CHAPITRE I

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[Petite note : L'histoire est désormais en pleine réécriture, les chapitres vont être alors modifiés (certains plus que d'autres) mais la trame reste la même et son histoire. Merci de votre attention et bonne lecture! ;) -Ali.]

Pour mes parents, ce n'était qu'une crise d'adolescence mais pour moi ce n'était pas le cas. Ils pensaient que ce serait juste passager. Mais, je n'ai fait aucune crise, je n'ai jamais bronché ni quoi que ce soit. Je me suis toujours pliée à leurs règles, j'ai toujours été droite. Mais pour eux c'était le contraire.

Depuis trois ans, je subis leurs crises. J'ai l'impression que ce n'est qu'une blague, qu'on a juste voulu me mettre à l'épreuve, que ce soit des tests pour voir ce que je ferais dans les pires situations... J'aurais voulu que tout soit faux mais hélas c'est bel est bien la réalité. Je n'ai jamais su pourquoi mais je sais juste quand exactement tout ceci a commencé. Je suis malheureusement leur bouc-émissaire depuis maintenant trois ans jour pour jour. J'ai l'impression qu'à tout moment, je peux craquer. Ces jours-ci, je n'arrive plus à supporter tout cela. Je veux que ça cesse une bonne fois pour toute, mais surtout que ça s'arrange.

Je suis là, assise sur mon lit en écoutant un morceau de twenty one pilots le regard vide. J'essaie de relativiser dans ma tête, mais rien n'y fait. Je n'arrête pas de penser à ce fameux soir, à ce qu'il s'est passé.

Je suis dans l'obscurité dans ma chambre dû à la tombée du crépuscule et des rideaux baissés. Seul un rayon de la lune s'échappe à travers les rideaux faisant apparaître une petite partie de ma peau porcelaine. Je ferme alors les yeux et m'imagine, une fois de plus, une vie que j'aimerais avoir. Un monde utopique où mes rêves se réalisent, un précieux cocon où je peux me réfugier, un endroit paisible où je peux être moi-même et donner la meilleure version de moi-même.  Mais, hélas ce ne sera peut-être jamais le cas. Pourquoi ? Car, j'ai l'impression d'être prisonnière dans ce monde cruel...

-Alexia ! Le dîner est prêt, grouille toi ! s'écrit ma sœur à travers la porte.

Je sursaute puis soupire bruyamment. J'arrête tout de suite la musique sur mon téléphone. Je pose ce dernier sur ma table de chevet et part en direction des escaliers. Je les descends alors assez rapidement pour pouvoir ensuite aller à la cuisine. Enfin atteinte celle-ci, je vois mes parents et ma soeur déjà attablés.

-Cela fait une heure que l'on t'appelle pour le dîner ! s'écrit ma mère en m'affichant un de ses plus beaux regards noirs.

Ma mère était habillée de sa fidèle robe noire et blanche à manches courtes et de son petit gilet gris clair. La robe lui allait jusqu'en dessous de ses genoux. Elle avait pour habitude de retrousser ses manches à chaque fois qu'elle préparait à manger.

Sa coiffure, également fidèle à elle-même, son chignon sévère qui trône sur sa tête. Et puis, depuis plus de trois ans, elle avait l'habitude de me jauger du regard d'une façon assez sévère. Au final, j'ai pris l'habitude qu'elle me regarde ainsi...

-N'exagère pas, maman, fais-je. Kathara m'a juste appelé à l'instant et ce n'était que la première fois...

Ma mère ne répond pas. Au fond, elle sait que j'ai raison. Donc, elle préfère m'ignorer et se contente de manger le contenu de son assiette. On est tous là attablés en train de manger, sauf moi. Je me contente de lancer un regard furtif à mon père, qui lui, ne semble pas alarmé par mon regard insistant. De toute façon, il ne s'est jamais vraiment intéressé à moi ni même à ma mère et à ma sœur... Je me demande bien souvent ce qui peut l'intéresser excepté nous trois, à part son travail...Puis, je lance un dernier regard vers ma petite sœur, qui elle, m'a remarqué. Elle se contente de poser furtivement ses yeux sur moi puis la seconde d'après sur son assiette, la bouche pleine de pomme de terre.

-Bon appétit...lançai-je tout bas.

Personne ne me répond ou fait semblant de ne pas m'entendre. Ils sont là tous les trois à manger. Je baisse les yeux et fixe le contenu de mon assiette comme si c'était le plus attrayant. Pendant trente bonnes minutes, je reste là, assise au fond de ma chaise, à attendre. À attendre qu'ils terminent tous de manger. Je n'ai, hélas, pas touché à une seule miette de mon assiette. Je n'ai pas très faim ce soir, ni les autres soirs d'ailleurs. Disons que ma faim a considérablement baissé depuis un moment. Et puis, j'ai pris une décision ce soir. J'ai décidé de le leur révéler. J'espère que ça se passera bien.

 Quoique.... les connaissant...

Ma sœur qui a fini de manger avant mes parents, me lance un regard sceptique.

-Tu n'as pas faim ? me demande-t-elle en fronçant les sourcils.

-Non...pas vraiment, murmurais-je.

-Comme d'habitude quoi... fait-elle à voix basse avec un ton de mépris.

Je baisse alors les yeux et me tais jusqu'à la fin du repas. Ma sœur avait toujours l'habitude de dire ce qu'elle pensait même si elle manquait cruellement de tact. 

J'attends que mes parents aient fini de manger pour pouvoir attirer leur attention, même si, je sais pertinemment que je ne l'ai plus depuis bien longtemps. Mais ce soir, je tente.

-Au fait... j'ai quelque chose à vous dire, commençais-je.

Trois paires de yeux se rivent sur moi. Je déglutis alors, je réfléchis rapidement à comment leur annoncer cela. Mon cœur commence à s'emballer et les bouffées de chaleur ne tardent pas à se faire ressentir. Il y a un silence pesant, je parierai même qu'on pourrait entendre mon cœur tambouriner dans ma poitrine dans toute la pièce. 

-Et qu'est-ce que c'est que cette chose que tu as à nous dire ? demande simplement mon père qui a enfin daigné lever les yeux vers moi.

J'ai enfin son attention.

Je les regarde chacun furtivement tour à tour et me racle la gorge. C'est maintenant. Je souffle doucement et me lance :

-Alors..voilà...commençai-je.


Fin du premier chapitre.


Alors pour ce premier chapitre, qu'en pensez-vous? N'hésitez pas à voter et à partager ma fiction! Merci d'avance et bonne journée/soirée! ;)


(Chapitre modifié)


(c) iamxali.


Je Reviendrai [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant