Chapitre 4

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Chapitre 4

Le jour J était arrivé. J'étais prêt tôt pour ma première journée à l'école. J'étais vêtu d'une chemise bleu pâle et d'un pantalon bleu foncé, des chaussettes blanches et d'une paire de basket marrons. Fin prêt et impatient, j'attendais devant la porte que mes parents se décident à aller me quitter à l'école. J'habitais juste en face de celle-ci. Le Souillac R.C.A.

Le vieux Monsieur qui était mon voisin vint me voir pour me souhaiter une bonne rentrée et une bonne demie-journée- la journée du jour ayant pour but de nous familiariser à l'environnement qui nous entourera durant les 6 prochaines années- et me fit promettre de venir lui raconter ma journée dès que je serais rentrer. C'était l'heure, je voyais les étudiants défilaient pour la rentrée et moi j'attendais toujours. J'étais fâché car la chose que je déteste le plus c'est d'être en retard, et la voix de "Timoune" dans ma tête n'arranger rien.

"Regarde tous ces enfants qui sont à l'heure et toi t'es en retard!!", répétait-il sans cesse dans ma tête

Il pouvait être "bitchy" mais sur le coup cela m'affectait. Je ne voulais pas que tout les regards se posent sur le retardataire. Je faisais les cents pas appelant Maman et Papa, leurs demandant de se dépêcher, et le vieux monsieur essayait de me calmer.

"Reste tranquille Manuel, tout se passera bien!", me disait-il. Je l'appréciais beaucoup ce vieux Monsieur- il était doux, comme grand-père.

Une cloche retentit au loin, c'était le son de la rentrée pour les élèves et moi j'étais sur le palier de ma maison. J'étais énervé mais à un point pas possible. Oui je voulais tellement grandir et faire mes premiers pas dans la "grande école". C'était inhumain de faire attendre un petit enfant, ils allaient m'entendre. La journée promettait d'être mouvementée.

Finalement Papa et Maman étaient prêts-c'était pas trop tôt dis donc. Ils étaient sur leurs 31 pour me faire traverser la rue et me déposer à l'école, bizarre ein! D'un signe de la main, le vieux monsieur me souhaita bonne chance pour ma rentrée. J'avais pas besoin de la chance, la journée s'annonçait peut-être mouvementée, mais j'étais confiant que cela serait dans un bon optique. Bref nous remontions l'allée, parsemée de fleurs de Maman, menant à la rue, (j'étais heureux d'y aller mais tout de même boudeur envers mes parents car à cause d'eux j'étais en retard, quel ironie quand on habite juste en face de l'école), nous regardions à gauche, à droite puis à gauche à nouveau- oui depuis petit on me donnais des consignes- et nous traversions enfin.

L'école était fait de pierre avec un beau bureau moderne, deux salles de classes se situant au-dessus de celle-ci et ayant chacune un balcon. Une bibliothèque, une cantine, une autre rangée de classes, une salle informatique, deux salles de classes permettant aux élèves d'étudier les langues orientales, un terrain de foot et une super cour. Je pense que vous avez compris à quel point j'étais émerveillé. Ma bouche formait un 'O' parfait. C'était un rêve d'aller à l'école primaire, et maintenant j'y étais. C'était là que j'allais passer les six prochaines années de ma vie.

Je vit de suite l'institutrice, elle était belle. Brune, elle se tenait droit, elle portait des verres et avec ses longs cheveux qui encadrait son visage rond. Je vis aussi les autres enfants s'accrochant à leurs parents et pleurant tous les larmes de leurs corps. Cela me faisait rire. Moi mes parents m'avaient déjà prévenu et j'y étais préparé donc je pleurais pas. C'était différent pour les autres. La quasi totalité des enfants pleuraient à chaudes larmes et ce fut difficile pour la directrice de l'école et l'enseignante de les séparés de leurs parents. La directrice était vielle avec une coupe à la garçonne, elle se tenait droit et portait un tailleur rose ce jour la, je m'en souviens car cela avait un côté flashy, surtout avec la broche sur le côté gauche qui reflétait les rayons dorés du soleil, et on remarquait de suite sa sévérité, moi elle me filait les chochottes.

L'heure fut venu de suivre l'institutrice dans la salle de classe. Fayot comme je l'étais, j'ouvrais la marche avec un grand sourire alors que les autres pleuraient toujours. Certains parents n'eût guère le choix que d'accompagner leurs bambins devant la salle de classe. Parmi eux se trouvait une jolie fille qui me tapait déjà dans l'œil- quoi je suis un garçon. Elle était belle avec ses deux tresses et sa robe droite couleurs bleu foncé et sa chemise bleu pale.

Il y avait aussi parmi les élèves, deux enfants qui sortait du lot. Je les connaissais car nos parents étaient amis. Il y avait un petit garçon au teint clair au visage rond avec les cheveux aussi noir que le jais. Il était petit et sa chemise était déjà en dehors de son short. Lui aussi ne pleurait pas trop. Son père était venu le déposer. Il semblait serein aussi, c'était curieux. J'étais fasciné que lui aussi garde son calme. Sa marraine était la meilleure amie de ma marraine à moi. Une sacrée coïncidence non!?

Il y avait aussi une petite fille, mais de là, je crois que c'est elle qui pleurait le plus. Elle s'accrochait aux jambes de son père exigeant qu'on la retourne à la maison- elle ne souhaitait pas rester ici. Elle portait elle aussi une chemise bleu pâle avec une robe par dessus. Elle portait des chaussettes blanches avec des chaussures noires. Deux couettes encadrait son visage brun couvert de larmes. C'est avec beaucoup de difficultés que la professeure réussit à la détacher de ses parents et ses cris et pleures redoublait d'intensité. Elle me cassait les oreilles.

Les parents serrèrent une dernière fois leurs enfants dans leurs bras et nous entrions dans la salle de classe. Les tables était rangé en rond et nous prenions place autour de ceux-ci et nous nous asseyons sur de toutes petites chaises. Trop mignons. Au fond il y avait un tableau noir et un buffet en metal. Ça y est. J'y étais dans la grande école. L'enseignante se présenta, elle s'appelait Nashreen. Je pus aussi retenir le nom de la magnifique fille qui m'a tapait dans l'œil- elle se prénommait Kimberley. Le petit garçon rondouillard au teint clair s'appelait Fabien et la petite fille pleurnicharde s'appelait Clarine. La journée débuta et j'étais heureux d'être parmi eux. Maintenant j'étais un grand garçon et j'étais impatient d'apprendre.

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Voila le nouveau chapitre est là. Tout d'abord je m'excuse pour mon absence et les retards pris pour publier le chapitre 4. Je vais faire de mon mieux pour vous offrir un chapitre chaque semaine. Merci à vous tous pour vos commentaires et messages, cela me touche beaucoup. N'hésitez pas à m'écrire pour m'aider à corriger là où il faut. Merci beaucoup.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 28, 2016 ⏰

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