A la recherche du passé

Chapitre 11

Je fais ma valise, il faut que je parte, loin d’ici, très loin d’ici, éloigner de tous ces affreux souvenir, je ne peux rester là, en tout cas pour quelques temps. Tandis que je fermais ma valise, j’entends la porte de la chambre d’hôtel s’ouvrir, évidement c’était Riley, au point où j’en étais de toute façon ça ne pouvait pas être pire que ça l’est maintenant, dès qu’il me vit il dit :

- Excuse-moi je ne savais pas que tu étais ici.

- Non ça va, je partais de toute façon.

- Tu vas chez tes parents ?

- Non  je retourne en France.

- Quoi ? Mais tu viens d’arriver …

- Ca ne sait pas vraiment bien passé avec mon père.

- Tu ne devrais pas abandonné pour autant.

- Il ne veut pas m’écouter, il ne veut pas c’est, lui qui voit.

A ce moment, j’entends frapper à la porte, j’ouvre, et là, je vois mon père qui est juste devant moi, les larmes aux yeux, je le prends dans mes bras et lui murmure des excuses.

--Point de vue de Riley—

C’était la moindre des choses à faire avant de partir, la réconcilier avec son père, je lui devais au moins ça. Le faire venir a été dur, je dois l’avouer, mais, elle devait lui parler.

***FLASH BACK***

Quelques heures plus tôt ;

Je frappais comme un fou à la porte des parents d’Ashley jusqu’à ce que l’on veuille bien m’ouvrir, quand j’avais vue Ashley partir à toute vitesse de la maison, et que son père était rentré quelques minutes auparavant, j’avais tout de suite compris que ça c’était mal passer  entre Ashley et son père. Et je voulais essayer de faire au moins quelque chose de bien avant de partir.

Ce fut la mère d’Ashley que je vu apparaitre derrière la porte, voyant mon visage, elle me dit : 

- J’ai essayé de lui parler mais il ne veut rien entendre. Je doute …

- Laisser moi entrez s’il vous plaît.

- C’est ton choix.

- Merci.

- Il est dans le salon.

Une fois dans le salon je vis le père d’Ashley, à bâchis sur le canapé, en train de réfléchir, je m’exclama alors :

- C’est comme ça que vous osez vous appeler un père ?

- D’où tu viens me juger toi ?
Tu as menti à ma fille !

- Oui et vous vous être en train de l’abandonner.

- Je crois que je n’ai pas de leçon à recevoir de toi espèce de petit …

- Je vous arrête tout de suite, au contraire vous avez beaucoup à apprendre de moi, contrairement à vous, moi, j’essaye de réparer mes erreur, comme je le peux, je ne reste pas sur un canapé à attendre que le temps passe.

- Je ne te permets pas.

- Es que vous lui avez donné une chance de s’expliquer par elle-même ? Vous  n’avez même pas idée à qu’elle point cette accident la affectée. Je croyais la protéger en vous faisant passer pour mort, mais je faisais tout le contraire, elle a besoin de vous et ça sans accident, ou avec accident elle l’aurait compris un jour, et serait revenu vous voir, laisser lui au moins vous faire vos excuses, et s’expliquer elle ne mérite pas ça ? Un peu de compassion ? Elle est persuadez ne plus être votre fille.