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Aodh



Je suis heureux d'enfin rentrer à la maison après ces six longs mois à l'université de Cork. Je n'en peux plus de cette école de commerce et revenir aux côtés de mon frère me fera le plus grand bien.


Lorsque je suis arrivé en début d'après-midi, la maison était vide. Caleb m'avait prévenu à l'avance que toute la famille serait au match de rugby de mes neveux, je vais donc bien en profiter. Je vais déposer mes affaires dans ma chambre puis redescend dans la cuisine où un mot m'attend.


« Salut petit frère, une assiette du repas de ce midi est dans le micro-ondes. Nous rentrerons vers vingt heures, si nous regardons les matchs qui suivent. A tout à l'heure. Caleb. »


Mon grand frère est vraiment une personne attentionné, il ne se passe pas à un jour quand je suis loin d'ici sans que l'on se parle de vive voix ou par messages. Je ne sais pas ce que l'on serait devenu l'un sans l'autre avec tout ce que l'on a vécu.


Je fais réchauffer l'assiette et m'assois bien confortablement dans le canapé devant un bon fieu film des années cinquante et une bière à la main. C'est vraiment calme et ça me perturbe, il y a toujours du bruit à l'université et je suis rarement seul, alors maintenant que je suis au calme dans cette grande maison, je n'attends que l'arrivée de mes tumultueux neveux.


Je me suis finalement endormi dans le canapé, épuisé par le voyage en voiture depuis Cork. Le bruit d'un coup de feu dans la série télévisée qui passe à la télé me réveille en sursaut. Je mets la vaisselle dans la machine et monte ranger mes affaires.


Je pose la prunelle de mes yeux dans un coin de ma chambre, ma guitare offerte par mon père pour mes huit ans, elle est d'un brun caramel, une couleur chaude qui ressemblent aux doux yeux qu'avait ma mère. Je range ensuite tous mes fringues et autres babioles qui me paraissent indispensables à ma vie.

En regardant l'heure je remarque qu'il est déjà vingt heures passé, je vais aller prendre une douche, je me sens poisseux et sale, conduire avec plus de trente degrés sans clim, ce n'est pas le meilleur des bails

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En regardant l'heure je remarque qu'il est déjà vingt heures passé, je vais aller prendre une douche, je me sens poisseux et sale, conduire avec plus de trente degrés sans clim, ce n'est pas le meilleur des bails. J'abandonne mon jean dans ma chambre, et le reste de mes affaires sur le sol de la salle de bain. L'eau froide est un bonheur pour ma peau, j'ai toujours aimé l'eau froide.


J'entends des portes se fermer, la famille doit donc être rentrée. Je laisse mon esprit vagabonder dans les méandres de mon esprit en posant ma tête sur le carrelage bordeaux de la douche à l'italienne.


« Qui êtes-vous et que faites-vous dans ma salle de bain ? cri une voix féminine qui m'est inconnu. »

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