Chapitre 2.

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De nombreuses semaines sont passées après l’enterrement, la vie reprenait petit à petit son court pour Lola et Léon, mais leur mère sombrait de plus en plus dans la débauche. Elle commença à boire, à fumer, se droguer et perdait la tête. Les enfants essayaient de l’aider mais elle refusait, pour elle tout allait bien, elle devait penser cela à cause de la drogue.

Les factures impayées commençaient à s’entasser, et les comptes bancaire se vidaient petit à petit. La mère des enfants était en dépression et ils ne pouvaient rien faire pour l’arrêter et la sortir du trou dans le quelle elle était tombée.

Un beau jour, la sonnerie de l’appart retenti, Lola alla ouvrir, une personne inconnue se trouvait devant elle.

-          Bonjour, a qui ai-je l’honneur ? dit-elle

-          Bonjour mademoiselle Dubois, je suis madame Lois assistante sociale. Répond-elle

-          Et que me dois cette visite ?

-          Je viens parler à  votre mère et vous.

Lola fit entrer l’assistante sociale et appela les deux membres de sa famille. Voyant que sa mère ne répondait pas, elle et Léon se mirent à la chercher dans la maison. Ils la trouvèrent endormit dans le lit conjugale épreignant la photo de son défunt mari. Elle sentait très fort l’alcool, du coup Léon et Lola prirent des éponges humides afin de la débarbouiller un peu. Quand ils eurent finit la mère était toujours dans un profond sommeil, alors, Lola la secoua très délicatement afin de la réveiller. Au bout de 5 minutes leur mère se réveilla enfin. Lola expliqua la situation à sa mère et, ne lui cachait pas son angoisse. Après avoir passés plus de 10 minutes à chercher et réveiller la mère, eux trois descendirent enfin. L’assistante sociale était toujours là, à les attendre dans le salon. Quand madame Lois les vit arriver, elle se leva pour saluer la mère. Lola s’excusa de l’avoir fait patienter, et s’assirent.

-          Madame Dubois je ne vais pas être longue, depuis la mort de votre mari votre comportement a énormément changé. Je comprends que cela vous a touché profondément mais continué ainsi ne fera qu’agrandir votre perte.

-          Qu’entendez-vous par là ?

-          Vos enfants, vos enfants vous risquez de les perdre. Aujourd’hui ce n’est qu’un avertissement que je viens vous donner mais à ma prochaine visite ça ne sera pas le cas.

A ces mots madame Dubois rentra dans une colère immense.

- COMMENT, VOUS ME PENSER INCAPABLE D’ELEVER MES ENFANTS ? JE VOUS INTERDIS DE ME LES ENLEVER.

- Maman du calme tu ne fais qu’aggraver ton cas en réagissant ainsi, dit Léon

- TOI TU LA FERME JE NE T’AI PAS COSEE, ET VOUS MADAME LOIS JE VOUS PRIE DE BIEN VOULOIR SORTIR DE CHEZ MOI.

- Je suis désolée madame, mais suite à un tel comportement je suis dans l’obligation de vous retirer la garde de vos enfants pour une durée indéterminé.

Quand Lola entendit cela elle fonda en larme et prit la parole :

-          Madame vous ne pouvez pas nous faire ça, on a déjà perdu notre père *snif* vous ne pouvez pas nous retirer notre mère *snif*

-          Je suis désolée Lola, mais c’est la loi, ta mère n’est plus bien dans sa tête, ne t’inquiète pas pour elle, nous la ferrons interner dans un hôpital spécialiser. Je passerai demain pour vous dire la décision finale du juge. Au revoir Lola, Léon et madame Dubois.

Léon se leva pour aller raccompagner madame Lois à la porte tandis que Lola tentait de calmer sa mère tant bien que mal.

Lola passa le reste de sa journée dans sa chambre à pleurer et écrire dans son journal.

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