Le vampire et la chasseuse

Chapitre 12

Tout d'abord je voudrais m'exprimer un peu sur ce qui c'est passé à Nice, je suis attristée de ce qui c'est passé la bas surtout pour aller tuer des enfants et des innocents qui étaient venus juste pour regarder un feu d'artifice en famille, c'était censé être convivial et ça c'est terminée en quelque chose d'abominable; ils croient nous enterrer pourtant ils ne savent que nous sommes des graines,  alors nous allons leurs prouver que l'amour est plus fort que la haine ! #loveNice #Peace&cookie 

Son massage faisait des merveilles. Ses mouvements puissants la plongeaient dans un état d'hypnose.

-Il y a quelques mois quand j'ai reçue ma marque j'était fière de pouvoir faire enfin partie de l'ordre, je me disait que mon père adoptif ne me traiterais plus comme une moins que rien mais je m'était trompée; il attend que je soit la meilleure de tous les chasseurs de vampires...

Jack laissa descendre ses mains jusqu'à l'épaisse petite natte, trouva le lien qui enserrait ses cheveux et libéra la lourde masse soyeuse, encore humide de la douche prise plusieurs heures auparavant.

-Combien de vampires as-tu tuée ?

-Soixante et onze; tu aurait été ma soixante douzième victime normalement. Mais pour une raison qui m'échappe je n'arrive plus à te tuer, déjà rien que le fait de parler de ça me donner des envies de vomir...

-C'est normal tu est ma compagne.

-Même ça je ne le comprend pas, pourquoi je serais ta compagne ?

-Je te l'expliquerais plus tard, pas maintenant tu n'est pas prête.

Elle acquiesçait d'un mouvement de tête.

Il respira son odeur, s'en imprégna, goûta le plaisir de la voir et de la sentir chez lui. Les flammes du feu faisait danser des reflets dorés dans ses cheveux. Le désir s'empara de lui, impérieux, urgent, et malgré la douleur qui l'accompagnait, il délecta du simple fait de la ressentir.

Il s'assit à la petite table, en face d'elle, promena un regard lascif sur les courbes séduisantes d'Anna.

-Pourquoi mets-tu des vêtements d'homme ? demanda-t-il.

Elle eu un petit rire, léger et mélodieux, et son regard devint malicieux.

-Parce que si je me fait attaquer c'est plus simple d'être comme ça et puis je savais que cela t'ennuierait.

Jack partit d'un grand éclat de rire, la tête en arrière. Un vrai rire, authentique, incroyable. Il y avait du bonheur en lui. Il ne savait plus depuis quand il ne s'était pas senti aussi bien, mais ce sentiment était bien là, et répandait une agréable brûlure dans son corps.

-Et c'est indispensable, de m'ennuyer ? Et ne t'inquiète pas personne ne t'attaqueras car je serais là.

Elle réalisa soudain que son mal de tête avait complètement disparu.

-C'est si facile, le taquina-t-elle.

Il se pencha vers elle.

-Tu me manque de respect, ma petite. Si dangereux, tu veux dire.

-Mmmm.... peut être, aussi.

Elle glissa une main dans ses cheveux, les tira en arrière pour se dégager le visage. C'était un geste naturel, non réfléchi, incroyablement attirant, qui permit à Jack d'admirer la perfection de ses traits, la rondeur de sa poitrine, la ligne délicate de sa gorge;

-Alors, es-tu vraiment un aussi bon joueur d'échecs que tu semble prétendre ? le défia-t-elle. Une heure plus tard, Jack se redressa sur son siège pour la regarder. Elle était concentrée sur l'échiquier, les sourcils froncés, et tentait de percer à jour sa stratégie pour le moins inhabituelle. Elle sentait qu'il l'attirait dans un piège, mais ne parvenait pas à voir lequel. Le menton posé sur sa main, détendue, elle prenait son temps. Elle était patiente, rigoureuse, et par deux fois , elle l'avais mis en mauvaise posture, uniquement parce qu'il était trop sûr de lui.