient sur ses cheveux bruns et ses yeux étaient d'un bleu magnifique que n'importe quelle personne aurait voulu se noyer dedans. Il était beau, très beau même, Charlie ne pouvait le nier.


— Je suis désolée.

— De ?

— D'avoir bloqué les portes. Si je ne l'avais pas fait, tu ne serais pas monté et tu ne serais pas là.

— Tu t'excuses vraiment pour ça ? Rit-il. Parce que si c'est le cas, rappelle-toi que c'est moi qui t'ai demandé de bloquer les portes.

—  Peut-être, mais je suis désolée. Désolée pour tout ça, il fronce les sourcils. De t'avoir lancé un regard noir alors que tu prenais conscience qu'on été coincé ici, de t'avoir mal parlé alors que tu essayais de m'aider. Désolée pour tout ça.

— Tu n'as pas à être désolée, vraiment. Ce n'est pas de ta faute si cet ascenseur s'est bloqué. D'ailleurs, il aurait déjà dû être changé depuis le temps.

— Depuis le temps ?

— Ça fait des mois qu'il ne fonctionne plus correctement et qu'il pose des problèmes.

— Tu m'as l'air bien renseigné, remarqua-t-elle.

— On va dire que je viens souvent.

— Tu travailles ici ?

— Oh non, rit-il. Rester enfermer dans un bâtiment n'est pas pour moi. Je suis plus sur le terrain.

— Le terrain ?

— Je suis footballeur. Pas amateur, quoique je l'ai été il y a quelques années, mais je suis professionnel.

— Quelle équipe ?

— Je suis à l'Atletico à Madrid, mais je joue aussi pour l'équipe de France.

— Tu ne fais pas les choses à moitié, déclara-t-elle, un léger sourire au visage. Félicitation alors.


Antoine remercia la jeune femme d'un simple sourire. Cette dernière posa son doigt sur le sol et commença à bouger son doigt, écrivant tout ce qui lui passait par la tête. Le brun la regardait faire, plissant légèrement les yeux, tentant de deviner ce qu'elle écrivait. Charlie savait qu'elle n'écrivait pas réellement, mais cela la détendait légèrement et c'est tout ce don elle avait besoin à ce moment précis.


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hey ! voilà ce chapitre trois si je ne me trompe pas. j'espère vraiment que cette petite histoire vous plaît puisque je n'ai reçu qu'un retour jusqu'à aujourd'hui et je voudrais bien qu'on remédie à tout ça. dîtes moi ce qu'il vous a plu ou au contraire déplu, ce que vous pensez des personnages... aussi, si vous avez des questions à me poser, j'y répondrai avec plaisir (:

LIFT » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant