À la dernière lueur d'une vie belle et pleine.
Apparaît, au grand jour, les symptômes de la perte.
Un tourbillon noir de douleur, malheur, peine et haine.
C'est l'aube de la passion mélancolique et d'une vie inerte.Tout s'est arrêté dès l'évaporation des derniers rayons.
La douleur prenant sa place sur scène, fidèle à son texte.
Sans pitié et dévastatrice, elle grossit dans le tourbillon,
Semblant ne vouloir jamais partir de ce contexte.Jamais loin de son père, l'affreux et cruel malheur.
Ils enterrent avec force la lumière du bonheur.
Il aime la noirceur enveloppant un esprit à terre,
Sans défense face à une scène austère.On s'accroche aux souvenirs, la peine s'accroche à nous.
On se dit pour avancer : c'est la vie, c'est ainsi, on le savait.
Pourtant, la peine est là, elle nous couvre de ses bras plus doux,
Que son affreuse cousine, la douleur, qui peu à peu disparaît.On la met en sourdine, notre peine, pour reprendre une vie active.
Sans abandonner la haine du temps, trop avare à nos yeux.
Nous laissons perplexe au regard d'une vie humaine trop vive,
Qui ne garantit rien de plus que l'espoir, un mot bien trop vieux.Dans une vie qui n'a plus le temps d'attendre les miracles.
Pourtant, on ne peut qu'attendre dans un vague espoir ;
Le changement qu'amène toujours le temps d'après les oracles.
Un temps avare mais bienveillant qui nous laissera entrevoir.Le retour tant attendu, d'une vie en couleur.
À la première lueur de l'aube du bonheur.