Au cri du premier souffle, je m'émerveille de ce monde,
Vu au travers de mes yeux de jade, éblouit par une douce lueur.
Tout est beau, tout est calme dans cette folle ronde,
Que je débute sans me préoccuper des futures peurs.Le temps m'accompagne, fidèle compagnon de corridor.
Je goûte, peu à peu, à de nouveau délices proscrits,
Avec un cerveau corrompu par ces mets interdits.
Je poursuis ma route sans me préoccuper des futurs remords.Pendant que la noirceur m'attaque par ses vices.
L'amour est remplacé à son poste par l'avarice.
Ce cerveau m'a oublié depuis sa chute dans la luxure. On reste béat,
On s'arrête, on reprend notre souffle sans se préoccuper de ce futur trépas.La fin approche en catimini. On la sent, on la camoufle.
L'orgueil nous tient avec ses griffes pourvut de péchés.
Dès plus délicieux pour moi et ce cerveau perché,Dans la folie d'une vie éphémère, dépourvut de l'éternel souffle.
Plus de cœur blanc, seulement un cœur singulièrement noir.
Moi, ce cerveau, ce cœur sommes capturés par les sept pêchés sans effroi.Le jugement dernier est là. Le temps est en réalité infidèle,
Il m'a amené dans les bras de l'ange de la mort.
Il est bel et bien venu, le moment de la peur et des remords.Tout ces attachements futiles et évidemment matériels,
Font de moi qu'un résidu d'âme ténébreuse.
Alors qu'autrefois, j'étais une âme lumineuse.