Oh mon Dieu ! Stoppez le marteau qui s'amuse à cogner dans chaque recoin de ma tête, je vous en supplie. J'essaye de me relever mais quelque chose me retient au niveau du ventre. Un bras blanc, enfin plutôt noir d'encre, prolongeant un superbe torse musclé comme il faut. Soulevant l'oreiller, je reconnais le visage du goujat de la veille, je m'extirpe fissa de son emprise. Me levant trop brutalement, je suis prise d'un vertige qui m'oblige à m'asseoir sur le lit. Quelques minutes, après je me lève de nouveau et ramasse ma culotte. Je cherche ma robe en faisant attention à ne pas réveiller le goujat. Je la trouve dans le salon et l'enfile rapidement et attrape mes chaussures dispersées chacune à un coin de la pièce. Trouvant rapidement la salle de bain, je me rince le visage essayant, inutilement, d'effacer les traces de mes déboires nocturnes. Je prends une aspirine avec un peu d'eau avant de ramasser ma pochette et sortir cet appart...cette suite. À ce que je vois je suis dans un hôtel, luxueux d'ailleurs l'hôtel. Je prends mon téléphone pour regarder l'heure et appeler un taxi. NON! Impossible, il est plus de quatorze heures et je dois encore rentrer chez moi, prendre une douche, finaliser tout avant le grand départ. Putain ! J'appelle un taxi en catastrophe et descend rapidement à l'extérieur du bâtiment. La place Vendôme donc, j'ai passé une nuit dans le célèbre et très coûteux hôtel, le Ritz et je n'ai aucun souvenir à part que je me suis réveillée nue aux côtés d'un superbe homme avec lequel j'ai sans doute passé la nuit. Génial ! Le taxi arriva enfin et je m'engouffre dedans en indiquant mon adresse au chauffer. Arrivée à destination, je saute à l'extérieur du véhicule en laissant un pourboire et monte les marches quatre à quatre jusqu'à chez moi. Je rentre en claquant la porte de chez moi. J'étais en train de me déshabiller rapidement lorsque mon téléphone sonne.
- Allô ?
- C'est Emilia, j'essaye de te joindre depuis ce matin. Tu aurais pu prévenir que tu quittais la boîte ou du moins répondre à un de mes messages.
- Désolée, j'ai complètement zappée. Je viens tout de juste de rentrer chez moi.
- Comment s'est passée ta nuit? Demande-t-elle avec une voix suave.
- Hum...c'était bien.
- Seulement bien?! Je t'ai vu parler avec un beau gosse, il doit être une bête de sexe !
- Oui c'est vrai mais là je dois me laver Emi, je te rappelle qu'on a rendez-vous à l'aéroport dans moins de deux heures et je ne suis pas du tout prête !
Bon‚ j'ai un peu menti vu que je ne me rappelle pas ma nuit.
- Je te laisse alors, à tout à l'heure. Ne sois pas en retard surtout !
- C'est toi qui le sera !
En deux temps trois mouvements, je prends ma douche et m'habille d'un jean skinny mais stretch pour être à l'aise, un t-shirt et une paire de baskets. J'attache mes cheveux en queue de cheval et jette un coup d'œil à l'horloge, pile poil quinze heures. Rassemblant mes affaires près de la porte d'entrée, je nettoie un peu et fais un dernier tour, histoire se vérifier si je n'ai rien oublié. Je ferme pour la dernière fois ma porte avant de charger mes valises dans l'ascenseur. Je frappe à la porte de la concierge.
- Ma petite Soraya !
- Bonjour Madame Kamara, je suis venue vous rendre mes clés.
- Depuis le temps que tu vis ici, combien de fois devrais-je te demander de m'appeler Françoise !
- Je sais, je sais, mais je n'y arrive pas, désolée. Souris-je
Je lui rends les clés de mon appartement et l'embrasse chaleureusement avant de la quitter pour me rendre à l'aéroport. Chose surprenante lorsque j'y arrive, Emilia y était déjà.
