Chapitre 18

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PDV Lauren

Pendant le cours, je sens mon portable vibrer dans ma poche. J'hésite à lire le SMS que je viens de recevoir mais c'est peut-être important.

J'appuie sur une touche. C'est un numéro inconnu :

Tic tac... La vengeance est en marche. Amusant, non ?

Ce n'est pas signé, mais ce n'est pas nécessaire. Je sais de qui il provient. L'angoisse s'empare de moi. Quel mauvais coup est en train de préparer Eleanor ?

À la fin du cours, je file à la cantine pour réserver un table pour mon groupe. Il se trame quelque chose et ignorer ce "quelque chose" ne fait qu'aggraver mon angoisse.

Quelques minutes plus tard, les filles sont réunies à la table. Je leur confie mon inquiétude au sujet du message.

"C'est juste pour te faire du mal" dit Ally.

"C'est vrai que ce matin cette peste d'Eleanor m'a fixée à plusieurs reprises avec un sourire mauvais, comme si elle se réjouissait par avance d'un mauvais coup." dit Normani.

"Ah ! Vous voyez bien que je ne suis pas folle !" Je m'écris

"Elle veut te déstabiliser" dit Camz.

À ce moment-là, l'alarme du lycée retentit. En l'entendant, tous les élèves  sursautent. On se précipite tous dehors, craignant une attaque terroriste ou pire. On se retrouve tous à l'extérieur, dans la cours.

Le directeur sort du bâtiment. Il glisse deux mots à l'oreille des surveillants et ceux-ci se dispersent parmi la foule d'élèves. Très vite, il y eut un grand silence.

Les professeurs se placent à côté du proviseur. Certains se parlent en chuchotant. Avec les filles, nous nous tenons au premier rang. Je leur jette un regard furtif au moment où le proviseur prend la parole :

"Mesdemoiselles, messieurs,..."

Il fait une pause et son regard parcourt l'assemblée des élèves regroupés devant lui.

"Des affiches homophobes ont été retrouvés sur la photocopieuse de la salle des professeurs."

Des murmurent montent de toute part. Je suis rassurée qu'il n'y a pas de problèmes plus grave qui auraient pu mettre nos vies en danger.

"Cette personne n'en a laissé que 10 sur les 50 qu'elle avait programmé. Nous supposons donc qu'il en a une partie sur lui. Nous trouverons le coupable et il sera sanctionné. Que chacun dépose son sac à ses pieds et le vide quand les surveillants et les professeurs passeront."

Quand vient mon tour, je vide mon sac qui contient peu de choses.

"C'est bon."

Puis, il poursuit son contrôle. Au bout d'un moment, le proviseur reprit :

"Bien, nous allons maintenant devoir vérifier les casiers..."

Accompagnée des filles, je me dirige vers le hall d'entrée. Mon regard croise celui de Niall qui me sourit. Je sursaute en entendant le nom suivant.

"Calder Eleanor" prononce un surveillant.

Sans un mot, cette dernière fend la foule pour aller ouvrir son cadenas. Je la dévisage. Son visage n'affiche pas son sourire habituelle.

Une fois le cadenas déverrouillé, Eleanor proteste qu'il s'agit d'une atteinte à la vie privée. Puis, elle ouvre la porte de son casier. Soudain, elle repousse brusquement la porte et s'y adosse.

"Ouvrez ce casier."

Les yeux agrandis par la terreur, Eleanor le fixe. Elle balbutie :

"Je... C'est... ce n'est pas moi ! C'est... pas possible !"

"Mlle Calder, poussez-vous !"

"Mais... mais..."

Du regard, elle semble chercher quelqu'un. Ses amies s'approchent d'elle.

"Cassandra..." gémit Eleanor.

Les surveillants la poussent sur le côté.

"Bon, maintenant ça suffit !"

La porte du casier s'ouvre et des photocopies apparaissent. Un surveillant les soulève et découvre un vrai trésor : un portable, un MP4, des bijoux... Je reconnais également mon écriture sur une copie.

"Mon devoir de philo !" Je m'exclame.

"Eh bien, Mlle Calder, comment expliquez-vous ceci ?" déclare le proviseur.

Un silence se fait. Eleanor ne lui répond pas. Elle pivote vers la foule des lycéens et hurle :

"Cassandra ! Tu vas me le payer !"

Les surveillants lui prennent le bras. Eleanor s'effondre et se met à pleurer.

"Ça alors ! C'est dingue !" Je murmure.

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Kiss

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