A la recherche du passé

Chapitre 8

Je suis devant la porte, "courage" me répétait-je en boucle dans ma tête. Une fois la porte ouverte, le couloir d’entrer apparait, étrangement, rien ne me rappelle quoi que ce soit la couleur taupe du papier pain, n’est dans aucun de mes souvenirs, le meuble, n’existe que dans cette maison, les reliures de porte ne sont dans aucun de mes rêves, les photos accrocher ne me rappelle personne.

Je suis désemparer, je ne m’attendais pas à ça, je ne dis pas que je m’attendais à me souvenir de toute ma vie en entrant dans cette maison mais je dois dire que je m’attendais à ce que quelques objets, me fasse vivre une impression de déjà vue.

Plus les pièces défiles, moins j’ai envie de continuer. Voyant ce désastre se dérouler devant mes yeux je dis à Riley :

- On part.

- Quoi ? Tu es sur que …

- On part ! Répétais-je en haussant le ton.

- D’accord, on part.

Une fois sur le palier de la porte, il ferma la maison à clef, j’avais l’impression que fermer cette porte revenait à refermer la porte de mes souvenirs, il le fallait, il fallait que j’accepte la vérité je ne retrouverais jamais la mémoire.

- Ecoute ça  ne veut rien dire, tu…

Je le coupai :

- Je n’ai pas envie d’en parler.

- Je comprends mais …

- Ah non ne dis pas que tu me comprends, tu n’as pas eu ta vie totalement effacé du jour au lendemain à ce que je sache mais moi si, et j’ai toujours fait avec, mais dire que tu comprends, c’est trop en dire tu vois ? Tu peux dire je te soutiens mais pas que tu comprends car tant que tu n’as pas vécu la situation : tu ne peux pas comprendre.

- Je veux juste t’aider ! Je sais très bien que tu caches très bien ton jeu quand tu as besoin d’aide

***FLASH***

- Je veux juste t’aider ! Je sais très bien que tu caches très bien ton jeu quand tu as besoin d’aide

- Mais je sais très bien que tu veux m’aider mais parfois, il ne faut pas et tu sais très bien qu’aller les voir ne fera que empirer les choses.

- Ashley …

- Promet moi que tu ne feras jamais ça.

- Promis.

- Tu sais que je t’aime, toi.

- Moi aussi je m’aime.

- Hé !

- Mais je t’aime aussi !

- Voilà qui ais mieux ! Lui souris-je.

- Ashley ?

- Oui ?

- Tu sais ça fait un moment que je réfléchis à tout ça, et plus les jours passe plus je suis persuadé d’une chose.

-  Et c’est ?

- Que tu es la femme de ma vie, Ashley veut tu m’épouser ?

J’étais au bord des larmes, je lui criai :

- Bien sûr que oui.

J’allai vers lui et l’embrassa passionnément.

***FIN DU FLASH***

Complètement déconcerter par ce flash, j’étais devenu blanche, j’allais rapidement m’asseoir, Riley me suivait. Une fois avoir essayé de reprendre mes esprits. Je dis à Riley, qui était resté à côté de moi sans dire un mot en attendant que je me sente mieux :

- Tu m’as demandé en mariage …

- Evidement. Je t’ai dit que j’étais ton ex fiancé, je ne comprends pas là.

- … d’une manière assez spéciale.

- Attend mais tu t’es souvenue de quelque chose là ?

Je n’écoutais pas ses réponses, c’est comme si je récitais machinalement un texte, comme au théâtre, mais que je lui laissais le temps de dire sa réplique.

- … tu as commencer par me dire que plus les jours passes plus tu étais persuadé d’une chose je t’ai demandé ce que c’était et tu m’as dit que cette chose était que j’étais  la femme de ma vie, et la tu m’as demandé si je voulais bien t’épouser.

- Oh tu t’en ai souvenu !

- Je crois que oui.

- Tu vois que l’espoir n’est pas vint, ça fait déjà deux fois que tu as un de ces flashs !

Je ne répondis rien encore secouer par cette étrange flash, je m’attendais à ce que peut-être  la maison m’en provoque un, et je suis ressortit sans aucun souvenir, et là, une discussion m’en provoque un, tout cela était tellement étrange, j’étais larguer.

Quelques minutes plus tard, je repris totalement mes esprits, et décida de m’éloigner de cette maison.

- Riley ?

- Oui ?

- On peut aller autre part ?

- Bien sûr. Mais tu sais ce flash …

- Je n’ai pas envie d’en parler disons que ce n’est que un hasard, juste un hasard.

- Ok. Alors allons-y. Dis t'il, désemparer. 

J’avais dit à Riley que tout ça n’était qu’un hasard, mais je n’en croyais pas un mot, tout ce que je savais c’est qu’il fallait que j’arrête de me voiler la face, en espérant désespérément que je pourrais retrouver la mémoire d’une minute à l’autre. Il fallais juste que j'avance, et que je tourne la page.