- Je rêve, tu ne peux pas être là devant moi avec... dix-huit minutes d'avance, c'est tout bonnement impossible.
- Tu sauras, ma chère que rien n'est impossible à celui qui veut.
- Ce sont tes parents qui t'ont amené, c'est ça ?
- Oui.
Nous partons dans un fou rire avant de nous diriger vers les caisses d'enregistrement pour nos bagages.
- Nous décollons à dix-neuf heures ! Il nous reste à peu près deux heures à tuer, on va se balader ? Propose Emilia.
- Ouais, je voudrais acheter quelques magazines et de la nourriture aussi.
Passant par les boutiques, j'achète également un flacon de mon parfum "Si" en plus des magazines. Emilia et moi continuons de flâner pendant quelques instants jusqu'à l'appel pour notre vol.
•|•|•
Assises à nos places, nous attendons, impatiemment, le décollage.
- Dans quelques heures, nous serons à San Francisco ! J'ai tellement hâte d'arriver.
- Fini la grisaille parisienne !
Après les consignes de sécurité, l'avion décolle enfin. Je m'installe confortablement, prête à m'endormir pour rattraper le manque de sommeil de ma nuit passée. Quelques heures plus tard, je suis réveillée par les rayons du soleil. Nous allons atterrir dans environ une heure. Je passe par la case toilette pour me rafraîchir un peu. En revenant à ma place, je réveille Emilia.
- Allez, debout la marmotte. Nous sommes presque arrivées et vu la tête que tu as, ils risqueraient de t'arrêter.
Emilia me lance un regard noir ce qui me fait rire. Elle se lève malgré tout pour se rendre aux toilettes et revient au moment où l'hôtesse nous demanda d'attacher nos ceintures. Une heure plus tard, nous sommes à dehors. Nous hélons un taxi qui nous conduisit jusqu'à mon nouvel appartement près de la mer. Le prix était plutôt élevé mais il est très bien situé avec une vue imprenable sur la ville et il y a un ascenseur. Je prends la plus grande chambre puisque Emilia reste ici seulement jusqu'à ce que son appartement soit libéré c'est à dire fin octobre. Il était aux alentours de midi, donc nous descendons faire le tour du quartier et déjeunèrent dans un petit restaurant avant de nous rendre dans un magasin de meubles parce que dormir à même le sol, c'est moyen. Nous entrons et sommes directement accueillies par un vendeur. Je lui explique ma demande et il me propose de faire mes choix sur le catalogue puis d'aller voir en magasin. Environ trois heures plus tard, j'étais pourvue des meubles du salon et des lits mais malheureusement le reste, pour la cuisine et les meubles des chambres je devrais attendre demain. Je paye un supplément pour qu'ils montent tout mes meubles. Nous sommes revenues depuis une demi-heure lorsqu'on sonna à la porte qu'une équipe de bricoleurs débarque avec les cartons contenant mes achats. Avec Emilia, nous faisons ce que nous pouvons pour les aider, enfin plus elle que moi. Je ne suis pas manuelle pour un sou, je me suis plutôt occupée du ravitaillement en eau et nourriture. Ils repartent quelques heures plus tard. Je commande chinois pour notre dîner, nous mangeons tranquillement sur mon nouveau canapé avant d'aller nous coucher.
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••Holà !
Voici le deuxième chapitre. Les filles sont enfin arrivées aux States et pour celles qui veulent en savoir plus sur notre goujat, ça va arriver bientôt.
Si vous voyez des fautes ou des incohérences, s'il vous plaît, dites-le, je ne vais en aucun cas me vexer ou autre.
Besos, Laure Tag♥.
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Baby Injury (Terminée)
RomanceJe m'appelle Soraya Landris et j'ai 32 ans. Demain, je m'envole pour les États-Unis avec dans mes bagages une promotion. Mais, il a suffi d'une nuit pour que tout bascule. ••••• Le titre est nul et la couverture peu attrayante et alors le synopsis...